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  • We Love Green 2026 : programmation du 5 au 7 juin au Bois de Vincennes !

    Préparez vos tote bags, vos gourdes et votre plus beau déhanché durable : We Love Green lève enfin le voile sur sa programmation 2026… et autant dire que la forêt du Bois de Vincennes risque de connaître quelques secousses sismiques. Cette année encore, le festival prouve qu’on peut faire rimer éthique, écologie, artistes monstrueux et fête solaire le tout sans sacrifier un brin de fun.   VENDREDI 5 JUIN — Une entrée en matière qui claque comme une turbine solaire Évidemment, Gorillaz en tête d’affiche, c’est déjà un gage d’utopie musicale : le groupe revient avec son pour transformer la clairière en ville imaginaire. À leurs côtés, la plume de Little Simz, l’élégance littéraire de Feu! Chatterton, la soul de Dijon et Sébastien Tellier. Côté dancefloor futuriste : ¥ØU$UK€ ¥UK1MAT$U, Jim Legaxcy, la techno incisive de DJ Gigola et Sudan Archives. On finira avec Tatyana Jane. SAMEDI 6 JUIN — Pop mutante, héroïnes modernes et rave sentimentale La journée commence avec la pop de Theodora, mais très vite, le ton monte : Addison Rae, débarque pour prouver que le futur de la musique peut être à la fois léger, pailleté et revendicatif. Et puis… Hayley Williams.Oui, LA  Hayley Williams. Avant-garde emo, muse de toute une génération, activiste affirmée, référence féministe qui a fait de sa voix une arme massive d’émotions durables. On nous souffle que son passage à We Love Green sera pensé comme une performance cathartique, éco-consciente, et résolument électrique un moment qui pourrait bien devenir le souvenir de cette édition. Le samedi continue façon montagnes russes : l’indie de Mac DeMarco, le cristal électronique d’Oklou, KI/KI, Overmono, DJ Heartstring, Marguerite, LB aka Labat, NES, Jeune Morty et Toccororo.Un marathon nocturne à faible empreinte carbone. DIMANCHE 7 JUIN — Le bouquet final. Pour le dimanche, We Love Green a décidé de frapper un grand coup : The xx qui s’annonce déjà comme un moment suspendu dans la canopée . Le tout accompagné de Charlotte Cardin, du retour de Disiz, des séismes techno de Charlotte de Witte, et des grooves de Dom Dolla. L’émotion brute viendra d’Ethel Cain, Marina, Kettama et Rusowsky, avant un Bambounou B2B HAAi qui promet d’être l’un des sets les plus turbulents du week-end. Et pour conclure : Ninajirachi, présentée deux fois dans la prog probablement parce qu’elle compte bien jouer deux fois dans vos cerveaux !   Un festival qui n’oublie pas sa mission : l’écologie d’abord We Love Green ne se contente pas de programmer des artistes visionnaires : le festival multiplie les innovations zéro déchet, repense sa logistique pour réduire son empreinte carbone, met en avant une restauration durable et fait de sa scène un espace d’expression engagé. La musique se vit, se danse… et se pense autrement. Un line-up qui refuse le tiède, un engagement écologique qui ne faiblit pas, un décor naturel qui donne envie de vivre pieds nus tout le week-end. Rendez-vous du 5 au 7 juin 2026 dans le bois le plus vibrant de France.Mise en vente des billets jeudi 11 décembre ! Et n’oubliez pas : venir, c’est bien. Venir en vélo réparable et avec une gourde recyclée, c’est encore mieux.  Rédaction : Coline Lefèvre

  • Les Tatas Fripées : un lieu vital pour le quartier, aujourd’hui menacé financièrement

    Nées en 2021, Les Tatas Fripées  se sont imposées comme l’un des lieux alternatifs les plus vivants de Rouen : friperie solidaire, café associatif, ateliers gratuits, actions sociales, soirées culturelles… Un véritable refuge pour les habitants du quartier Croix-de-Pierre. Mais derrière l’énergie et la générosité, la structure traverse aujourd’hui une crise financière sévère . En pleine participation au festival de l’ESS, Pauline, coordinatrice du projet, nous alerte : « Sauver l’association, c’est notre plus gros projet aujourd’hui. » Un appel à l’aide qui souligne l’importance de ce lieu unique — et la fragilité des initiatives solidaires qui irriguent nos territoires. Interview – Pauline, Les Tatas Fripées Corentin :  Est-ce que tu peux nous présenter Les Tatas Fripées ? Pauline :  L’association existe depuis avril 2021. On a ouvert un café associatif–friperie rue Saint-Vivien, à la Croix-de-Pierre. Là-bas, il se passe plein de choses : concerts, jams, bingo, karaoké, soirées jeux, cafés des langues… On organise aussi des ateliers pour adultes et enfants. Tout est gratuit ou à prix libre. Corentin :  Et la friperie ? Pauline :  C’est une friperie solidaire : les prix sont bas et surtout fixes. Tous les pantalons sont à 8 €, les manteaux à 10 €. La marque ne change rien : tout le monde peut s’habiller de la même manière chez nous, et ça, on y tient. Corentin :  Vous faites aussi beaucoup d’actions discrètes… Pauline :  Oui, on distribue des vêtements aux personnes très précaires, parfois en grande rue. On propose des ateliers pour elles. On mène aussi des actions auprès des seniors pour lutter contre l’isolement. On essaie vraiment d’agir pour tout le monde. Corentin :  On pourrait presque parler d’un tiers-lieu. Pauline :  Je préfère “lieu alternatif”, mais l’idée est là : c’est un espace ouvert, très diversifié. Corentin :  Avec tout ça, vous êtes nombreux ? Pauline :  Le CA fonctionne en collégiale, avec sept co-président·es. Je suis salariée, et on a environ 60 bénévoles. Pas 60 présents en même temps, bien sûr : chacun donne en fonction de son temps et de ses possibilités. Mais cette diversité rend le lieu vivant et à l’image des gens du quartier. Corentin :  Est-ce que vous avez des projets à mettre en avant ? Pauline :  Sauver l’association… Elle va très mal financièrement. Comme beaucoup malheureusement. On a lancé une tombola solidaire , avec un ticket à 4 €. On a plein de super lots : bons chez des cavistes, réparation de vélo, tatouages, restos… L’argent récolté doit nous permettre de passer l’hiver et de réfléchir à un modèle plus viable. Corentin :  On vous souhaite bon courage. Comment peut-on soutenir ? Pauline :  Déjà en venant au café, en participant au lieu. Le soutien n’est pas que financier : un like, un partage, ça compte aussi. On est présents sous Les Tatas Fripées  ou Les Tatas Fripées Rouen . Corentin :  Merci Pauline. Pauline :  Merci à toi. Infos pratiques 📍 Les Tatas Fripées : Café associatif & friperie solidaire Rue Saint-Vivien – Quartier Croix-de-Pierre, Rouen 🎟️ Tombola solidaire en cours Ticket : 4 € Lots : tatouages, restos, cavistes, vélo, livres… 💬 Soutenir l’association : Venir boire un café ou participer aux ateliers Acheter en friperie Relayer sur les réseaux : Les Tatas Fripées / Les Tatas Fripées Rouen

