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1189 résultats trouvés avec une recherche vide

  • Quels sont les pays qui participent à l'Eurovision ?

    Chaque année, les pays s'affrontent en musique lors du concours de l'Eurovision, un événement suivi par des millions de téléspectateurs chaque année. Mais quels sont les pays qui peuvent y participer et pourquoi des pays comme l'Australie, Israël ou encore la Turquie ont pu y participer ? Une question d'adhésion Pour comprendre les critères de sélection des pays à l'Eurovision, il faut revenir à sa création en 1956. Ce concours est une initiative de l'Union européenne de radio-télévision, qui a pour but de créer des liens entre les pays grâce à la production de contenu audiovisuel en commun. Certes liée à l'Europe, cette union ne se limite pas au pays européens et compte dans ses membres des pays affiliés, qui sont situés partout dans le monde. Ces pays affiliés sont des diffuseurs des programmes de l'UER. Ces pays sont donc conviés à participer, dont l'Australie et Israël. Dans ces deux pays, le concours est très populaire, ce qui a poussé les organisateurs à les intégrer. C'est ainsi qu'en 2015, l'Australie a pu concourir. Tous les pays membres de l'Union européenne de radio-télévision peuvent participer mais ils ne sont pas obligés. A titre d'exemple, la France a raté deux éditions en 1974 et en 1982. La liste des participants potentiels Voici la liste des différents pays autorisés à concourir à l'Eurovision : Albanie Allemagne Andorre Arménie Australie Autriche Azerbaïdjan Belgique Biélorussie Bosnie-Herzégovine Bulgarie Chypre Croatie Danemark Espagne Estonie Finlande France Géorgie Grèce Hongrie Irlande Islande Israël Italie Lettonie Lituanie Luxembourg Macédoine du Nord Malte Maroc Moldavie Monaco Monténégro Norvège Pays-Bas Pologne Portugal Roumanie Royaume-Uni Russie Saint-Marin Serbie Slovaquie Slovénie Suède Suisse Tchéquie Turquie Ukraine Lors de la finale retransmise en direct dans tous les pays diffuseurs, 26 pays s'affrontent. Certains pays sont qualifiés d'office pour la finale (France, Allemagne, Royaume Uni, Espagne, Italie et le pays hôte). Ces pays sont les membres fondateurs du concours, et sont donc directement retenus pour la finale. Les 38 autres pays doivent eux passer par une demi-finale qui désignera les 20 nations supplémentaires qui rejoindront les 6 qualifiés d'office. Si le sujet vous intéresse, n'hésitez pas à lire nos autres articles sur le sujet de l'Eurovision !

  • Normandie a enflammé la Maroquinerie !

    Quel retour ! Après deux concerts annulés, le groupe de rock tout droit venu de suède a affiché complet samedi 10 février, 24h après la sortie de leur nouvel album Dopamine ! C’est ce qu’on appelle faire sensation ! Le trio suédois se fait de plus en plus une place en France ! Formé en 2013, le groupe de rock alternatif Normandie est originaire d'Örebro, non loin de Stockholm et Oslo. En plus de porter le nom de notre région, le groupe se hisse largement dans les répertoires des adeptes du punk-rock, rock alternatif ! Et ils étaient de retour à Paris samedi dernier ! Au plus grand plaisir de la petite base de fans qui s’est constituée au fil des années. Le concert affichant complet était le premier de leur tournée Européenne et Britannique Dopamine du même nom de l’album sorti la veille ! La salle Parisienne affichait complet depuis début janvier. La tournée, annoncée en septembre 2023, a fait l’effet d’un ras de marée ! Impossible de trouver un billet de libre, aucune place en revente. On peut dire que le groupe était attendu, leur dernier passage en France date de 2019, (après trois annulations à cause de la crise sanitaire). « Paris est notre première date de la tournée, on a pas mal répété et on est enfin prêts à dévoiler l’album en live ! », lance Philip Strand le chanteur du groupe quelques minutes avant le showcase VIP qu’ils ont proposé à une trentaine de privilégiés (bon 60 euros pour assister à 30min de set). Avec une petite pause « suédoise » comme l’a indiqué Lucas Englund le bassiste. 19h, les portes s’ouvraient et la queue à l’extérieur de la salle, comme lors des soirs de concert, s’allongeait sur le trottoir. Ce fut au premier groupe Self Deceptation, du même pays que la tête d’affiche, d’entrer en scène. Du métal suédois par excellence (mais le tout en anglais) qui a fait bouger quelques têtes friandes de screams et riffs graves. Ce fut ensuite aux britanniques As December Falls et leur pop punk qui a fait headbanger les plus émos du public (on avoue avoir été un peu décoiffé de notre côté). L’album en live Sous une vague de ballons smiley, l’emblème du nouvel album, Normandie a débuté par leurs anciens titres Fight, Mission Control ou encore l’incroyable Renegade faisant trembler la Maroquinerie sous le poids des 500 personnes qui ont répondu présentes ce soir-là. Ce fut ensuite aux nouveaux sons d’avoir l’honneur de leur premier live ! Butterflies, Overdrive, Blood in the water, Ritual ou encore Colorblind… Un cocktail énergique et mélodique mêlant des instants de scream qui ne renie pas l’essence même de Normandie ! Un groupe moderne, alternatif qui fait varier leur registre musical en un seul et même morceau. Ce fut également le moment pour le trio de faire leur plus belle phrase en français au moment de Hourglass. En effet, dans le deuxième couplet on peut entendre « comme des fleurs nous fanons » ! (On les avait aider à pratiquer leur français juste avant histoire de hein) Bref, un retour en France mémorable. Plus qu’à venir à Rouen les gars ! Regardez l’interview du groupe par ici : Rédaction Coline Lefèvre

  • Claire et Rouquine font danser le Trianon Transatlantique !

