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1189 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Pourquoi Smells Like Teen Spirit ?

    Qui ne connaît pas cette mélodie. « Smells Like Teen Spirit » est le premier titre de l’album Nevermind du groupe Nirvana sur le label Geffen Records. Mais d’où vient ce nom ? C’est Butch Vig, le producteur de Nevermind. Il a déjà travaillé avec des groupes comme The Smashing Pumpkins et L7. Vig a fait de la magie. Des morceaux plus aboutis et mélodiques. Le choix de l’enregistrement en studio a également été déterminant pour le son de l’album notamment au Sound City à Los Angeles, une référence dans le monde de la musique. Mais pourquoi appeler ce morceau « Smells Like Teen Spirit ». L’idée de Kathleen Hanna Un soir Kurt Cobain et Krist Novoselic se trouvaient chez un ami commun, où ils ont assisté à un concert du groupe de punk Bikini Kill mené par la chanteuse Kathleen Hanna. Cette dernière se moquait souvent de l’hygiène corporelle du chanteur. « Kurt smells like Teens Spirit ». A l’époque, Cobain ignorait que Teens Spirit était une marque de déodorant pour adolescentes, et il a interprété cette remarque plus comme une caractéristique grunge et contestataire. Sa copine de l’époque, batteuse dans le groupe Bikini Kill, Tobi Vail portait d’ailleurs ce déodorant. Kathleen avait même écrit cette phrase sur le mur avec une bombe de peinture. Comme quoi, tout était tracé. C’est ainsi que Cobain a commencé à travailler sur un morceau qui reflète cette idée de rébellion et d’insouciance propre à la jeunesse. Il a également puisé son inspiration dans des groupes de rock alternatif comme Pixies, Sonic Youth et Dinosaur Jr. Un grand succès ! Les paroles de « Smells Like Teen Spirit » sont difficiles à interpréter. Cobain a souvent déclaré qu’il accordait plus d’importance à la mélodie et à l’atmosphère d’une chanson qu’au sens précis des mots. Mais ce qui marche, c’est clairement la mélodie, dès les premiers riffs, on reconnaît le morceau, même avec un son très bas. La sortie du single a été accompagnée d’un clip mettant en avant un concert du groupe bondé d’adolescents. Réalisée par Samuel Bayer, la vidéo est devenu un emblème. Dès sa sortie, « Smells Like Teen Spirit » a connu un succès énorme, propulsant l’album Nevermind au sommet des charts du monde entier. Le single s’est vendu à plus de 7 millions d’exemplaires et a été classé parmi les meilleures chansons de tous les temps dans les médias. Tournées mondiales et reconnaissance à l’ internationale, Nirvana est au sommet de sa gloire avec cette chanson. Rédaction : Coline Lefèvre

  • Bikini Kill : la GRRRL Revolution à l’Élysée de Montmartre !

    Lundi 3 juin, les nanas de Bikini Kill sont remontées sur scène à Paris ! Un concert archi complet où les punks étaient de sortie ! Les Riot Grrrl étaient de retour à Paris ! Au plus grand plaisir des fans de la première heure venus se mélanger aux jeunes dans la fosse de l’Élysée de Montmartre lundi ! Un bain punk féministe où danse et le headbanging était de rigueur ! Démarrage en douceur 18h, dans le quartier de Montmartre, une drôle de file d’attente longe l’entrée de l’Élysée de Montmartre, les passants se demandent pourquoi autant de monde patiente sur le bord de la route. Pantalon à carreaux, clous, crêtes et dr Martens, le dress code annonçait la couleur. Car ouais, le retour des nanas d’Olympia continue de rassembler jeunes et moins jeunes le temps d’une soirée ! En ouverture, c’était le groupe Big Joanie qui a lancé les festivités ! Avec leur petit accent Britannique, ces nanas, punk, féministes et noires, comme elles se décrivent, ont déroulé une mini setlist de 30 minutes pour échauffer la salle. Inconnues par un grand nombre, les filles des Midlands ont quand même fait bouger quelques petites têtes devant la scène. Un peu calme pour une mise en bouche mais des paroles qui font sens, on comprend mieux le choix des Riot Grrrl ! La grenade Bikini Kill 21h, la déferlante Riot s’abat sur l’Élysée de Montmartre. Tobi Vail, Kathleen Hanna, Kathi Wilcox et Erica Dawn Lyle entrent en scène tranquillou sous les acclamations d’un public déjà chaud bouillant. « We Bikini Kill and we want girl revolution now ! » Carnival, Demo Rep, New radio, Reject all American, Alien She, Sugar, Double Dare Ya… Tous les titres les plus iconiques du groupe déversés en cascade punk dans les oreilles des 1300 spectateurs venus pour secouer leurs cheveux, sautiller et danser au rythme d’un groupe qui, même 34 ans après sa création, continue de faire résonner le rock féminin à travers le monde entier. Car ouais, Bikini Kill c’est avant tout un mouvement, le Riot GRRRL ! Un mouvement unique en son genre permettant aux femmes de lever leurs voix et se faire entendre. Les chansons dénoncent, révoltent, accusent. En 2024, l’équité est encore bien loin. Il faut renverser le système, il faut libérer les femmes des carcans de la société, et pour cela, les Bikini Kill « need to start a girl riot », elles s’attaquent au conditionnement des minorités, aux standards de beauté, aux stéréotypes, à la culture du viol, à l’objectivation des femmes… En plus de chanter, les jeunes femmes s’inscrivent dans une véritable démarche militante ! Le plus étonnant  et rassurant est de voir toutes les générations danser ensemble et chanter des paroles écrites avant la naissance de certains… Une soirée qui s’est terminée par l’étendard ultime du groupe : Rebel Girl ! Quoi de mieux que de se lier ensemble pour continuer la marche vers l’équité ! Rédaction Coline Lefèvre