  • Festival Les Ludiques : trois jours pour jouer en famille à Port-Jérôme-sur-Seine

    À l’approche des fêtes, Port-Jérôme-sur-Seine s’apprête une nouvelle fois à se transformer en véritable terrain de jeu. Pour sa 19ᵉ édition, le festival Les Ludiques  revient à L’Arcade avec une ambition intacte : rassembler toutes les générations autour du plaisir de jouer. Escape game, jeux vidéo dernière génération, réalité virtuelle, jeux de société, animations… Tout est pensé pour que chacun trouve sa part de fun, des tout-petits aux grands-parents. Interview – Sébastien Mascaux, directeur de L’Arcade Sylvain :  Salut à tous, on est à L’Arcade à Port-Jérôme-sur-Seine pour le festival Les Ludiques, et on a la chance d’être avec Sébastien Mascaux, le directeur de la structure. Bonjour Sébastien, ça va ? Sébastien :  Bonjour Sylvain, ça va bien, merci. Sylvain :  Les Ludiques, est-ce que tu peux nous en parler ? Sébastien :  Les Ludiques, c’est un festival du jeu qui existe depuis 19 ans à Port-Jérôme-sur-Seine. C’est un événement gratuit, qui se déroulera les 12, 13 et 14 décembre. Il est entièrement axé autour du jeu, sous toutes ses formes, et ouvert à toute la famille. Sylvain :  Donc parents, enfants, même séparément, tout le monde peut y trouver son compte ? Sébastien :  Exactement. L’objectif prioritaire des Ludiques, c’est de créer du lien entre toutes les générations. On a 2 000 m² répartis en plusieurs secteurs, de la petite enfance au public plus âgé Sylvain :  Donc grands-parents, emmenez vos petits-enfants ? Sébastien :  Oui, tout à fait. Vous trouverez de quoi vous amuser : spectacles, quiz, escalade, bowling, jeux de société, jeux vidéo… Il y en a pour tous les goûts. Sylvain :  Jeux traditionnels, escape game, jeux vidéo… Sébastien :  Oui, et l’escape game est la grande nouveauté de 2025. On n’en avait jamais proposé jusqu’ici. On aura une pièce dédiée, et notre salle de spectacle sera complètement réaménagée autour du jeu vidéo dernière génération, de la réalité virtuelle, des jeux de fête foraine, des consoles récentes… Dans d’autres salles, ce sont les jeux de société qui seront mis en avant, animés par la ludothèque de Port-Jérôme-sur-Seine. Sylvain :  Et du côté des horaires ? Sébastien :  Le vendredi, ouverture de 18h à minuit.Le samedi : 14h à minuit.Le dimanche : 14h à 18h. Et un espace de restauration sera ouvert tout au long du week-end. Sylvain :  Parfait, vous savez donc où aller juste avant Noël, en famille ou entre amis. Les Ludiques, c’est à L’Arcade les 12, 13 et 14 décembre. Sébastien :  Exactement, et c’est gratuit ! Sylvain :  Merci Sébastien ! Sébastien :  Merci Sylvain, à bientôt. Infos pratiques 📍 Festival Les Ludiques L’Arcade – Port-Jérôme-sur-Seine 📅 12, 13 et 14 décembre Vendredi : 18h – 00h Samedi : 14h – 00h Dimanche : 14h – 18h 🎟️ Entrée gratuite 🍔 Restauration sur place 👉 Festival ouvert à tous, de la petite enfance aux adultes.