    Une personnalité qui a du chien, comme dirait Thomas Breinert, pour cette première partie de Rouquine, il s’agit nul d’autre que Claire Roignant, que l’on a pu voir sous plusieurs projets, CGem, The Others notamment ! Claire n’est plus à présenter pour les locaux. Elle vient de sortir son EP qui s’appelle Jeanne 2.0 où les thèmes abordés sont engagés, comme l’alcoolisme, les violences conjugales, l’égalité femmes-hommes. Accompagnée de Déborah au clavier, débordantes d’énergies, les deux artistes nous font passer un super moment, nous avons eu le droit à Ego, Jeanne, danse avec moi, Tu bois entre autres et une reprise de foule sentimentale d’Alain Souchon, interprétée brillamment ! Que serait un concert de Claire sans un mot pour défendre la cause des femmes, mettant le doigt sur les professions dites “réservées aux hommes” où les femmes y sont invisibilisées. Profitant pour mettre en avant sa binôme, qui est elle-même ingénieur du son. C’est une prestation énergique, entre zouk, rap, et chansons françaises, Claire est à l’aise avec tout ! Photos @Fabien Jouanne https://fjouanne.myportfolio.com/ Rouquine choisit Sotteville-Lès-Rouen comme première date de sa tournée Rouquine ambiance la scène du Trianon Transatlantique, honteux de ne pas les connaître avant de les découvrir ce soir-là, je constate que les plus de 200 personnes venues applaudir Claire et Rouquine connaissent parfaitement les paroles et savent ce qu’ils font là. Ils chantent à tue- tête des titres comme “Cyborg” “Mortel” tout en trouvant l’équilibre avec leur nouvel album qui sortira le 1er mars 2024 qu’ils défendent avec succès et énergie. L’énergie en première partie de set est plus calme, posée, nous amène à partager une intimité avec les gars du groupe. Nino Vella et Sébastien Rousselet, un jeune et un moins jeune, comme ils aiment le dire, sont d’une générosité incroyable et vivent pour partager leur musique avec le public. La deuxième partie de set est beaucoup plus énergique, électro, la DA scénique est travaillée aux petits oignons avec de superbes lumières. Alors que le concert touche à sa fin, l'énergie de la salle ne faiblit pas. Pour le rappel, Rouquine offre une chanson posée, émouvante, j’ai vu des personnes pleurer dans la salle. Puis, comme pour tout le concert, les deux amis demandent au public quelle chanson ils souhaitent pour le rappel, il s’agît de Mortel qui a été scandé par toute la salle. En sortant du Trianon Transatlantique, il est clair que Rouquine a non seulement conquis le cœur de Sotteville-lès-Rouen, mais a également laissé une empreinte indélébile sur la scène musicale de Normandie. Photos @Fabien Jouanne https://fjouanne.myportfolio.com/

  • 5 rivalités légendaires entre artiste dans la musique

    L'histoire de la musique est parsemée de rivalités mémorables entre artistes, des querelles passionnées qui ont captivé les fans et alimenté les légendes. Que ce soit pour des raisons artistiques, personnelles ou professionnelles, ces rivalités ont souvent donné naissance à des moments emblématiques et ont marqué l'industrie musicale. Dans cet article, plongeons dans les rivalités légendaires qui ont façonné la musique et ont suscité des débats enflammés. The Beatles vs. The Rolling Stones L'une des « rivalités » les plus emblématiques de tous les temps a opposé les Beatles et les Rolling Stones. Les deux groupes ont dominé la scène musicale britannique dans les années 1960 et se sont souvent retrouvés en concurrence directe. Les Beatles étaient considérés comme les plus "propres sur eux" et les Rolling Stones étaient les rebelles du rock. Cette rivalité a engendré une compétition saine et a contribué à l'évolution du son du rock. A noter que cette rivalité a surtout été entretenue par les médias, les deux groupes s’entendant parfaitement bien ! Madonna vs. Whitney Houston Dans les années 1980, Madonna et Whitney Houston étaient les reines incontestées de la pop. Leur rivalité était plus une bataille de styles et d'images. Madonna, connue pour son côté provocateur, était en contraste avec l'image plus douce et glamour de Whitney Houston. Leurs succès respectifs se sont souvent retrouvés en concurrence dans les classements musicaux, créant une rivalité féroce entre les fans des deux artistes. Tupac vs. The Notorious B.I.G. L'âge d'or du hip-hop a donné naissance à une rivalité légendaire entre Tupac Shakur et The Notorious B.I.G. Les deux rappeurs étaient des figures emblématiques de la côte ouest (Tupac) et de la côte est (Biggie). Leur rivalité s'est intensifiée après des diss tracks, des insultes et des affrontements personnels. Malheureusement, cette rivalité a pris une tournure tragique avec les assassinats de Tupac en 1996 et de Biggie en 1997. Oasis vs. Blur Dans les années 1990, la scène musicale britannique était divisée entre le mouvement britpop représenté par Oasis et Blur. Les frères Gallagher d'Oasis et Damon Albarn de Blur étaient les protagonistes de cette rivalité. Leurs querelles médiatiques et la compétition pour le titre de meilleur groupe britannique ont alimenté les tabloïds et ont captivé les fans. Cette rivalité a également été marquée par une rivalité entre les classes sociales, avec Oasis représentant la classe ouvrière et Blur la classe moyenne. Taylor Swift vs. Kanye West La rivalité entre Taylor Swift et Kanye West a débuté lors des MTV Video Music Awards en 2009, lorsque Kanye a interrompu le discours de Swift. Cela a déclenché une série d'événements et de déclarations publiques qui ont alimenté leur rivalité. Leurs différends ont pris différentes formes au fil des ans, des chansons diss aux échanges sur les réseaux sociaux. Cette rivalité a divisé les fans et a attiré l'attention du monde entier. Les rivalités légendaires entre artistes dans l'histoire de la musique ont laissé une empreinte indélébile sur l'industrie et la culture populaire. Elles ont généré des tensions, inspiré des chansons et ont captivé les fans du monde entier. Malgré les querelles, ces rivalités ont également contribué à l'évolution de la musique et ont donné naissance à des moments inoubliables. Que vous soyez du côté d'un artiste ou de l'autre, il est indéniable que ces rivalités ont façonné l'histoire de la musique d'une manière unique et passionnante.