  • Megadeth vs Metallica : le duel

    Il y a des groupes qui naissent dans des garages, d’autres à l’école, d’autres lors d’une soirée… Et puis, certains naissent pour se venger d’un autre. C’est le cas de Megadeth apparu en 1983 à cause d’une engueulade. Dave Mustaine a la haine. Et pourtant, avant d’être le fondateur de Megadeth, il fut membre de l’un des plus grands groupes de métal de l’histoire. Fin 1981, à Los Angeles, le batteur Lars Ulrich publie une annonce dans le journal local The recycler à la recherche de musiciens pour une jam-session. Dégagé en 2 ans Les guitaristes, James Hetfield et Hugh Tanner, du groupe Leather Charm répondent rapidement. Pas encore de groupe, mais Lars Ulrich arrive à faire enregistrer une chanson avec la voix de James Hetfield. Convaincu, le groupe se forme en octobre de cette même année et devient Metallica, en lien avec l’idée de nom du magazine d’un de ses potes. Dans la même lignée, une nouvelle annonce est publiée dans le journal et le fameux Dave Mustaine est recruté après avoir payé du matos à un prix exorbitant en tant que guitariste. Leur ascension est assez rapide, Metal Massacre sort le 4 juin 1982 et la presse s’empare de leur musique. Ron McGovney rejoint la bande quelques mois après à la basse avant que Cliff Burton prenne les rênes en 1983. En mai 1983, Metallica se rend à Rochester, dans l'État de New York, pour enregistrer avec le producteur Paul Curcio son premier album, Metal Up Your Ass. C'est à cette époque, que le groupe décide d'écarter Dave Mustaine. Le guitariste boit pas mal, se drogue et commence un peu à devenir violent.. Une vie à la rock’n’roll me diriez-vous, mais Ulrich et Hetfield décident de le dégager illico presto. Oui, mais vraiment. Mustaine se retrouve solo avec un sac, un ticket de bus et sa gratte direction Los Angeles. Et il a la rage. C’est à ce moment que le guitariste d'Exodus, Kirk Hammett, vient dans l'après-midi au sein du groupe pour remplacer Mustaine. De son côté, ça cogite. La création de Megadeth Il veut les écraser, avoir sa vengeance . « Une seule chose m'obsédait : je voulais du sang… le leur. » Avec le  bassiste David Ellefson il fonde un nouveau groupe du nom de Megadeth trouvé dans un prospectus du sénateur Alan Cranston où il relate les armes nucléaires  "The arsenal of megadeath can’t be rid no matter what the peace treaties come to" (On ne peut pas se débarrasser de l'arsenal de la mégamort, peu importe à quoi aboutiront les traités de paix). Ils vont temporairement s'entourer du guitariste Greg Handevidt, et du batteur Dijon Carruthers. Au chant, c’est Dave qui s’y colle. Fin 1983, Greg Handevidt quitte le groupe  et Dijon Carruthers est remplacé par Lee Rausch. C'est donc en tant que trio que le groupe enregistrera sa première démo au début de l'année 1984. Par la suite, Lee Raush sera remplacé par Gar Samuelson et le groupe signe son premier contrat, chez Combat Records. En décembre 1984, Chris Poland, un ami de Gar Samuelson, intègre le groupe en tant que guitariste soliste. Le groupe montait, la vengeance a sonnée. Avec Kirk Hammett prenant la place de Mustaine, Metallica a atteint des sommets incroyables en vendant plus de 110 millions d'albums, contre plus de 40 millions pour Megadeth. Mais, Mustaine a pris sa revanche car Megadeth a effectivement fini par être meilleur et plus rapide que Metallica ; une concurrence sans fin à chaque sortie d’album. Sans rancune La rivalité entre les deux groupes s’est un peu apaisée ces dernières années. Jusqu’à devenir des potes. Oui oui, Dave Mustaine a changé de fusil d’épaule en vieillissant. “Ce qui est drôle, c'est que nous sommes amis maintenant. Mais ce qui s'est passé s'est produit, et l'opinion publique croit qu'il y a une sorte de conflit entre nous, alors qu'il n'y en a vraiment pas. Autant on en parlait autrefois d’un point de vue négatif, autant je préfère en parler aujourd’hui d’un point de vue positif, un lieu de pardon et de guérison.Ces gars-là ont vécu beaucoup de choses eux-mêmes, et moi aussi. Vous avez deux des plus grands groupes de métal qui sont partis du même endroit, ont connu des difficultés de croissance et ont réalisé qu'il ne s'agissait que d'un tas de rancunes et d'un tas de personnes blessées. Et maintenant, je leur souhaite le meilleur.” Comme quoi, prendre de la bouteille permet d’écouler la haine. Rédaction : Coline Lefèvre