  • Une nouvelle maison d'édition à Rouen, l'association Madesoso

    À l’occasion du Festival de l’ESS, nous avons rencontré Jean-Marc, fondateur de l’association Madesoso, une maison d’édition pas comme les autres. Première participation au Festival de l’ESS ? Jean-Marc : Oui, c’est notre première fois ! Nous faisons partie de la session des Catapultés de cette année. Je tiens à préciser que nous avons été sélectionnés via l'appel à projets ESS : aucun piston, aucun parachutage, simplement notre dossier. Pouvez-vous présenter Madesoso en quelques mots ? Jean-Marc : Madesoso est une maison d’édition sociale et solidaire. Le projet est né de mon expérience personnelle : en tant qu’auteur, je n’ai pas trouvé de maison d’édition pour mes romans, alors je me suis auto-édité. Dans l’édition “classique”, une maison reçoit entre 5 000 et 6 000 manuscrits par an… pour n’en publier qu’un ou deux. Nous, nous voulons faire l’inverse : permettre à un maximum de personnes d’être publiées, même pour une diffusion très modeste, parfois simplement familiale. Nous organisons aussi des ateliers d’écriture, dont un sur le festival aujourd’hui, et nous accompagnons des projets d’auteurs débutants. Vous travaillez également avec la ville de Val-de-Reuil ? Jean-Marc : Oui. La ville organise un concours de nouvelles, dont je suis le président du jury. Nous avons créé un prix spécial pour les auteurs auto-édités : le Prix de l’Élan solidaire. Le·la lauréat·e bénéficiera d’un suivi complet pour l’accompagnement et l’édition de son livre selon notre démarche solidaire. Combien de livres avez-vous publié pour le moment ? Jean-Marc : Pour l’instant, deux, les miens. Il faut bien commencer quelque part ! L’année 2026 sera notre preuve de concept : nous accompagnerons entre 10 et 15 auteurs, ce qui est déjà beaucoup pour une première année. Cela nous permettra d’étoffer notre catalogue et de tester notre organisation. Votre fonctionnement est très tourné vers la solidarité. Comment cela se concrétise-t-il ? Jean-Marc : Les auteurs publiés par Madesoso gardent leurs droits d’auteur, ce qui est important. Nous travaillons aussi sur une monnaie interne, les plumes. L’idée : des personnes qui n’ont pas beaucoup de moyens peuvent nous aider à diffuser les livres ; en échange, elles bénéficient d’un appui pour développer leur propre projet d’écriture. C’est un modèle imaginé pour rester cohérent avec les valeurs sociales et solidaires. Sinon, on serait une maison d’édition classique, et ce n’est pas notre but ! Où peut-on suivre votre projet ? Jean-Marc : En tapant Madesoso.fr . Le site est encore simple, surtout informatif, avec notre charte, nos projets, et les bases de ce que nous mettons en place. Il évoluera prochainement pour permettre aux auteurs de s’inscrire et pour proposer une véritable bibliothèque. Quel rôle a joué le dispositif Katapult dans votre lancement ? Jean-Marc : Nous sommes quatre dans l’association, et nous avions prévu de lancer le projet sur deux ou trois ans. Katapult a été un accélérateur incroyable : il a vraiment donné un coup de boost et nous a permis d’avancer beaucoup plus vite.

  • Idées cadeaux alternatifs : le Noël rock & métal 2025

    Si tu veux offrir quelque chose qui claque, qui hurle “c’est moi qui ai les meilleurs cadeaux sous le sapin” , voici la sélection ultime de Noël 2025.   Chaque année, les mêmes questions reviennent : qu’offrir à quelqu’un qui possède déjà six mugs, trois plaids et une bougie qui sent la cannelle agressive ? Cette fois, pas de pièges : on laisse tomber les cadeaux sages et on s’attaque à un terrain beaucoup plus stylé — celui des cadeaux rock, métal et alternatifs. 1. Vinyles & éditions limitées : le Graal des fans Rien ne bat un bon vinyle édition limitée, surtout quand il s’agit de rock ou de métal. Quelques pépites 2025 : •              Stryper – The Greatest Gift of All (vinyle spécial Noël) •              Punk Goes Christmas – 2025 Reissue (vinyle “green smoke”) •              The Pretty Reckless – EP de Noël (édition collector) •              Rééditions anniversaires de classiques (Black Sabbath, Metallica, Nirvana, The Misfits… selon les sorties de fin d’année) Bonne idée : offrir un vinyle accompagné d’un cadre mural pour exposer la pochette comme une œuvre d’art. (Attention à protéger ton précieux avec une pochette transparente !!!)   2. Box metal / rock personnalisées Offrir une box personnalisée, c’est l’assurance de faire mouche : •              médiators gravés, picks signatures •              cassettes revival (si la personne aime le vintage) •              chaussettes rock (oui, ça existe et c’est génial) •              bracelets en cuir •              patchs et pins de groupes cultes •              mini-figurines Funko Pop de musiciens    3. Casques & enceintes pour écouter… FORT Le rock et le métal se savourent rarement en chuchotant.Offrir du bon matériel audio, c’est offrir une vie meilleure : casques circum-auraux à isolation pour apprécier les solos de guitare comme il faut •              enceintes Bluetooth puissantes •              amplis casque pour audiophiles Bonus rock sur Spotify : ajouter une playlist personnalisée “Noël brutal / Alternatif” faite maison.     4. Merch officiel : toujours une valeur sûre Si la personne aime un groupe, elle l’affiche : •              hoodies de tournée •              t-shirts à design rétro (Iron Maiden, Ghost, AC/DC, Linking Park, bref y’en a beaucoup trop…) •              bonnet ou beanie du groupe •              posters numérotés •              écharpes ou foulards (eh oui, même les metalheads ont froid) Astuce : les sites de merch proposent souvent des éditions “ugly Christmas sweater”… version métal.  5. Petit matériel pour musiciens Pour les guitaristes, bassistes, batteurs ou chanteurs en herbe, un petit accessoire bien choisi fait toujours plaisir. •              pédales d’effet (overdrive, fuzz, mini-pédales pas trop chères) •              sangles décorées •              accordeurs clip •              cordes haut de gamme •              baguettes de batterie personnalisées La version luxe :  offrir une pédale signature (Kirk Hammett, Nita Strauss, Tom Morello…).    6. Livres & BD rock/métal Les fans adorent les coulisses, les anecdotes, les archives, les galères en tournée. Recommandations : •              biographies de rockstars (Dave Grohl, Corey Taylor, Ozzy, Lzzy Hale…) •              beaux livres photos sur l’histoire du métal •              BD rock humoristiques •              journaux de bord de musiciens    7. Décoration alternative Pour un intérieur qui dit “ici on célèbre Halloween toute l’année”  : •              bougies noir mat •              lampes en forme de tête de mort •              posters sérigraphiés •              art mural métal découpé •              tapis psychédéliques •              mini-amplis décoratifs Astuce fun : offrir une boule à neige… mais version squelette ou corbeau.   8. Le cadeau ultime : des places de concert On ne va pas se mentir : offrir un concert, c’est offrir un souvenir. Et en 2025, les tournées rock/métal ne manquent pas : grandes salles, petites scènes, festivals. Petit plus : glisse les billets dans une enveloppe customisée façon “pass backstage”. C’est tout con, mais ça en jette.   Les cadeaux rock et métal, ce n’est pas juste “offrir un t-shirt noir”.C’est offrir une part de culture, d’attitude, et parfois même un peu de bruit (beaucoup de bruit). Prêt(e) à faire du sapin le spot le plus badass du salon ? Rédaction : Coline Lefèvre