  • La Bulle littéraire d'Eulalie : Interview de Nicolas Krastev-Mckinnon pour "Orelsan, Dictionnaire crittique"

    Retrouvez l'interview de Nicolas Krastev-Mckinnon pour Orelsan, Dictionnaire critique le 22 janvier 2024. Bonjour, bonsoir à tous, bienvenue dans la petite bulle littéraire. Aujourd'hui, j'ai le plaisir d'accueillir mon premier invité téléphonique avec qui nous allons parler d'un sujet qui me tient particulièrement à cœur, comme je l'ai déjà mentionné sur le plateau. Il s'agit de l'auteur d’Orelsan, le Dictionnaire Critique. Bonsoir, Nicolas. Bonsoir. Content d'être sur TST Radio et de pouvoir discuter de ton dernier livre. Oui très heureux. Merci beaucoup de m'avoir invité. Donc, on se rejoint sur plusieurs points tous les deux, puisque c'est l'écriture et l'artiste Orelsan. Donc, c'est ton deuxième livre, puisque tu es passé d'abord par l'histoire de Damso. Et ensuite, tu as dit qu’Orelsan était un artiste qui te tenait très à cœur, ce qui t'a poussé à écrire un second livre avec lui. Oui, c'est un peu ça. En 2022, j'ai publié à compte d'auteur un livre sur Damso, une sorte d'abécédaire où j'analyse les textes du rappeur et ce qui font leur force. Comme ce livre a très bien marché et a connu un vrai succès commercial, je me suis dit qu'il fallait recommencer avec un autre artiste qui m'était cher, et Orelsan s'est imposé naturellement. D'accord. Donc, pour nos auditeurs qui nous écoutent, il s'agit d'un dictionnaire critique qui se compose comme un dictionnaire, avec plusieurs entrées suivant l'ordre alphabétique, chaque lettre représentant un thème en plus d’avoir plusieurs thèmes, présente soit des critiques sur une chanson en particulier, une personne proche de l'auteur, lui-même ou des grandes thématiques de son œuvre. Peux-tu nous dire à quel moment de ta vie Orelsan a commencé à faire partie de ta vie, ton parcours entre toi et sa musique ? J'ai toujours beaucoup écouté de rap depuis mon adolescence, connaissant de nombreux artistes et en écoutant régulièrement. Pour Orelsan, c'est surtout entre l'adolescence et l'âge adulte, comme il le dit lui-même, le passage à l'âge adulte est glissant dans les virages, et sa musique a su accompagner certains moments de ma construction personnelle. Mais c'est surtout avec l'album "Le Chant des Sirènes" que je l'ai vraiment découvert, et ensuite, évidemment, avec le livre, j'ai plongé plus profondément dans son univers au point où je le connais beaucoup mieux qu’avant. Donc, tu as un lien très fort avec lui, en tant que passionné de rap. Mais comment t'es venue l'idée d'écrire ce livre qui est un peu hors catégorie, ni biographie, ni commentaire littéraire, comment on se projeter pour faire une critique sous forme de dictionnaire d'un artiste qu’on aime ? Étant formé en littérature, j’ai fait l'École Normale Supérieure où j'ai appris la littérature et la philosophie, je me suis très tôt intéressé aux rapports entre la littérature et le hip-hop. J'ai compris que le rap était une forme de poésie à part entière, et en étant imprégné de l'univers de Damso, j'ai essayé d'écrire quelques lignes puis un livre entier sur son œuvre. L'idée du dictionnaire est venue assez naturellement, je me suis lancé un été sur Damso et maintenant c’est une sorte de marque qui est presque déposé. Je voulais rendre le livre accessible et facile à lire, tout en offrant une approche critique et respectueuse de l'artiste. C'est original comme approche et comme ça on se souvient de toi. Et comme tu le dis, on se souvient vite de tous les axes que tu proposes, ce qui rend la lecture très digeste. Mais revenons un peu sur Orelsan. Si tu devais écouter qu’un seul album de lui pour le reste de ta vie, ce serait lequel sur les cinq sans compter Casseurs Flowters? Je pense que ce serait "La Fête est Finie". Dans la mesure où, tous ces morceaux sur cet album forment un ensemble harmonieux et puissant, résumant bien la trajectoire d'Orelsan et c’est l’album de la maturité. Il comporte des morceaux inoubliables comme "Notes pour trop tard" ou "San" ou bien d’autre encore pour l’héritage qu’il constitue. Le reflet de l'expérience du passage à l'âge adulte, avec des thèmes comme l'amour, la joie, et la rencontre amoureuse. Très bon choix. Maintenant, parlons un peu de ton processus de recherche et d'écriture pour ce livre. Comment t'y es-tu pris pour décortiquer toute la discographie d'Orelsan, et combien de temps cela t'a-t-il pris entre l'idée et la publication ? J'ai écrit le livre en environ deux mois, travaillant assez rapidement. Étant déjà imprégné de son univers musical, les choses se sont mises en place naturellement. J'ai visionné des documentaires, travaillé intensément pour créer un objet fidèle, à la fois hommage et une approche critique. C'était comme assembler un puzzle avec mes entrées, compléter avec des citations, des idées, des références, puis passer à la rédaction. Environ trois mois se sont écoulés entre l'idée et la réalisation, et la publication a eu lieu en octobre. C’était un travail plus collectif, car j’avais la maison d’’édition qui m’a aidé. C'est un processus assez rapide. Et maintenant que le livre est publié, si tu devais choisir une seule partie ou un seul mot pour convaincre les lecteurs de le découvrir, lequel serait-ce ? Peut-être la dernière entrée, "Tristesse ?", avec un point d'interrogation. Elle résume bien toutes les problématiques de l'univers d'Orelsan, entre inertie et mouvement, mélancolie et enthousiasme. C'est un mot qui résume le mieux ce que j'ai voulu dire de lui à travers le livre. Ou l’épilogue qui est un poème que j’ai écrit sur Orelsan qui est assez représentatif de ce que j’ai voulu faire. C'est une excellente façon de résumer l'essence de l'œuvre. Et on s’attend à quoi pour la suite ? Où est-ce qu’on peut se procurer le livre ainsi que tes réseaux sociaux ? Pour la suite je compte publier quelque chose de totalement diffèrent en janvier 2025 un récit auto fictif, autobiographique je sais pas encore, qui s’appellera La vie sans fondement toujours chez La Grenade et peut être un autre dictionnaire critique au printemps 2025, et je n’ai pas encore choisi l’artiste, si vous avez des requêtes. Pour retrouver le livre, il est disponible en librairie et en ligne, et vous pouvez suivre son actualité, sur ma page Instagram (nicolaskrastev) Merci beaucoup, en revoir. C’est la fin de la Bulle Littéraire à bientôt