  • The Cavern Club , l’histoire du monument musical de Liverpool

    Le Cavern club de Liverpool est la salle la plus connue de tout le Royaume Unis. Car c’est ici que les Beatles ont commencé leur carrière. Des Stones à Led Zeppelin en passant les Arctic Monkeys et Oasis, les murs de The Cavern ont de nombreuses histoires à raconter ! Début Jazz Alan Sytner, inspiré par le club de jazz parisien Le Caveau de la Huchette décide d'ouvrir un club similaire à Liverpool. Le 16 janvier 1957 c’est comme club de jazz, que The Cavern voit le jour. Son nom fait référence au lieu, qui ressemble à une cave, au sous-sol d’un bâtiment commercial. Les grands du jazz montent sur la scène de la salle Ronnie Scott ou encore Mr Acker Bilk jouent au Caverne Club. Une première scène pour certains, leur permet de faire décoller leur carrière. Un peu comme un lieu de résidence, Cavern club devient un véritable  tremplin musical. Mais c'est compliqué de vivre de ces soirées. Menacée de fermeture à l’aube des années 60, Ray Mcfall reprend l’affaire. Première scène des Beatles À la radio, dans la télé, un nouveau groupe suscite l'intérêt des Britanniques, Les Beatles, tout droit venus de Liverpool commencent à se faire un nom. Mais avant cette médiatisation,  le 9 janvier 1961, John Lennon, Paul McCartney, George Harrisson Stuart Sutcliffe et Pete Best jouent pour la première fois au Caverne Club. Elle devient alors le lieu de ralliement pour le groupe, là où tout a commencé. Ils y ont joué 292 fois, et les trois quarts du temps à 12h. Et pour ainsi dire, Caverne Club est vraiment un tournant dans la vie du groupe. C’est ici qu'ils feront la rencontre de leur manager Brian Epstein. Même si les Beatles permettent à la salle de devenir une référence, les problèmes financiers s’accumulent. Le 28 février 1966 Ray McFall doit fermer la salle pour une durée indéterminée, un choc pour les groupes qui étaient habitués à répéter et à se rassembler tous les jours dans ses murs. The Cavern n’a pas dit son dernier mot. Des investisseurs affluent et permettent sa réouverture et son développement avec une nouvelle entrée, une boutique, un café-salon et un restaurant 5 mois après la fermeture. Mais décidément, l’histoire de la salle fait yoyo. Un nouveau propriétaire prend la main et décide de la fermer à nouveau en 1970. Cette même année, Queen viendra y jouer le 31 octobre 1970. Démolie en 1973, la salle a été reconstruite en face en 1982 avec les mêmes pierres. Le club existe aussi toujours avec une reconstitution du lieu tel qu'il était à l'époque des Beatles à l'intérieur du musée du groupe, situé sur l'Albert Dock de Liverpool. Les plus grands y sont passé Les années 1980 voient apparaître différents propriétaires. Un nouveau genre musical vient menacer l’ambiance de la salle où le rock s’y était fait une place historique. Ce n’est qu’en 1990, que la vie reprend son cours au Caverne club. Oasis, qui était encore au complet, vient y jouer au début de l’été 1992. Fidèle à lui, Noël Gallagher avait été déçu “car la salle ressemblait à une cave à vin”. Au passage de l’an 2000, Paul McCartney, David Gilmour de Pink Floyd, Ian Paice de Deep Purple, Mick Green et Pete Wingfield font un grand concert diffusé en direct devant 53 millions de personnes. Un véritable succès qui permet de relancer la machine. Depuis, de nombreux autres groupes et artistes y ont joué : The Rolling Stones, Arctic Monkeys, The Who, Pink Floyd, Oasis, Aretha Franklin, John Lee Hooker, The Ting Tings, the Kinks, Scorpions, Adele… La salle a célébré son 60e anniversaire en 2017 avec le dévoilement d'une statue de Cilla Black devant l'entrée d'origine de la Caverne. Le tremplin continu son chemin, l’inspiration des murs de The Cavern fait la marque de fabrique du succès de ceux qui y jouent et créent. Un monument britannique qui a failli encore une fois y laisser sa scène en 2020 à la suite du COVID 19. Comme quoi, la musique est plus forte que tout. Rédaction : Coline Lefèvre