  • Quand Cthulhu s’installe en Normandie : Les Chants de Tindalos

    Samedi 30 août, TST Radio a eu l’opportunité de rencontrer l’un des co-auteurs du dernier-né de ce qu’on appelle “Le Mythe” dans l’univers du jeu de rôles. Retour sur cette entrevue avec Nicolas Patout. Photos : Julien Bobée Julien B. (JB)  : Bonjour Nicolas, merci d’avoir accepté l’invitation. Peux-tu te présenter, ainsi que le reste de l’équipe ? Nicolas P. (NP)  : Bonjour, et oui je vais commencé par mon humble personne : donc moi c’est Nicolas, je suis prof dans la vie civile, et le collectif s’est créé durant le covid. À l’origine, nous sommes une bande d’amis jouant au jeu de rôles depuis l’enfance. Au moment du confinement, Damien (Simon, co-auteur, NDLR), un ami proche, travaillait au Havre, et habitait un petit logement. Avec Marie (Patout, co-autrice, NDLR), ma compagne, nous lui avons proposé de venir habiter chez nous durant cette période. Durant cette longue période, nous avons eu l’envie de faire une grande campagne pour le moment où tout cela s’arrêterait. Nous sommes partis sur l’idée de faire une campagne se déroulant sur toute une semaine. À la fin du confinement, nous avons invité nos amis pour jouer tout une semaine. Toute la problématique était surtout de la logistique, et d’autres amis nous ont aidé, que ce soit pour la mise en place, la préparation de coupures d’articles de journaux en vue de la campagne, etc… Et j’aimerais encore une fois remercier Arthur, Sammy et Benjamin qui ne pouvaient pas venir jouer, mais ont participé de cette manière. Après cette première édition, on a voulu préparer la suite l’année suivante. Nos amis nous ont fait remarquer la tonne de travail qui nous attendait, et nous ont proposé de réitérer en nous aidant avec notamment la mise en place d’une ambiance lumineuse, de la préparation de la salle de jeu, etc… Et c’est à la troisième édition, où nous étions toujours sur le système de L’Appel de Cthulhu , que nous nous sommes dits qu’il nous fallait notre propre système de jeu, et l’équipe s’est agrandie, avec notamment Benjamin qui nous a rejoint en 2021 en tant qu’illustrateur, et Paul qui est le président du collectif, et nous sommes actuellement une dizaines de personnes à travailler sur ce projet. JB : Et donc, quelle a été votre motivation pour créer Les Chants de Tindalos  ? NP  : C’est surtout l’envie de partager ce que nous faisons avec d’autres personnes. On croit vraiment qu’une partie de jdr permet de créer des souvenirs, et nous sommes dans un rapport où les meneurs de jeu travaillent toujours pas mal en amont, et paradoxalement, tout ce travail, une fois utilisé sur un scénario, disparaît d’une certaine manière. Et nos amis nous ont vraiment poussé à mettre notre travail, à Marie, David et moi, en forme, et apporter en supplément leur touche personnelle. On voit aujourd’hui ce livre comme une espèce de “lasagnes”,  où nous (les auteurs, NDLR), avons fait la première couche, et chacun a apporté sa touche. D’ailleurs, certains personnages apparaissant dans le livre sont, à l’origine, des personnages créés par les joueurs de la première édition de notre campagne. JB : À sa lecture, on se rend compte que le livre regorge d’énormément de détails et de contextes historiques. Comment vous-êtes vous organisés pour mener les recherches historiques ? NP  : D’abord, les recherches nous ont pris beaucoup de temps. La méthode a beaucoup varié, de la consultation d’ouvrages historiques de références, ou bien partir d’une page wikipédia, checker les sources et croiser les infos. Comme nous sommes plusieurs, on se relit tous entre nous pour valider ou corriger nos éléments. Nos compétences acquises durant nos cursus académiques nous ont pas mal aidé, et par exemple, cette idée d’utiliser mes recherches académiques dans le cadre du jdr m’ont permis d’éviter le décrochage (rires). JB : Vous avez fait appel au financement participatif pour votre projet, et ce dernier a été un succès. Comment expliquez-vous cette réussite, et comment l’avez-vous vécu ? NP  : Pour la réception du succès, on a crié de joie, c’était la fête. Le soir de la fin du financement, nous étions avec la communauté, et c’était la folie. Pour expliquer ce succès, je pense qu’une des choses que nous avons bien fait, c’est que nous ne sommes pas tout de suite allés au financement. On a commencé en 2023 en allant en convention avec une démo en commençant à Paris est Ludique, et nous l’avons étrennée et épurée pendant un an et demi. Ça nous a permis également de construire notre communauté, qui nous a beaucoup aidée là encore à équilibrer notre produit. Après je ne saurais pas vraiment dire “pourquoi” ça a fonctionné, et le succès est parfois un peu ingrat, à mes yeux. Des fois, tu peux avoir un produit super quali, et pourtant ça ne fonctionne pas. Le facteur chance y est probablement pour quelque chose. Mais en tout cas, c’est grâce à la communauté que ça a marché. Pour nous, ça a été un projet communautaire : on a travaillé au début à trois auteurs, et toutes les décisions sont collégiales, ce qui entraîne des frustrations, mais aussi des compromis, parfois sur un détail vraiment très précis. Et maintenant l’objectif est de rendre à la communauté ce qu’elle nous a donné, car le financement reste un risque, car tu ne sais pas quand tu seras livré, dans quelles conditions tu vas être livré, et même pour ça, on a essayé de faire un SAV pour contenter tout le monde. Et donc on veut remercier la communauté pour cette confiance qu’elle nous a accordé. JB : Une question un peu plus globale et légère : le jeu dans sa globalité a pris une place plus importante aujourd’hui au sein de notre société. Quel est votre point de vue à ce sujet ? NP  : C’est un avis personnel, mais je pense que ce qui est bien est que nous avons compris que le jeu est quelque chose de sérieux, et c’est extrêmement positif. Maintenant, j’ai parfois l’impression qu’on a tendance à privilégier une facette du jeu que je ne considère pas comme la plus porteuse qui est le côté “satisfaction immédiate et un jeu purement distractif”. Un jeu est fait pour se distraire, et si un jeu n’est pas distractif, c’est vite inintéressant. Des fois, ça m’arrive personnellement de prendre du plaisir sur une partie de Monopoly , pourtant il y a aujourd’hui beaucoup d’excellents jeux produits au 21 ème  siècle. Donc je suis assez enthousiaste, avec une forme d’”inquiétude”, pas tant liée au jeu, mais plus au fait qu’on vit une période pas très marrante. Pour le jeu, il faut garder à l’esprit que justement, ça reste un jeu, une fiction. Pour reprendre l’exemple de Cthulhu, on ne voue aucun culte aux “Dieux Sombres”. Le principal est qu’on ait toujours un enjeu, selon moi, quand on joue. Et c’est en ça que le jdr est formidable, parce que ce n’est pas qu’un lancé de dés, c’est un ensemble de sensations, de ressentis qui rendent le jeu vivant. JB : Enfin, quel est votre ou vos conseils pour débuter le jeu de rôles en général ? NP  : Je risque de me contredire, mais il ne faut pas se prendre au sérieux. Tout le monde est capable de jouer, mais il suffit de trouver sa sensibilité propre. Il y a autant de manières de jouer que de joueur, et dans tout cela, il faut savoir juste se faire plaisir. D’autre part, il faut accepter que tout ne sera pas parfait, ne pas sacraliser les règles, dans le sens où une règle ne plaît pas, on peut la jeter. Et surtout trouver l’univers qui nous convient. Mais surtout, toujours faire ou demander un retour d’expérience après une session, pour éviter les crispations et corriger peut-être certains défauts rencontrés durant la partie, c’est l’essentiel ! Je remercie la bar L’Absinthe  qui nous a gentiment donné son accord pour cette entrevue. Retrouvez Les Chants de Tindalos  sur Facebook et Instagram, ainsi que sur le site https://chantsdetindalos.fr  . Entrevue réalisée le 30 août 2025, par Julien Bobée pour TST Radio