  • Tunecore, le service de diffusion numérique sans commission

    Etre présent sur Spotify, Deezer et les autres plateformes numériques devient désormais indispensable pour être visible dans le monde de la musique. Pour cela, TuneCore vous propose de les mettre en ligne sur plus de 150 plateformes. Mais est-ce que ça vaut vraiment le coup ? N'y a-t-il pas d'autres solutions ? C'est quoi TuneCore ? C'est un service de distribution musicale. Plus simplement, recourir à ce service va vous permettre d'apparaitre sur toutes les plateformes de diffusion comme Spotify, Deezer, Qobuz, Amazon Music et bien d'autres. TuneCore annonce à ses utilisateurs que leurs musiques sera diffusé sur plus de 150 artistes, ce qui n'est pas forcément utile, à partir du moment où l'on est présent sur les plus importantes précédemment citées. Plus adaptés aux artistes assez avancés TuneCore ne conviendra pas forcément aux artistes débutants qui souhaitent publier leur musique sur les plateformes de streaming. La principale raison est le coût de la plateforme. Pour publier un single, il vous en coûtera 9,99$. La publication d'un album vous coûtera lui 29,99$ la première année, puis 49,99$ les années suivantes. Des tarifs assez élevés, sachant que des plateformes comme Amuse.io proposent des prestations gratuites. Voici d'ailleurs un petit comparatif des différentes services de diffusion numériques. Ce coût sera cependant plus adaptés aux artistes assez vendeurs, car la plateforme ne prend pas de commissions sur les revenus générés. Un avantage quand on sait que certains services de diffusion prennent des commissions allant de 8 à 50% des revenus. Si vous générez donc 1 000€ par an, vous seriez assez content de ne débourser que 49,99$ pour un album... Attention cependant, car les petites sommes se cumulent. Une trajectoire standard EP plus album vous coutera 100$ annuel... Si vous commencez, TuneCore n'est clairement pas pour vous, mais si vous générez d'importants revenus, cela peut être un moyen de remettre la main sur cet argent qui part dans les commissions.

  • Comment trouver un compositeur ?

    La composition est l’étape centrale dans le processus de création de la musique. Cependant, il peut arriver qu’un des domaines (chanson ou paroles) ne soit pas notre fort, et il faut alors se tourner vers un compositeur. Mais problème, vous n’en connaissez aucun… Alors comment les trouver et combien ça coûte ? La piste de la petite annonce Des sites comme EasyZic, ou bien encore Zikinf vous permettent de déposer gratuitement votre annonce pour trouver un compositeur. Soyez le plus précis possible sur votre style, votre niveau, et surtout sur vos attentes. Mentionnez également l’éventuelle rémunération à la clé. Vous pouvez également rechercher des groupes Facebook ayant attrait à la musique, et y déposez votre annonce de collaboration. Il existe même un groupe spécifiques pour les compositeurs amateurs. Si vous n’êtes pas adepte des réseaux sociaux, il existe aussi un forum regroupant des compositeurs : compositeur.org Interroger votre entourage Nous n’y pensons pas forcément, mais il y a parfois des compositeurs cachés dans votre entourage. N’hésitez pas à en parler à des proches dont vous sentez une fibre artistique, il se peut qu’à ses heures perdues, ce soit un compositeur talentueux ! Il est cependant possible qu’il soit timide voire réticent à l’idée de rendre ses compositions publiques. Sachez le rassurer et qui sait, cela va peut-être lui donner des envies ! Avoir recours à une société de composition Si vous n’avez pas le temps de chercher un compositeur, alors il vous reste une dernière solution, vous tournez vers des entreprises spécialisées en composition. Premièrement oui, ça existe, comme MMTP par exemple, ou bien StarOfServices Au niveau du budget, comptez une moyenne de 200€ pour la composition d’un chanson, et environ 150€ pour la composition de paroles. Il vous sera demandé de préciser votre style, votre univers, et vos attentes. Ensuite, chaque compositeur a sa manière de travailler et vous informera du processus. On espère que ces conseils vous auront permis de trouver votre compositeur facilement ! Vous pouvez trouver nos autres articles conseils ici, ou bien écouter TST Radio ! Et si vous composez un peu, vous pouvez essayer de savoir quel compositeur vous êtes !

  • Paramore signe son retour avec un cover de Talking Heads !