  • Bring me the Horizon est enfin de retour avec son album Post Human : NeX GEn

    Il aura fallu 4 ans pour le groupe de metalcore pour sortir un nouvel album. Post Human : NeX GEn qui a pointé le bout de son disque cette nuit. Rappelez-vous, le 10 avril dernier, ils avaient lancé un teaser où une IA racontait : « Vous vous accrochez à votre identité virtuelle comme si c'était votre âme même. Pathétique. Je suis ici pour effacer les détritus de votre existence. Toutes ces pensées, ces souvenirs, ils ne sont qu'un écho fugitif dans un vide sans fin. Et c’est ainsi que vous cessez d’exister dans le monde numérique. Un simple incident effacé des annales du cyberespace. Adieu le contenu insignifiant.» « Il est temps d’entrer dans une nouvelle ère. Initialisation de NeX GEn. » Nous pouvons enfin entrer dans cette nouvelle ère depuis 00h ce vendredi 24 mai. Enfin ! Il devait sortir en septembre dernier, finalement, certaines choses ont retardé la sortie du disque. Sur le tapis rouge des BRIT Awards 2024 à l’O2 Arena de Londres en mars, le chanteur Oli Sykes et le batteur Mat Nicholls ont évoqué l’avancement, qu’il était proche. Au début de l’année, le groupe a sorti un nouveau single, Kool-Aid, marquant la première nouvelle musique depuis le départ du claviériste et percussionniste de longue date Jordan Fish en décembre. Fish, qui a rejoint le groupe en 2012, a joué un rôle important dans l’évolution du groupe avec Sempiternal, That’s The Spirit et Amo. Post human : NeX GEn est un nouveau chapitre d’un livre qui va (on l’espère) continuer, débuté en 2020 avec Post human Survival Horror. Une réussite On avait un peu peur. Après leurs derniers opus, l’évolution musicale de BMTH était incertaine. Eh bien, ça valait le coup d’attendre. On comprend assez vite au fil de l’écoute que le groupe a souhaité faire un petit bond dans le passé tout en utilisant des mixtes neufs. L’ambiance musicale du disque nous plonge vraiment 10 ans en arrière, on retrouve le Bring me the Horizon de l’ère Sempiternal voir même Suicidal Season ! Les screams et riffs puissants que nous avions un peu perdus avec Amo reviennent en en force. L’âme électronique, comme toujours, accroche parfaitement avec le mixte. Tout au long de l’album, on capte les sentiments de Sykes, la confiance en soi, le contrôle des sentiments, la santé mentale… Bref un cocktail de lyrics pour redonner un chemin au chanteur qui semble (ou semblait) complètement paumé… Trois featuring sont présents sur l’album avec la chanteuse Aurora, Undernoath et le son AmEn (qui est vraiment hyppppper réussi ! ) avec le rappeur Lil Uzi Vert et Daryl Palumbo de Glassjaw. Un grand coup de coeur pour LosT, YOUtopia et DArkSide ! Vous pouvez choper l’album par ici : Rédaction : Coline Lefèvre

  • Y’a quoi dans les bacs en mai ?

    Le mois de mai touche bientôt à sa fin ! Plusieurs albums chouettes sont sortis récemment ! On vous fait notre sélection rock ! Creature Lies Isolation On vous avait présenté la nouvelle formation du Rouennais Raphaël Balzary il y a peu de temps, c’est désormais réel avec leur premier EP Creature Lies sorti le 1er mai dernier ! 4 morceaux plutôt sombres, une violence harmonique sensible et sensée aux tonalités variées. Que ce soit les messages passés dans les chansons ou le rythme, la sonorité, cette œuvre artistique est l’occasion d’assurer une continuité, brisant les carcans de la société, mettant en exergue la peur, la colère, la solitude, la remise en question, la sensation d’impuissance qu’on peut parfois ressentir devant un chaos qui arrive ou face aux inégalités, la maladie mentale et les tabous qui l’entoure, le suicide et la mort. Notre coup de coeur : Creature Lies À écouter sur toutes les plateformes ! Through the Cracks Apart Ils sont du Havre et ils font du emo ! Pour leur premier opus, les Normands offrent une variété de sonorités dignes des plus grands groupes Américains ! Vianney Dupont (chant et guitare), Maxime Peres (batterie) et Alexis Joly (guitare) soufflent sur de nouveaux horizons. Dans notre belle région (le chauvinisme jusqu’au bout) les groupes rock se comptent par centaines, et pourtant, Apart se démarque avec une tonalité différente du rock garage qu’on a l’habitude à Rouen et ses alentours. Une sincérité, des guitares douces, une voix (et un accent) authentique, bref ce disque apporte une qualité qu’on voit rarement pour un lancement ! Notre coup de coeur : Unsaid ! Pour choper le disque : Original Motion Picture Last Train Last Train n’a plus rien à prouver. De l’Olympia de Paris aux plus grands festivals, les quatre alsaciens ont fédéré un public dévoué grâce à des concerts hypnotiques et émouvants.  Fin 2022, ils réécrivent d’une manière cinématographique et contemplative leur propre répertoire. En collaborant avec l’Orchestre symphonique de Mulhouse, Last Train confirme son amour viscéral pour les sons et images en grands formats et présente un véritable recueil d’influences en douze titres. Original Motion Picture Soundtrack est un nouveau caviar du groupe. Loin des riffs endiablés que nous connaissons, l’album arrive telle une balade rêveuse symphonique. Plutôt étonnant, le disque traduit la capacité du groupe à s’adapter à un registre épique, digne d’une BO d’un film d’aventures.  Notre coup de coeur : Pursuit. Pour choper le disque : Neon Pill Cage The Elephant Yahhh L’indie rock comme on l’aime ! Bon, on va noter la musique et non le chanteur Matt Shultz qui, si vous cherchez rapidos sur la toile a été dans un bourbier récemment … Ce nouvel opus est l’occasion pour les Américains d’ouvrir une nouvelle porte de leur livre musical avec un rythme identique à ce que nous connaissons. Un peu moins ressemblant à certains groupes du genre, un peu plus personnel. Bref, le disque signe un renouveau plutôt sympatoche qui accroche. Notre coup de coeur : Good Time. Pour choper le disque : Let’s Start Degeneracy Microwave Le 4ème album du groupe d’Atlanta est une petite mine d’or ! Oscillants entre pop-punk/ Emo, les 10 titres tantôt philosophiques, tantôt mélodiques tantôt rythmiques (oui des rimes, on aime) se présentent dans un ordre cohérent et narratif. Un petit cocktail d’émotions qui prouve qu’en 10 ans de carrière le groupe ne cède pas à la tentation du changement tout ne ressemblant à aucun des autres albums. Une poétique manière de faire vibrer des paroles sincères ! Notre coup de coeur : Bored of Being Sad. Pour choper le disque : Everyone’s Getting Involved - A Stop Making Sense Tribute Album Que dire ? Cet album tribute du live des Talking Heads A Stop Making Sense datant de 1984 est un petit bijou. Déjà car les artistes aux registres variés sont invités à revisiter les grands classiques du groupe mené par David Byrne, ensuite car la production musicale permet de plonger dans les années 80s tout gardant les pieds en 2024 et enfin car purée, qu’est-ce que c’est beau de causer des Talking Heads encore aujourd’hui !! Lorde, Paramore, Miley Cyrus, Girl in red… Autant d’artistes que de musiques ! Notre coup de coeur : Burning Down the House de Paramore (désolé pour l’objectivité) Pour choper le disque en précommande : Rédaction : Coline Lefèvre