  • "Noël version mousse normande" : pourquoi offrir de la bière artisanale normande ?

    Noël arrive à grands pas, et cette année, exit les chocolats et les chaussettes moches ! Plongez dans le monde pétillant des micro-brasseries normandes de Normandie. Entre bières artisanales audacieuses, créations éphémères et stouts dignes des Vikings, voici notre sélection 100 % locale pour offrir ou s’offrir un Noël qui mousse. À consommer avec modération… ou avec gourmandise ! Made in Normandie : la scène brassicole normande explose. En dix ans, on est passé de quelques microbrasseries à plus de 115 établissements dans la région et de plus en plus de brasseries utilisent des matières premières locales — houblon normand, malt local…Offrir une bière normande, c’est offrir une part de terroir, un savoir-faire artisanal, et une alternative ultra authentique aux classiques bières industrielles. Nos brasseries “coup de cœur” - 1989 Brewing (Seine‑Maritime) : C’est une microbrasserie installée à Saint‑Étienne‑du‑Rouvray, leur identité est très “flashy années 80/90”, ce qui ajoute un côté nostalgie très fun pour un cadeau de Noël décalé ! - Brewmaker : Brewmaker soit made in Calvados, cela reste une microbrasserie très craft et “normande” au sens large, donc ça peut valoir le détour dans une sélection plus globale des bières normandes.  Leur style : un mélange très “culture anglo-saxonne” + des recettes bien travaillées. - Scavengers Craft Beer : Scavengers est une “guilde de brasseurs nomades” basée en Normandie (Sotteville-lès-Rouen) : ils brassent en “guest” dans différentes brasseries, donc leurs bières sont souvent des éditions limitées mais certaines sont disponibles toute l’année. Leurs bières sont “élixirs légendaires”, avec des noms très immersifs (Hoppy Devil, Foggy Raccoon, Malty Boar, etc.) - Brasserie De Sutter (Eure)  :  située à Gisors, cette brasserie familiale avec des valeurs durables, une vingtaine de recettes, et des éditions limitées propose des bères intéressantes blanches, ambrées, brune… - Brasserie Ragnar (Seine‑Maritime) : située à Oissel, leur concept est viking / normand : inspiré des recettes du IXe siècle. Ils produisent des gammes variées : “Élémentaires” (simples), “Intemporelles” (aux plantes), “Indomptables” (plus complexes).    Idées de coffrets et accords cadeaux •              Coffret “Tour de Normandie”  : créer soi-même un coffret avec une bouteille ou deux de chaque brasserie ! •              Accord bière + fromage : pourquoi ne pas associer ces bières normandes à un plateau de fromages normands (camembert, pont-l’évêque) ? Les arômes se marient très bien. •              Atelier brassage : certaines microbrasseries, proposent des ateliers de brassage ou des visites — un cadeau d’expérience, ça change.   Cette année, pour Noël, offrez une bière qui a une âme, pas juste une boisson. La Normandie, avec sa filière microbrassage en plein essor, propose des bières artisanales aussi diverses qu’originales ! Rédaction : Coline Lefèvre

  • NOËL 2025 : LE ROCK DÉCORE LE SAPIN !