    Retour dans les années 80 ! Le groupe de Nashville fait ENFIN surface avec un cover du groupe Talking Heads « Burning Down the House » et c’est plus que réussi !! Ah, watch out ! Qui l’eut cru ? Talking Heads revit à travers des artistes, 16 artistes précisément  dans un disque qui sortira prochainement. Et c’est le trio Paramore qui lance les festivités musicales en refaisant surface après avoir disparu de la toile depuis fin décembre ! En reprenant Burning Down the House, le groupe de punk-rock Américain n’a plus à prouver quoi que ce soit ! Hommage à un groupe mythique Pour ceux qui ne connaissent pas ce groupe mythique formé en 1975 à New York, Talking Heads était un groupe de rock composé de David Byrne (chant, guitare), Chris Frantz (batterie), Tina Weymouth (basse) et Jerry Harrison (claviers, guitare). Décrit comme « l'un des groupes les plus acclamés par la critique des années 80 », Talking Heads a contribué à l'émergence de la musique new wave en combinant des éléments de punk, d'art rock, de funk et de musique du monde avec une image anxieuse et nette. Bref des dieux de la new wave aux sons hyper rythmé et mélodique à la pointe de l’époque. Fin 90, début 2000, le groupe se sépare. Au cours de la seconde moitié des années 2010, Jerry Harrison ne fait que de très rares apparitions en public. Chris et Tina sont assez actifs mais ne donnent que de très rares concerts avec Tom Tom Club. En 2020, Jerry Harrison renoue avec Adrian Belew et s'accompagne du groupe Turkuaz pour rejouer Remain In Light sur scène, à l'occasion des quarante ans de l’album. Le 16 mars 2023, le studio de cinéma A24 annonce la remastérisation du film Stop Making Sense accompagné d'une nouvelle sortie au cinéma ! Stop Making Sense est un film de leur concert en 1984. Réalisé par Jonathan Demme, il a été tourné pendant quatre nuits au Pantages Theatre d'Hollywood en décembre 1983, lorsque les Talking Heads étaient en tournée pour promouvoir leur album de 1983 Speaking in Tongues. Stop Making Sense comprend des performances du premier single des Talking Heads, "Psycho Killer" (1977), jusqu'à leur plus récent succès de l'époque, "Burning Down the House" (1983). Il comprend également des chansons de la carrière solo du leader David Byrne et de Tom Tom Club, le projet parallèle de Chris Frantz et Tina Weymouth, respectivement batteur et bassiste. Le groupe a réuni lui-même un budget de 1,2 million de dollars. Les quatre membres principaux de Talking Heads sont rejoints par les choristes Lynn Mabry et Ednah Holt, le guitariste Alex Weir, le claviériste Bernie Worrell et le percussionniste Steve Scales. Stop Making Sense est considéré par de nombreux critiques comme l'un des plus grands films de concert de tous les temps et un classique culte. Le film est un exemple pionnier de l’utilisation des premières techniques audio numériques. En 2021, il a été sélectionné pour être conservé dans le National Film Registry des États-Unis par la Bibliothèque du Congrès comme étant « culturellement, historiquement ou esthétiquement significatif ». Incroyable non ? Défi relevé pour Paramore Si depuis le 27 décembre dernier, les réseaux sociaux et le site internet du groupe Américain de punk-rock Paramore ont tous cessé de fonctionner, que fin décembre, le groupe avait annoncé dans une interview pour le magazine UPROXX que leur engagement avec le label Atlantic Records venait de prendre fin et que l’avenir du groupe était « incertain », c’est une surprise qu’ils ont dévoilé le 10 janvier avec un teaser de la première chanson de l’album tribute des Talking Heads ! Sans aucune date de parution, « Burning Down the House » a finalement pointé son nez sur toutes les plateformes de streaming à 00h heure locale ce 31 janvier ! Et c’est un chef-d’oeuvre ! Les riffs de Taylor York se mêlent parfaitement à la voix de Hayley Williams qui n’hésite pas à varier avec les graves et les aigües et que la batterie de Zac Farro résonne parfaitement, un mixte sooo 80s qui fait plaisir aux tympans ! Rédaction : Coline Lefèvre

  • Les nouveaux albums rock dans les bacs !

    Y’a quoi dans les bacs en ce moment ? Le début d’année débute en beauté avec de nombreux albums qui ont pointé le bout de leur nez ! Green Day Saviors On n’en demandait pas autant ! Le quatuor Américain ne nous a point déçus ! On fait un bond dans les années 90 avec ce nouvel opus juste INCROYABLE dévoilé le 19 janvier  ! Des sujets abordés qui touchent l’intégralité de la société et qui remettent en question de nombreux idéaux, des riffs iconiques, un design graphique déjanté… Bref, on vous conseille d’écouter ça vaut le détour ! Chope l’album ici : Neck Deep Neck Deep C’est leur 5ème œuvre ! Même jour que celui de Green Day, cet album éponyme, marque un tournant pour le groupe de pop punk Gallois ! Là aussi on retourne dans le passé où les Emo n’ont qu’à bien se tenir ! Chope l’album ici : The Vaccines Pick-up Full of pink Carnations Les Londoniens nous font rêver. C’est le premier disque du groupe sans leur guitariste historique Freddie Cowan, qui a quitté The Vaccines l’été dernier. Mais pas question de réduire la qualité musicale, au contraire ! L’indie rock britannique continue de transpercer nos cœurs ! Chope l’album par ici : The Smile Wall of Eyes The Smile, la formation annexe de Thom Yorke et Jonny Greenwood de Radiohead, accompagnés de Tom Skinner, a refait surface le 26 janvier avec un album composé pendant la tournée du premier effort. Un disque qui voit la participation du London Contemporary Orchestra et qui a été enregistré en partie à Abbey Road !! On sent bien l’âme du groupe ! Tu peux le choper par ici : A venir : Normandie Dopamine le 9 février Sum 41 Heavean X Hell le 29 mars IDLES Tangk le 16 février MGMT Loss of Life le 23 février Johnny Mafia, “2024 : Année du Dragon” le 9 février Rédaction : Coline Lefèvre

  • Thomas Breinert, le concert de l'année ?