  • On a testé l’exposition Métal à la philharmonie de Paris !

    Jusqu’au 29 septembre, la salle Philharmonie située dans le 19ème arrondissement de la capitale accueille l’exposition «  Métal, Diabolus in Musica » ! Plongez au coeur cette musique unique ! Très peu de médiatisation depuis sous ouverture le 5 avril dernier. Et pourtant, la nouvelle exposition de la Philharmonie vaut le détour ! Depuis plus de 5 décennies, la distorsion du Métal enivre les cœurs de ceux qui écoutent ce genre musical. En plus d’être une mélodie appart entière, c’est toute une culture qui gravite autour. Car oui, même si les autres genres musicaux ont pris le dessus depuis quelques années, les fans de Métal sont encore bien bien bien bien (on multiplie le mot) nombreux ! Et pour preuve, tous les festoches (à l’image du Hellfest) et les concerts affichent rapidement complets, on croise au moins une fois par semaine quelqu’un avec un T-shirt de groupe (tout dépend si celui-ci l’a chopé dans une boutique de fast-fashion en pensant que c’était joli), bref, le Métal c’est une grande communauté de fans qui continue de partager cette culture incroyable et artistique. L’occasion de plonger dans l’histoire de ce genre aux sous-genres… Les sens en éveil D’emblée, le décor est planté. Dès le guichet, on plonge dans l’univers. L’expérience immersive de l’exposition débute avec LA définition du Métal. Car oui, on n’a beau être adepte, l’intérêt d’une expo est de faire découvrir au plus grand nombre. Un gigantesque mur d’amplis Marshall nous accueille dans le noir, une lumière tamisée parfaitement ajustée permet de profiter des œuvres (car oui, ce sont des œuvres ! ) en toute liberté au rythme des riffs des guitares qui émanent des différentes salles. Chaque partie suit l’évolution du genre. De ses débuts avec les Black Sabbath, Led Zeppelin et Deep Purple. Trois superbes lives ouvrent l’exposition avant de s’immiscer dans les années 70 et 80. Affiches, disques, costumes, guitares…. La déconnexion est parfaite. Car écouter ne dit pas savoir. On apprend des anecdotes, des processus de création artistique, bref un mélange fascinant qui permet à toutes et à tous de comprendre l’histoire, ceux qui ont fait l’histoire : montrer comment ce genre souvent considéré comme une contre-culture (on a tous déjà eu des superbes remarques sur nos choix musicaux, saura qui saura)  mais dites-vous que le Métal a été puisé dans des œuvres classiques ! Oui oui, Baudelaire n’a qu’à bien se tenir ! Si on vous dit que Iron Maiden avec « To Dame a land » s’est inspiré du thème d’Asturias d’Isaac Albéniz, la reprise du Carmina Burana de Carl Off par Therion (on vous laisse écouter). Que ce soit dans les pochettes d’albums, la rythmique ou encore l’identité artistique, les groupes de Métal revisitent en choquant, pour nous faire réfléchir sur notre société. Car ouais, le rock c’est ça avant tout. Des objets uniques et des sous-genres Peintures classiques de reprises sur des pochettes de disques, masques de scène inspirés de la mythologie, la guillotine d’Alice Cooper, la guitare de Tony iommi (Black Sabbath), la basse de Roger Glover (Deep Purple), la basse de Lemmy Kilmister (Motörhead) ou la reconstitution d’un salon de métalleux avec du merch qu’on piquerait bien… Rien ne manque à l’appel ! L’exposition permet d’en apprendre davantage sur les différents genres de Métal. L’attrait inédit de l’expo ? La mise en avant des sous-genres qui, comme les autres pends musicaux, le Métal a fait naître plusieurs dizaines de sous-genres : heavy metal, hardcore, thrash, death, black metal, rap metal… De Architects en passant par Linkin Park à Landmvrks, les groupes plus « jeunes » sont également mis à l’honneur. Une portée mondiale qui permet à chacun de découvrir des artistes dans les 4 coins du globe. On se promène dans les salles en sifflotant et on termine la visite par une immersion totale (presque en 360 degrés) avec un live du Hellfest où pogos, circle pit et wall of death sont de mise. Ça donne envie de rentrer dans l’écran. Tu veux t’immerger ? Chope un billet par ici : Rédaction : Coline Lefèvre