    Chaque année, on croit avoir tout entendu en matière de musiques de Noël : les clochettes, la pop mielleuse, les chanteurs crooners qui soufflent sur les bougies comme si c’était de l’art contemporain. Mais 2025 a décidé d’accrocher des guirlandes en acier trempé et de transformer la hotte du Père Noël en flight-case blindé. Cette année, Noël est rock, punk, emo, métal… et surtout pas sage.     Stryper ouvre la messe (électrique) Dans la catégorie “personne ne l’avait vu venir mais on est ravis”, Stryper sort son premier album de Noël : The Greatest Gift of All.C’est un mélange de foi, de fuzz et de festivités. On passe d’une version heavy de Winter Wonderland à des compositions originales qui donnent l’impression que Jésus va débarquer en Harley pour remettre les pendules à l’heure. Ce n’est pas un album, c’est une crèche amplifiée.   The Pretty Reckless : la nuit de Noël n’a jamais été aussi belle (ni aussi sombre) Taylor Momsen, après avoir incarné Cindy Lou dans Le Grinch, boucle la boucle de la manière la plus rock possible : un EP complet de Noël, sombre, sensuel, électrique. On y croise des riffs massifs, de la mélancolie à forte tension émotionnelle, et quelques clins d’œil grinçants à la magie des fêtes. Le métal symphonique met du théâtre dans les guirlandes Libretto Orchestra arrive avec un album qui ressemble à l’enfant illégitime de Nightwish, Tim Burton et un calendrier de l’Avent : Christmas Metal Tales Symphony. Histoires sombres, chœurs gothiques, orchestre dramatique…C’est un Noël qui se raconte à la lueur d’une bougie noire, avec un lutin qui tape le tempo sur un tom basse.   Le Noël des cœurs écorchés : emo & pop-punk La tradition emo-de-Noël continue de briller grâce à la réédition 2025 de Punk Goes Christmas Avec New Found Glory, Set It Off et d’autres champions de la sincérité tragique qui transforment les fêtes en journal intime. On y trouve des chants de Noël revisités façon “j’avais un cadeau mais tu es parti(e) avec”.   Punk Rock Christmas : le sapin brûle mais la fête continue Cleopatra réédite Punk Rock Christmas Vol. 2, et c’est exactement le cadeau parfait pour quiconque pense que le punk est mort : fausses notes volontaires, refrains insolents, ambiance “Noël dans un garage mal chauffé mais tellement cool”. Ce n’est pas raffiné, mais c’est l’esprit punk pur : joyeux, bordélique, vivant.   Metalcore sous la neige : August Burns Red Chaque année, le groupe transforme les chants de Noël en morceaux capables de soulever une armée de rennes dopés au breakdown. L’édition “Christmas Burns Red 2025” propose de nouveaux arrangements qui font fondre la neige par sheer brutality. On n’écoute pas, on subit — et on en redemande.   La grande tendance 2025 est claire :  le rock et ses dérivés refusent de laisser Noël aux seuls crooners et aux playlists IKEA. Entre la religiosité électrique de Stryper, la noirceur brillante de The Pretty Reckless, l’opéra métal de Libretto Orchestra et l’irrévérence punk des compilations rééditées… Noël 2025 est bruyant, émotif, théâtral — et beaucoup plus fun. Un Noël qui ne dit pas “ho-ho-ho”, mais plutôt : “un, deux, trois, quatre — ALLUMEZ LES AMPLIS !” Rédaction : Coline Lefèvre

  • "La fuite en avant", le retour explosif d’Orelsan : critique de son dernier album

    Un retour très attendu : après trois ans d’absence, Orelsan revient et nous redonne le frisson. Un album surprise sorti vendredi, trois jours après la sortie de son nouveau film "Yoroï" dans les salles de cinéma "La fuite en avant" : une introspection lucide et sincère Trois ans après " Civilisation" , Orelsan signe son grand retour avec " La Fuite en avant" , un album d’une rare intensité. Entre introspection, confession et mise à nu, le rappeur caennais nous livre une œuvre à la fois puissante et vulnérable. Il y raconte le temps qui passe, la célébrité qui pèse et la vie d’adulte qui s’impose, toujours avec cette plume sincère et brute qui fait sa signature. Un retour surprise mais longuement espéré L’attente des fans était à son comble. Depuis plusieurs mois, les rumeurs enflaient autour du rappeur, notamment après la sortie de son film " Yoroi"  ( voir notre article sur TST Radio ). Lorsque la bande originale du long-métrage a été signée par Orelsan lui-même, beaucoup y ont vu le signe avant-coureur d’un nouvel album. Ce n’est que quelques semaines avant la sortie que l’artiste a officialisé la nouvelle sur les réseaux sociaux : " La Fuite en avant"  arrive. Une triple actualité pour cette fin d’année : un film, une BO et un album. De quoi combler les fans de la première heure. Un choix artistique entre renouveau et retour aux sources Certains avaient reproché à " Civilisation"  et " Civilisation perdue"  de manquer de la patte « Orelsan », d’être trop lisses ou trop commerciaux, à l’exception du percutant L’Odeur de l’essence , unanimement salué par le public et même repris dans les médias et par certains politiques. Avec La Fuite en avant , Orelsan semble avoir entendu ces critiques. Le premier titre, Le Pacte , donne le ton : un cri du cœur, un “stop”, un “ras-le-bol”, mais aussi une acceptation — “tu l’as voulu, tu l’as eu”. Derrière cette phrase, on lit toute la complexité d’un artiste tiraillé entre passion et pression, succès et désillusion. Ce thème, celui du rapport ambivalent à la célébrité, traverse d’ailleurs tout l’album. Entre puissance et intimité Au fil des morceaux, Orelsan se livre comme rarement. Deux et demi  et Dans quelques mois  abordent ses angoisses de futur père, tandis que Boss explore la place du couple face à la notoriété. Avec Tellement d’amis , il dresse un constat lucide sur les relations qu’il a dû trier au fil des années. L’ensemble compose un album profondément intime, dans la continuité de La Fête est finie  ou d’ Épilogue . Chaque projet chez Orelsan est une étape, un chapitre de vie, un miroir de ses réflexions et de son évolution. Un hommage au Japon et à ses influences Le Japon, passion constante chez l’artiste, s’invite à nouveau dans ce projet. Un featuring avec Lilas rend hommage à Yoroi  et à la culture nippone qu’Orelsan affectionne tant. Le morceau, à mi-chemin entre bande originale et storytelling, retrace en musique l’univers du film tout en élargissant le champ de son écriture. Un “suicide social” version 2025 Avec le diptyque La Petite Voix  et Sama , Orelsan livre sans doute les morceaux les plus crus du disque. Véritable introspection, il y fait parler sa conscience, cette voix intérieure qui ressasse doutes, colère et fatigue. On y retrouve ses pensées les plus sombres, nourries par les polémiques et les critiques accumulées depuis des années. Un clash frontal, à la fois contre le public, l’industrie, l’État… et lui-même. Rarement le rappeur s’était montré aussi transparent. La rédemption d’un artiste Le morceau Épiphanie  clôt l’album comme un apaisement, dans la lignée directe de San . Après avoir tout vidé, tout crié, Orelsan fait le bilan : celui d’un homme en devenir, d’un futur père, d’un artiste conscient de ses failles. Entre mélancolie, tendresse et lucidité, il signe ici son œuvre la plus humaine. Conclusion : le retour d’un grand Avec La Fuite en avant , Orelsan retrouve l’essence de La Fête est finie  : une écriture affûtée, une production léchée et cette authenticité rare qui le distingue. Loin d’un simple retour, c’est une renaissance artistique. Et si certains doutaient encore de sa longévité, qu’ils se rassurent : entre une tournée nationale et une semaine de Bercy déjà sold out, Orelsan prouve qu’il reste une figure incontournable du rap français. Un artiste qu’on ne peut décidément pas ignorer.