    Permettez-nous d’être aussi heureux pour toi monsieur Thomas Breinert, phrase que tu répéteras souvent pendant le concert, dirais-je même tout le “show”, il s’agit plus là d’un spectacle que d’un ‘simple’ concert. Nous allons assister à un braquage de haut vol et Lupin n’a qu’à bien se tenir. Quelques jours avant nous le recevions au studio de TST Radio, il nous racontait tout son enthousiasme et ça se ressentait. Le braquage de la place Vendôme commence et la première invitée arrive sur “Venus”, il s’agît de la talentueuse Claire Roignant, un titre qui lui correspond selon Thomas, à merveille. Claire est à retrouver en première partie de Rouquine au Trianon transatlantique le 8 février. Vient la chanson Kopec, où la bassiste Blandine Champion (oui encore, elle est partout et c’est un bonheur !) nous offre son groove, tout en reculant de la scène, elle met l’ambiance pendant que Thomas va chercher le public lui-même dans les gradins. Nous pourrions admirer également ses talents de danseur !  Des histoires à raconter C’est l’heure de la nostalgie, Thomas se livre à son public en invitant Axel Deval sur Vagabonds,, racontant son parcours et ses expériences, ses chemins de halage qui l’ont longtemps suivi. Le décor s’y prête bien puisqu’on pourrait croire que nous sommes dans son salon, avec un sublime fauteuil rouge, une lampe de chevet pour une longue veillée. Quel compagnon de choix pour interpréter Rhum Bissap que monsieur Gene Clarksville, bien connu de la scène locale avec son groupe ‘Play’, j’en profite pour un clin d'œil à Loic Kohler. Thomas prend le temps de présenter et remercier chacun de ses camarades de braquages, comme si c’était le dernier il vit le moment à fond. Olivier Robineau : batterie/chœurs Blandine Champion : basse/chœurs Matthieu Christain : guitare/clavier Mathieu Nogues : claviers/guitare Puis comme pour finir ce magnifique moment, il nous présente toute sa famille, sa famille d’artistes évidemment, Yokta sa fille, Mei (coeurs)  et Arthur Dery (guitare) son fils, sur Toxique. L’équipe du rockeur chic est généreuse, 2 heures de set avec des invités incroyables, un rappel piano voix avec Vincent Delerm pour être sûr que l’on oublie jamais ce spectacle. Les invités plus talentueux les uns que les autres continuent de nous émerveiller,, nous continuons avec la nostalgie puisque Thomas nous raconte les prémices de son aventure musicale, son premier groupe au lycée, il raconte qu’il a joué avec monsieur Vincent Delerm. Ils interprètent ainsi “l’infirmière de Frankenstein et la nuit je mens”. Je n’ai pas oublié mais impossible de décrire de manière réelle ce qui nous est arrivé à deux reprises pendant le spectacle de “mon héroïne” c’est le clou du concert avec Laure Portokapopoulos des Saltimbanques de l’impossible, qui nous dévoile et nous touche de sa grâce à travers ses prestations de tissu et cerceau aériens. C’est un moment que nous n’oublierons pas de si tôt. Merci au Trianon Transatlantique de faire vivre la chanson française. A bientôt,

  • La Bulle littéraire d'Eulalie : Interview de Yannick Provost pour "Je me souviens plus très bien"