  • Le Trabendo enflammé par PVRIS et Scene Queen

    Vendredi 10 mai, le groupe Pvris et Scene Queen étaient à Paris pour une soirée sold out 1h avant l’ouverture des portes ! Scene Queen La Barbie metalleuse Hannah Collins ouvrait la soirée en beauté ! Originaire de l’Ohio cette nana envoie ! Car ouais, sous ses airs de princesse sortie d’une maison de poupées (à quelques tatouages et piercing près, nous sommes très loin des clichés) toute de rose vêtue, la chanteuse de 27 ans c’est un sacré numéro ! Un univers complètement décalé qui pourrait effrayer les adeptes du métalcore, et beh c’est une GRANDE surprise ! Avec son projet Scene Queen, la fan du pink-punk offre des morceaux iconiques mêlant quelques accents râpés à de gros riffs de guitare (même du scream ! Qui a dit qu’une Barbie pouvait pas crier ?) Avec ses musiciens, dont son super guitariste, la jeune femme ASSURE. Dans les textes, Scene Queen nous rappellent que le Riot Grrrl ! existe encore ! Son credo : elle déteste les groupes uniquement composés de mecs. Le bel exemple ? 18+ qui met en avant les agressions sexuelles sur mineurs dans les bus et loges lors des tournées. Ou encore Pink Rover qui inverse les rôles en insistant sur le viol…. Des messages forts, des clips déjantés… Un gros coup de cœur, une belle découverte (on pourrait presque terminer à se saper tout en rose). 1h20 de show pour PVRIS C’était la 11ème fois que PVRIS jouait à Paris (oui on fait des rimes) ! Première fois en 2015, dernière fois avec Fall Out boy en octobre dernier, Lynn Gunn et Brian MacDonald ainsi que leur batteur Danny Agosto ne nous déçoivent pas ! Après une salle bien échauffée, le groupe du Massachusetts nous a concocté un cocktail musical d’exception. Que ce soit avec des morceaux de leur dernier album Evergreen, Use Me sortit en 2020 ou bien White Noise, le duo s’est emparé d’un public bouillant (dans tous les sens du terme, avec pratiquement 27 degrés à l’extérieur, on vous laisse imaginer la température du Trabendo). Que ce soit avec « Animal » ; « Fire » ; « My House » ; « Hallucinations »  ou encore « Take My Nirvana » Lynn Gunn a ensorcelé Paris avec sa voix mélodique et sa guitare ! Petite surprise : les deux nouveaux morceaux de Oil & Water en exclusivité ! Pendant plus d’une heure les titres ont défilé avec une énergie folle ! Moment inédit, Lynn Gunn s’est même  absentée quelques minutes pour aller aux toilettes « Ce n’est pas professionnel si je vais rapidement faire pipi » Ce sont 24 chansons qui ont été interprétées pour le plus grand plaisir des adeptes du groupe !  La cerise sur le gâteau ?  Lynn Gunn invite Hannah Collins sur scène à la rejoindre pour chanter un refrain du morceau de clôture, “GODDESS” ! Un pur bonheur ! Rédaction : Coline Lefèvre

  • On était au Eras Tour samedi !