  • Y’a quoi dans les bacs en octobre ?

    Un mois où tout le monde semble avoir voulu écrire « l’album qui compte ». Peut-être parce qu’on a tous l’impression que le monde brûle, et qu’il faut choisir si on danse, si on hurle, ou si on serre quelqu’un très fort. Bloom – The Light We Chase Bloom continue de mélanger gros riffs iodés et sensibilité cœur-sur-la-table. The Light We Chase sonne comme un album qui veut réapprendre à respirer après plusieurs tempêtes. Les refrains sont larges, les guitares s’étirent comme des vagues, et on retrouve ce mélange de poids émotionnel + élégance sonique qui avait fait leur réputation. Notre fav : Tongue Tied Chope le par ici :   Taylor Swift – The Life of a Show Girl Taylor qui se met en showgirl narratrice : évidemment, ça parle de spectacle, de persona, de costumes qui brillent mais qui étouffent. On sent les influences old-Hollywood, jazz lounge, cabaret moderne façon St. Vincent en velours rouge. C’est Taylor très consciente d’être Taylor. Plus personnage, moins confession brute. Une chanson semble presque écrite pour être chantée en plumes d’autruche sur une chaise. Notre fav : Tongue Tied : Eldest Daughter Chope le par ici :   Dying Wish – Flesh Stays Together Dying Wish arrive avec un album qui sonne comme : « l’amour n’est pas doux, c’est un combat à mains nues ». Un metalcore qui tape fort, mais avec des refrains qui te regardent droit dans l’âme. Production plus nette, colère plus précise, thèmes centrés sur tenir ensemble même quand ça brûle. C’est l’album que tu envoies à quelqu’un que tu aimes. Leur meilleur équilibre entre violence et vulnérabilité. Notre fav : Surrender Everything Chope le par ici :  Dayseeker – Creature in the Black Night Il y a toujours chez Dayseeker une tristesse magnifique, et ici elle passe par des atmosphères plus sombres, plus électroniques, presque cinématographiques. Les voix montent haut, très haut, genre ciel noir avec étoiles blanches qui font mal aux yeux. (Parfait album pour pleurer dans sa voiture sous un lampadaire.) Notre fav : Bloodlust Chope le par ici : Mayday Parade – Sad Le titre n’est pas sub-til. Mais le résultat n’est pas une parodie de leur passé — plutôt le constat lucide d’un groupe qui sait que la nostalgie est leur carburant. Les guitares sont un peu plus rondes, la voix un peu plus mature, mais l’ADN reste : cris du cœur, nuits sans sommeil, journaux intimes déchirés. (On devrait offrir cet album avec un paquet de mouchoirs.) Notre fav : Promises Chope le par ici : Sigrid – There’s Always More That I Could Say Sigrid revient avec ce qu’elle sait faire : l’honnêteté lumineuse. Une pop claire, sans excès, où chaque mélodie a l’air d’avoir été taillée à la main. Plus introspectif que punchy, mais d’une très belle précision émotionnelle. Notre fav : Fort Knox Chope le par ici : Hail The Sun – Cut Turn Face Back Hail The Sun continue leur exploration du « chaos parfaitement chorégraphié ». Rythmes complexes, mélodies coupantes, voix perchée entre murmure et théâtre. On a l’impression d’assister à une opéra nerveux sur l’auto-sabotage. C’est l’album pour les gens qui disent « j’adore quand la mesure change et que ça me détruit mais j’applaudis quand même ». Notre fav : I Can Tell by the Scars Chope le par ici : Octobre 2025 = un mois où l’émotion prend toute la place. Même les albums les plus lourds parlent d’attachement, de survie, de lucidité, de se tenir droit malgré la nuit. Rédaction : Coline Lefèvre