    Retrouver l'interview de Yannick Provost prix du polar normand 2024 pour son polar Je ne me souviens plus très bien par Eulalie le 8 janvier 2024 Bonjour, bonsoir à tous et bienvenue dans la bulle littéraire au programme. J'ai la chance d'avoir un auteur sur le plateau ce soir, Yannick Provost. Bonsoir. Comment vas-tu ? Très bien, très bien, L’une de te tes premières radios, je crois, pour présenter ton œuvre. Alors, pour vous mettre dans le contexte. Imaginez l'espace d'un instant, vous vous réveillez sur une aire d'autoroute, dans votre voiture criblée de balles et vous entendez, aux informations de la radio, qu'un braquage vient d'être réalisé. Est-ce vous ? vous ne savez pas puisque vous n'avez plus de souvenirs. Tu as donc écrit un roman noir, plein de suspense glaçant, et c'est surtout le polar normand 2024. Alors je voudrais d'abord savoir à quel moment tu t'es dit que tu allais écrire, et ton parcours d'écrivain. Il commence quand au plus loin. Au plus loin, je dois avoir quinze ans. J'ai envie de faire quelque chose, parce que j'ai découvert qu'il y avait des gens qui mettaient des mots dans des livres, qui racontaient des histoires, et que moi, ça m'emmenait super loin. Et que j'avais envie de faire ça. Donc, j'ai commencé à faire comme tout bon adolescent à faire des gribouillis. Après, ça s'est un peu calmé, puis c'est revenue une vingtaine d'années, même un peu plus, et j'ai eu la chance de pouvoir échanger brièvement avec un certain Paul Auster. Il m’a encouragé en me disant : « non, non, tu lâches jamais si tu as envie ça le fera ». Et ça s’est fait, j'ai posé ça, j'ai mis ça de côté pour avoir une autre vie professionnelle pendant un certain nombre d'années et quelques quatre ans maintenant. Après la sortie de mon premier, Tu joues tu meurs ! , et depuis, c'est une addiction. Donc, il se passe pas une journée sans écrire, sans essayer de vous trouver des histoires que je n'ai jamais lu. Donc comment ça se passe tes journées d'écrivain, pour dire que t'as un planning d'écriture… Je n'ai pas de planning d'écriture, en revanche. Une journée sans écrire, j'aurais passé une journée de foutue. Mais c'est difficile à trouver, c'est un vrai besoin. C'est un jogging d'écriture. De toute une façon, c'est un entraînement. Donc ton roman s'appelle, Je ne me souviens plus très bien, et c'est écrit en dessous : « un roman policier, mais pas que », pourquoi ? Alors le "policier, mais pas que" c'est la tagline de ma maison d'édition qui est La Jouanie. Pourquoi ? parce que, finalement, dans le roman noir, on y met tous en dehors de l'histoire, un peu nous, et le roman noir souvent été social, pour ne pas dire sociétal et on s'est toujours confrontés aux grandes peurs ou grandes craintes que peut avoir la société dans toutes les différentes époques, et ce depuis, grosso modo, Edgar Alan Poe qui a dû écrire le premier. Et on en parlait tout à l'heure, donc de tout ce qu'étaient les éditeurs, ou il y a même des éditeurs spécialisés roman noir. Mais comment on défend son livre, son bébé, son projet, pour l'envoyer jusqu'à un éditeur et dire : « moi, je veux qu'il soit publié et vous allez me le publier ». Alors, On ne fait pas comme ça. On fait beaucoup d'essais. On se prend des murs, des portes, on réapprend à travailler et puis, à un moment donné, on le fait avec suffisamment de sérieux parce qu'on découvre que c'est un vrai métier, que, effectivement, on remet son travail plusieurs fois. Puis après, c'est juste une rencontre, on va dire que c'est le bon moment et les choses se font naturellement. Les choses se font naturellement sur le premier, bien après. Le premier entraîne un dossier, mais à condition bien entendu qu'il y ait quand même quelques ventes et quelques lecteurs. Bien sûr, donc, ce roman est un roman, comme je disais, plein de suspense, un roman noir. Donc trifouiller un petit peu les tripes, qu'on n'a pas forcément envie d'imaginer. Mais comment ça t'est venu cette histoire là ? C'est une histoire vraie d'un cauchemar. Un matin, tu t'es réveillé, comme ça, tu t'es dit : « ça, une super histoire. Faut que je l’écrive » Deux choses. Le premier, c'est ma région d'adoption, qui est la Basse-Normandie. Donc, pour le coup, ça se déroule en forêt d'Écouves. C'est un lieu qui m'a adopté, maintenant, il y a plus de vingt ans. Donc, j'avais quand même envie de poser une histoire dans ce lieu-là, parce que la campagne il ne se passe pas toujours que des petites fleurs bleues et puis les Parisiens qui viennent s'installer le week-end. Il y a aussi la souffrance et aussi de la dureté. Et un matin, lundi matin, j'ai une de mes collègues. Qui est venu vers moi, et je la regarde elle a une sale tronche "t’as des baloches sous les yeux à n’en plus finir". Et c'est là où elle m'a dit: « non. Mais je me suis levée à deux heures ce matin, je suis allé sur une aire d'autoroute, sur l'A13, parce que j'ai un de mes amis qui a perdu la mémoire, qui a fait le dernier numéro de téléphone qu'il avait fait, mais c'était le mien. » Donc comme quoi ça arrive vraiment de pouvoir perdre la mémoire de cette manière, et j'ai trouvé que c'était juste un début de roman formidable. C'est un truc de dingue. Comme quoi ? le cerveau, il se passe des choses en deux fois là où on n'est pas forcément prêt. Donc ma question après moi. J'ai adoré tout le livre. Forcément, je pense que mes chers auditeurs savent à quel point j'aime les polars, mais je voulais savoir, toi, c'était quoi ta partie préférée à écrire ? Est-ce que c'est le frisson du dernier chapitre, la peur du premier ? J'ai pris un grand moment de plaisir à écrire le prologue, j’écris rarement des choses un peu… Qui remue les tripes. On va dire parce qu’on va pas tout dévoiler mais je me suis vraiment beaucoup amusée à l'écrire et à le réécrire pour faire en sorte qu'il soit un peu matraquant Mais c'est vrai que dès le début, on rentre dedans, ça nous retourne un peu. On se dit : « oula, dans quoi on va partir », et puis ça part tout seul. Et puis après, ça se calme et ça part tout seul. Oui, c'est normal, sinon ce ne serait pas un roman noir. Comme tu l'as dit. Ça venait donc d'une histoire, plus ou moins vrai, mais le personnage principal, ou même les autres personnages, tu les sors de ta mémoire ou tu prends des connaissances de la famille ou même un alter ego de toi-même ? Non, non, Les personnages. En fait, je pense qu'on vit à plusieurs quand on écrit. On vit à plusieurs pendant des mois. Donc, effectivement, moi j'ai vécu avec Camille, Ronan, Madeleine et toute ma clique. Ils sont assez nombreux, comme à chaque fois. Non, je le sors juste parce que c'est le bon personnage, au bon moment, et il m'a fallu un petit peu de temps pour les détourer, pour les personnifier, mais pas trop parce que faut que faut que peu de détails, finalement, physique, juste suffisant pour que le lecteur puisse se faire une idée. Maintenant, je suis incapable de vous dire si Ronan il fait un mètre quatre-vingt douze ou quatre-vingt-six. Mais même en tant qu'auteur, t'as pas une vision précise ? J'ai essayé. Non, je préfère vous laisser ce plaisir de vous mettre en tête. C'est vrai de toute façon, plus c'est détaillé. Moins, on s'accroche au personnage finalement, vu qu'on se crée notre bulle quand on lit : c'est, le principe, tu l'as dit également. T'adore donc la Basse-Normandie, c'est pour ça que c'est ce premier livre qui se passe en Normandie ? Oui, c'est le premier qui se passe en Normandie, le tout premier, Tu joues tu meurs !, se passait entre Singapour, Helsinki, la région parisienne et atterrissez à Saint-Malo. Beaucoup de voyages. Le second, Il ne rentre pas ce soir. Lui était un pur polaire parisien qui se passait en une nuit dans Paris et sa proche banlieue. Et là, effectivement, fallait