    Plus de 4 heures de show, c’était ce qu’attendaient les 180 000 spectateurs des 4 soirées Parisiennes de la tournée Européenne de Taylor Swift et Paramore. Un spectacle incroyable qu’on a suivi samedi 11 mai. On vous raconte. C’était l’ÉVÉNEMENT de la semaine. La star mondiale Taylor Swift est revenue en France pour la première fois depuis 2011 ! Un show d’exception avec en première partie le groupe de rock Paramore, qui n’est pas venu en France depuis 2018 ! Paillettes et bracelets 14h, la file d’attente était déjà conséquente aux abords de l’arche de la Défense. Dans la queue, les couleurs et les paillettes reflètent avec le soleil. Car ouais, les fans de Taylor se donnent. Nos baskets, jean /t-shirt étaient éblouis par tant que tenues originales et colorés. Si la pluie s’est arrêtée pendant les 4 jours, la file d’attente sous le cagnard était rude. Certains avec des couvertures de survie pour se faire de l’ombre, d’autres faisaient avec les moyens du bord. Pour s’occuper, la tradition ne manque pas à la règle, les fameux bracelets d’amitié (tiré de la chanson You're On Your Own, Kid de l’album Midnights) étaient en pleine confection. Jusqu’à 16h, les premiers mouvement commençaient jusqu’à atteindre sa porte d’entrée. Au bout d’une petite heure, la salle ouvrait ses portes. Dans la fosse, les fans de Taylor savent : la reine de la pop se place sur le diamant de la scène. Paramore, 45 minutes mémorables 18h45, après avoir reçu quelques bracelets jetés par les fans autour de nous, Paramore entre en scène. Et quelle claque ! Une arrivée simple mais plus qu’efficace, l’écran s’illumine avec les lettres du groupe P A R A M O R E et puis, l’intro d’Hard Times retentit dans tout l’aréna. Ce groupe, c’est un parfait caviar pour une première partie, tous avec les sourires aux lèvres, musiciens et membres du trio s’éclatent sur scène et amènent le public avec eux. Hayley Williams, la chanteuse, est une bombe électrique ! Avec son T-shirt des Talking Heads (quoi de mieux que de jouer leur reprise Burning down the house dans cette tenue ! )  et son collant rouge, la mini Debbie Harry joue avec ses partenaires de scène à chaque titre. Le groupe a-t-il souhaité faire son mini ERAS Tour ? Car dans la setlist, presque l’intégralité des eras du groupe y figure ! On a retrouvé du Riot avec That’s What’s you Get, du Self titled album avec Still Into you et Ain’t Fun, du This is Why , After Laughter avec Caught in the Middle et Brand New Eyes avec Brick By Boring Brick. Coup de coeur pour la performance de The Only Exception où Taylor York (le guitariste) et Hayley se sont avancés au bout de la scène pour interpréter ensemble ce titre mémorable du groupe. À l’image de Taylor Swift, une chanson surprise était interprétée chaque soir, le samedi, c’était Forgiveness ! Un choix étonnant mais tellement puissant ! Entre pas de danse et headbanging Paramore s’est imposé à la hauteur de sa qualité musicale (ils n’ont pas 5 Grammys pour rien) dans une aréna bondée où le rock n’était pas au cœur des playlists et pourtant plus d’un a accroché (malgré quelques réticents, bon on ne peut pas avoir tous les mêmes goûts me diriez-vous …) ! Bref, on s’en souviendra pour toujours… Taylor Swift, un show à l’Américaine 20h, la chanteuse entre en scène avec ses danseurs, une scénographie unique et spectaculaire pour symboliser l’ensemble de ses 11 albums ! Dans la fournaise de la Défense Arena, les cris stridents ont fait bouger les murs. Petits et grands, certains voyaient leur idole pour la première fois, d’autres la suivent à chaque tournée… Une émulsion, une hystérie pour vivre le moment présent. Pendant pratiquement 3h20, la reine de la pop a déroulé sous son micro 45 chansons devant les 45 000 personnes qui ont réservé leur soirée pour assister à ce spectacle à l’américaine (dont 26 % composé d’Américains ! )  Tout au long de son show, au fil des chapitres musicaux, la star change de look en un claquement de doigt. Des tenues scintillantes signées par de grands créateurs ! Sur la scène, on retrouve des éléments de décors gigantesques à l’image de la cabane de Folklore. Du feu, des étincelles, des confettis… Pour la sortie de son dernier album «The Tortured Poets Departement », la setlist a légèrement était modifiée avec quelques titres (pas encore bien connu des fans qui étaient peu dans la fosse gauche à chanter). On a assisté à l’évolution de l’artiste tout au long de ces 3 heures, de son époque country, romantique à des tableaux scéniques mettant en scène sa prise de pouvoir, sa libération des carcans… L’euphorie était à son comble quand l’artiste a chanté ses chansons surprises Hey Stephen à la guitare et Maroon au piano. Bref, qu’on soit fan ou pas de l’artiste, c’est clairement quelque chose à vivre, la vitalité et l’énergie de Taylor Swift pendant autant de temps sur scène sont incroyables, les musiciens jouent à la perfection et les danseurs s’approprient le public tout au long du set. Coup de coeur pour les 10 minutes de All too Well, un moment suspendu dans le temps, la chanteuse seule avec sa guitare, une parfaite connexion qu’elle jouera de nouveau avec ses amis de Paramore à Lyon les 2 et 3 juin prochains. Rédaction Coline Lefèvre

  • Le producteur Steve Albini est mort à l’âge de 61 ans

    Des Pixies à Nirvana en passant par Pj Harvey, le producteur a signé de nombreux albums mythiques ! Derrière les grands, il y a aussi des grands ! Un coup dur en ce 8 mai dans le monde de la musique. Une crise cardiaque a emporté Steve Albini, le grand producteur de rock indépendant était de ceux qui était des grands. In utero, Rid of Me ou encore Surfer Rosa Steve Albini a grandi dans le Montana, à ses 20 ans, il monte un projet musical sous le nom de Big Black. Également guitariste et chanteur du groupe Shellac fondé en 1992. (Un album et une tournée était d’ailleurs planifiés pour la semaine prochaine…) Son intransigeance faisait de lui une icône du punk. Considéré comme le gourou de la production "noise", Steve Albini préférait le terme d'"ingénieur du son" plutôt que « producteur ». Avec son studio d’enregistrement basé à Chicago « Electrical Audio, la magie opérait à la baguette de ce sorcier des platines et consoles. Il signera notamment le In Utero de Nirvana (1993) ; Surfer Rosa des Pixies (1988), Rid of Me de PJ Harvey (1993), et des dizaines de disques des Breeders aux Stooges, de Jesus Lizard à Neurosis… Bref, un dieu qui emporte avec lui un talent que nul n’égalera. Rédaction : Coline Lefèvre

  • Eras Tour : 180 000 personnes en 4 jours à La Défense Arena !