  • Top 20 des meilleurs batteurs de tous les temps

    La batterie est souvent considérée comme l’âme du groupe, capable de porter le rythme, d’innover et de marquer l’histoire de la musique. Mais quels sont les meilleurs batteurs de tous les temps ? Pour répondre à cette question, nous avons compilé un classement basé sur huit sources spécialisées , en cumulant les mentions et les rangs attribués par chacune d’elles. Méthodologie Pour établir ce Top 20 , nous avons utilisé les sources suivantes : Rolling Stone France  – classement des 100 meilleurs batteurs. Rock & Folk  – sélection des 50 plus grands batteurs de rock. Woodbrass  – Les 10 plus grands batteurs du rock. Thomann 2024  – 10 batteurs qui ont marqué l’année 2024. Féria Musica  – Meilleurs batteurs mondiaux et français. SensCritique  – Top 50 meilleurs batteurs tous styles confondus. MetalZone  – Meilleurs batteurs de Metal et Rock progressif. Superprof  – Batteurs les plus connus. Le barème de points  était le suivant : Top 10 dans une source : 10 points pour la 1ère place, 9 pour la 2ème, … jusqu’à 1 point pour la 10ème . Mention hors top 10 : 1 point . Les points sont cumulés  si un batteur apparaît dans plusieurs sources. Ainsi, ce classement reflète à la fois la popularité historique  et la reconnaissance professionnelle  des batteurs dans différents styles musicaux. Le Top 20 des meilleurs batteurs Rang Batteur Groupes / Collaborations emblématiques Score 1 John Bonham Led Zeppelin 70 2 Keith Moon The Who 55 3 Neil Peart Rush 54 4 Mike Portnoy Dream Theater, Avenged Sevenfold 52 5 Ginger Baker Cream, Blind Faith, Ginger Baker’s Air Force 51 6 Stewart Copeland The Police, solo 31 7 Dave Grohl Nirvana, Foo Fighters 30 8 Hal Blaine The Wrecking Crew (session), Beach Boys, Sinatra 28 9 Buddy Rich Jazz, Count Basie, Buddy Rich Big Band 27 10 Mitch Mitchell The Jimi Hendrix Experience 22 11 Rick Allen Def Leppard 23 12 Clyde Stubblefield James Brown 19 13 John "Jabo" Starks James Brown 19 14 Tony Williams Miles Davis, Lifetime 19 15 Travis Barker Blink-182, +44 16 16 Dave Lombardo Slayer, Fantômas 16 17 Bill Bruford Yes, King Crimson 17 18 Ringo Starr The Beatles 17 19 Phil Rudd AC/DC 13 20 Anika Nilles Solo, clinics 12 Ce classement montre une diversité de styles , allant du rock classique au métal, du jazz au funk. Les pionniers du rock classique , comme John Bonham ou Keith Moon, dominent les premières places grâce à leur influence historique et leurs performances emblématiques. Les innovateurs techniques , tels que Neil Peart et Mike Portnoy, se distinguent par leur virtuosité et leur créativité dans des styles progressifs et complexes. Les légendes du jazz et du funk , comme Buddy Rich ou Clyde Stubblefield, illustrent l’importance du groove et de l’influence sur les générations suivantes. Enfin, les artistes contemporains , comme Anika Nilles ou Travis Barker, montrent que la batterie continue d’évoluer et de marquer de nouveaux rythmes dans la culture musicale actuelle. Établir un classement des meilleurs batteurs n’est jamais simple, tant le domaine est vaste et les styles variés. En combinant plusieurs sources spécialisées et en attribuant des points selon les positions et les mentions, ce Top 20 offre une vue globale des batteurs les plus influents et les plus respectés  à travers l’histoire de la musique. Que vous soyez fan de rock, de métal, de jazz ou de funk, ces artistes sont des références incontournables  pour comprendre et apprécier la puissance de la batterie.

  • Rock, métal et frissons : la bande-son parfaite pour Halloween

    L’automne s’installe, les feuilles tombent, et les voisins ressortent leurs décorations de squelettes achetées chez Action. Toi, tu prépares ta soirée d’Halloween, et une question cruciale s’impose : que mettre dans tes oreilles pendant que les fantômes dansent et que le chat noir t’observe depuis le canapé ? Pas de panique, on t’a concocté une playlist rock et métal qui sent le soufre, la guitare saturée et la chair de poule.   Les classiques qu’on ressuscite chaque année Parce qu’Halloween sans eux, c’est comme un vampire sans cape. •              Michael Jackson – “Thriller” Oui, c’est du pop, mais avoue : personne ne résiste au solo de guitare et au rire diabolique de Vincent Price. Même ton oncle déguisé en citrouille se met à faire le moonwalk. •              AC/DC – “Highway to Hell” Le riff qui te donne envie de foncer droit vers l’enfer en roulant fenêtre ouverte. Incontournable, surtout si tu veux tester la résistance de tes enceintes. •              Alice Cooper – “Feed My Frankenstein” Le pionnier du shock rock invite son monstre préféré à dîner. Spoiler : c’est toi le plat principal. •              The Rolling Stones – “Sympathy for the Devil” Charme, classe et damnation. Mick Jagger fait danser les démons avec élégance, comme toujours. Pour ceux qui aiment quand ça hurle dans le noir Ici, on monte le volume, on éteint les lumières, et on laisse la guitare faire trembler les murs. •              Iron Maiden – “Fear of the Dark” Si tu l’écoutes dans une pièce vide, tu te mets à regarder derrière toi. À chaque. Refrain. •              Black Sabbath – “Black Sabbath” Le riff le plus lugubre de l’histoire. Si Halloween avait un générique officiel, ce serait celui-là. •              Ghost – “Square Hammer” Pop, satanique et terriblement catchy. Parfait si tu veux invoquer un démon avec style et une chorégraphie. •              Slayer – “Raining Blood” Le morceau idéal pour découper ta citrouille façon serial killer. À manier avec précaution (et un bon couteau).   Les ambiances sombres Parce qu’Halloween, ce n’est pas que du sang et des hurlements — c’est aussi une affaire de mystère, de velours noir et de mascara dégoulinant. •              Type O Negative – “Black No. 1” Pour les vampires gothiques qui portent du noir même en plein mois d’août. •              Marilyn Manson – “This Is Halloween” Reprise délicieusement dégénérée du classique de Tim Burton. Si Jack Skellington avait un groupe de métal indus, ce serait celui-là. •              Nightwish – “7 Days to the Wolves” Du symphonique, du grandiose, et assez de drama pour rivaliser avec un opéra de Dracula.    Le cimetière des nouveautés Parce que le rock ne meurt jamais (il se relève, avec un solo plus lourd). •              Motionless in White – “Werewolf” Quand Michael Jackson rencontre un loup-garou emo, ça donne un hit. •              In This Moment – “Blood” Théâtral, sensuel, et un peu inquiétant — bref, parfait pour Halloween. •              Ice Nine Kills – “Stabbing in the Dark” Inspiré par le film Halloween . Si tu cherches une bande-son pour échapper à Michael Myers, c’est celle-là. •              Ghostemane – “AI” Pour ceux qui préfèrent les monstres numériques aux zombies.   Halloween, c’est le moment où la frontière entre le monde des vivants et celui du rock’n’roll devient floue. Que tu sois du genre à hurler dans le pit ou à siroter ton cocktail sanglant dans une ambiance gothique ! Rédaction : Coline Lefèvre

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