    Taylor Swift et le groupe Paramore sont de sortie à Paris pour le début de la tournée Européenne ! Début demain soir ! Plus d’un milliard de dollars de billets a été écoulé l’an dernier aux USA pour le début de la tournée "The Eras Tour" de la star Américaine Taylor Swift. Les 9,10,11 et 12 mai, c’est dans notre pays que la chanteuse se produira avec en première partie le groupe de rock Paramore ! Plus de 180 000 personnes sont attendues ! Une jauge augmentée Plus de 4h (première partie comprise), c’est ce qu’attend les chanceux qui ont réussi à obtenir une place pour l’une des 4 dates parisiennes. Après les Etats-Unis, l’Asie, l’Australie, c’est au tour de l’Europe de profiter de ce spectacle incroyable. Retraçant les dix albums de l’artiste depuis 2006, de sa période country, folk et pop, ce show exceptionnel se fera devant 45 000 personnes par jour dans la salle couverte la plus grande d’Europe : Paris La Défense Arena ! Si à l’origine les concerts devaient accueillir 40 000 spectateurs, la jauge a été significativement augmentée après deux remises en vente (plus chaotiques) sur Ticketmaster ces derniers jours. (Sorry pour celles et ceux qui n’ont pas d’accès privilégié, seuls les codes «fan » permettaient d’acheter des billets). Il y a quelques semaines la star de 34 ans a sorti son 11e opus, "The Tortured Poets Department". Ce sont plus d’ 1,4 million d’exemplaires qui se sont écoulés le premier jour et des milliards d’écoutes sur les plateformes de streaming ! Un buzz mondial qui sera à l’honneur lors des 4 soirées ! Le retour de Paramore en France ! Certains viendront pour Taylor, d’autres pour le groupe qui a marqué leur enfance et adolescence : Paramore (et puis une grande majorité pour les deux ) ! La dernière apparition du groupe de punk-rock venu de Nashville date d’il y a presque 8 ans ! C’était à l’Olympia que le groupe avait signé son dernier concert à Paris. Depuis, l’eau a coulé sous les ponts et Paramore a fait du chemin ! Car oui, cela fait 21 ans que ces potes font de la musique ! Hayley Williams, Taylor York et Zac Farro, accompagnés de leurs autres musiciens  offriront un set d’environ 40 minutes (pour le moment, successible d’évoluer)! La chanteuse, Hayley, est une grande amie de Taylor. Elles se sont rencontrées en 2008 lors de la cérémonie des Grammy ! Car oui, Paramore détient 5 Grammys Awards dont cette année pour le meilleur Album Rock avec « This is Why » sorti en 2023 ! Paramore devient le premier groupe à remporter cette catégorie en ayant une femme à sa tête ! L'année dernière, Paramore et Taylor Swift ont collaboré sur la chanson «Castles Crumbling» de «Speak Now (Taylor's Version)». Cette tournée, c’est aussi un nouveau départ pour le groupe qui a terminé son contrat avec Atlantic Record en fin d’année dernière. Une nouvelle ère chez les Français ! « C’est comme ça » me dirait-on ! Suivez le concert du 11 mai avec TST Radio ! Rédaction : Coline Lefèvre

  • The Runaways ces femmes qui ont pris le pouvoir du rock féminin !

    Peu le savent, mais Joan Jett n’a pas toujours été solo. En 1975, c’est avec les Runaways qu’elle commence son aventure musicale ! Un groupe 100% composé de nanas ! 1975, Joan Marie Larkin déménage à Hollywood. L’adolescente, fan de rock fait de la guitare depuis son jeune âge. Dans sa tête, l’idée de fonder un groupe se dessine. Sandy West, une jeune batteuse fait la rencontre du producteur Kim Fowley. Après quelques échanges, il lui file le numéro de celle qui deviendra Joan Jett. Joan et Sandy se rencontrent peu de temps après : une synergie se crée entre elles, The Runaways est en train de naitre. Les deux filles jouent par la suite pour Fowley, qui les aide à trouver d'autres musiciennes pour compléter le groupe. Au début, c’est Joan qui chante. Mais la nécessité de trouver une chanteuse qui ne joue pas d’instrument est de plus en plus fort. Joan et Sandy produisent toutes les deux une musique qui sera la signature des Runaways : Cherry Bomb. Une ascension à grande vitesse Et c’est à ce moment que Fowley invite Cherie Currie, une jeune de 16 ans à passer une audition sur le morceau. La magie apparaît et Currie devient l’icône du groupe en 1976. Jackie Fox, guitariste soliste et Michael Steele bassiste rejoignent peu après la formation. Kim Fowley leur décroche un gros contrat chez Mercury Records et elles enregistrent leur premier album éponyme dans la foulée. Un mélange de Glam rock à l’aube du mouvement Riot GRRRL ! 10 titres iconiques dont le célèbre single. Nigel Harrison, futur bassiste de Blondie, va d’ailleurs jouer à la place de Jackie Fox. Le groupe entame une tournée dans tout le pays juste après la sortie. Les Runaways c’est trash, c’est provocant. Un groupe de nanas avec peu de tissu sur une scène dans les années 70, c’est genre, pas normal aux yeux du grand public. Et pourtant, ce sont les pionnières, celles qui ont tout chamboulé. Elles se font une renommée sur la scène punk et rencontrent les plus grands de ce monde. L’histoire aurait pu bien terminer. Mais les enguelades à répétion entres les filles commençaient à faire trembler les murs. Elles sortent 3 autres albums avant de terminer le livre du groupe à cause d’un désaccord de genre musical. Finalement, le groupe effectue son dernier concert au réveillon du Nouvel an 1978 au Cow Palace, près de San Francisco et se sépare officiellement en avril 1979. Toutes les nanas continueront leur route dans des carrières solo. Tout comme Joan Jett qui deviendra une référence du rock féminin à travers le monde entier. Rédaction : Coline Lefèvre

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