quelque chose qui soit purement normand, parce que faut toujours changer, jamais dire, jamais se répéter Rattacher à tes souvenirs comme tu disais, ta région un peu de cœur. Des souvenirs, et puis des endroits que j'ai découvert, des endroits où je me sens pas forcément très, très bien. Je suis un grand malade mental, je ne supporte pas la forêt. Donc, bien entendu, je l'ai placé en forêt d'Écouves parce que c'est sans doute l'endroit où je me sens le plus mal à l'aise. Donc, je pense que ça transpire un peu dans les lignes. J'espère en tout cas. C'est pour ça qu'il fait. Quand c'était agréable, c'était agréable. Comme ça l'auteur donne le suspense qu'il ressent. Au lecteur, tu montres donc un village qui est en pleine révolte. C'était important pour toi, à côté de cette idée de roman noir, de montrer des détails de la société comme ça ? C'est le même « mais pas que » dans le roman policier. Voilà, j'aime bien toujours. Venir égrainer deux, trois petites choses. Et là, effectivement, les tensions sociales m'intéressaient, tout comme dans le deuxième, c'était plutôt soit le trafic de drogue, ou comment une jeune femme peut s'extraire de sa condition en banlieue, ou, dans le premier, la technologie. À chaque fois, je n'achète pas aux choses, rajouter un prisme, un, un aspect social, en fait, pour faire réfléchir. Détendre la pression. Du coup, on va parler de choses concrètes puisque, comme je l'ai dit, donc, tu es le prix polar normand 2024. Comment on reçoit un prix normand ? Est-ce que c'est l'auteur qu'envoi son livre qui soit sélectionné, ce que c'est un hasard ? Comment on sait, comment ça se passe là ? La genèse de ce prix en fait. Je pense qu'il faudrait parler à mon éditeur. Y un moment donné j'ai reçu un coup de fil de mon éditeur me disant que ça serait bien que tu sois à Lisieux plutôt vers cette date-là parce que vous êtes trois finalistes et … Une belle surprise. Donc tu prends ta petite voiture ce soir-là, tu vas sur Lisieux et tu reçois ton prix de la part de François Saint-Chabaud et toute son équipe. Et c'est un vrai plaisir, parce qu'effectivement c'est sa récompense : plusieurs mois de boulot. C'est une concrétisation même du travail d'avant, des autres livres. Ça nous donne, comment dire ? Comme une légitimité Donc, forcément, quand on gagne, on est super content. Mais en plus de la petite étiquette. On gagne quoi à avoir un prix littéraire? On gagne, on se fait dorer l’égo. On adore ça. On gagne pas grand-chose, même rien, si ce n'est qu'il montre son petit bandeau sur son livre et le fait d'avoir été reconnu, parce que c'est toujours sympa de se fritter avec les copains pour savoir. Je ne connais pas un auteur qui vous dira que ce n'est pas bien de recevoir un prix. Oui, c'est toujours très, très satisfaisant. C'est vraiment la seule reconnaissance, dans le monde littéraire C'est une reconnaissance qui vient des lecteurs et ça c'est vraiment agréable. (Joulia) Oui, j'avais une question, je voulais faire un petit Écho à la musique. J'ai cru comprendre, j'ai cru lire dans un article, que vous aimiez beaucoup la musique. Mon deuxième roman était complètement axé sur le jazz. Ma petite question, c'était de savoir si vous écriviez en musique ? Alors quand j'écris, j’aime bien avoir du bruit. Écrire en musique, oui, mais plutôt BO de film. Oui, d'accord, a quelque chose de très cinématographique qui vous emmène, qui serait, en fait, Qui ne vient pas déborder non plus sur la concentration, l'imagination parce que quand on va chercher une tournure de phrase ou quoi que ce soit, faut juste avoir le fond. En ce moment, je suis sur la BO de Tron. D'accord et vous avez écrit justement ce livre. Qui a et qui a reçu ce prix ? sur quel BO ? Là j’ai plus souvenir, dans les deux premiers, je sais qu'il y avait des playlists à la fin, car c'était vraiment agréable, c'était complètement immergé dans.  Celui-ci, j'ai voulu le faire sans musique. Ça ne m'a pas empêché d’en écouter. J'ai dû arriver sur de la Bo, et puis j'ai dû alterner. (Eulalie) Pour rebondir sur la question, mais c'est super intéressant. Et puis, j'avais déjà entendu parler les auteurs qui écrivent en musique. Est-ce qu'on se cantonne, on va dire à une seule playlist, ou à chaque jour ça va changer, ou même ça, à peu près dans la même ambiance. On garde vraiment une musique ? Ça dépend. Sur celui-ci, non je sais plus très bien. Le premier était très, très pop-rock. Le deuxième, c'était vraiment Milles, celui que j’ai fini ce week-end on est plus retombé sur du pop-rock. J'ai même découvert Taylor Swift et les swifties Et comme quoi, on en apprend toujours. Moi, je l'ai su un petit peu avant l'émission, mais tu as un livre, donc, qui est écrit et un autre qui est en cours d'écriture. Le prochain polar ait été finalisé ce week-end est le prochain à être édité ce ne sera pas un polar et arrivera cet été. Je vous parlerai d'autre chose. Est-ce que tu peux ? Tu veux nous en parler ou pas ? C'est un projet qui me tenait à cœur depuis un certain nombre d'années. J'ai maintenant, aujourd'hui, je peux le dire, cette chance d'avoir été un peu malade, de faire. D'avoir mis ma tête sur le billot pendant un certain temps et d’avoir survécu à un cancer et plusieurs récidive, et donc il fallait que j'en fasse quelque chose. Et ce sera ce prochain projet en tout cas qui vont voir le jour. Et pour pas rentrer dans le pathos, c'est pas moi qui l'ai écrit, c'est mon chien. Un roman de clébard et parce que je ne suis qu'un dealer de croquettes. Donc, ça donne la couleur, une belle, belle image, une belle symbolique et surtout une belle trace. Oui. Alors, ce moment de vie, c'est oui, c'est une trace pour ne rien oublier, et puis, surtout, c'est également pour donner quelques clés aux gens qui soient en soins intenses soit leur entourage, parce qu’il y a des choses qu'on ne dit pas, qu'on garde ou qu'on ne veut pas comprendre. Mais, bien sûr, je te souhaite encore une très joyeuse année, et qu'est-ce que je peux te souhaiter pour 2024 ? Le quatrième polar édité ça ce serait top ! Alors je le souhaite de tout mon cœur, j'espère te revoir très vite sur le plateau testé pour cette histoire de clébard. Et puis cette suite de polars. On peut retrouver ton livre dans toutes les librairies et également Ebook En Ebook que sur toutes les plateformes, si jamais les librairies n'ont pas le courage, la volonté et la possibilité de les commander, parce qu'aujourd'hui les règles ont un peu changé. Et la vie du livre et des fois un peu compliqué. Il est disponible partout. Sur toutes les plateformes et dans tous les formats. Est-ce que t'as des séances de rencontres littéraires, de dédicaces prévues ? Alors, je sais qu'il y en aura une au cours du premier trimestre, qui sera sur Alençon la date n'est pas encore fixée. En revanche, celle qui est complètement fixée, c'est Nemours, dans le 77, les 27 et 28 janvier. Et puis, sans vouloir rien dévoiler, il n'est pas impossible qu'on se rencontre vers Moult-Chicheboville début septembre. Et bien, je te souhaite que toute la réalisation et l'épanouissement te suivent pour deux mille vingt-quatre, que ce soit dans la vie littéraire, dans ta vie en général, et à tous mes chers auditeurs, je vous souhaite bien évidemment une merveilleuse année 2024. Mes meilleurs vœux, la santé, c'est le plus important, et puis surtout beaucoup, beaucoup de livres. Merci, Yannick pour cette interview et à mes chers auditeurs de m'avoir écouté. Merci à vous tous. Retrouvez l'interview et tout les Bulles littéraires sur notre site et les plateformes de streaming.

  • French Cup, ruée sur les billets

    La French Cup, compétition internationale de patinage, revient les 2 et 3 février ! Si vous n'avez pas encore pris vos billets alors ne tardez plus car les spectateurs sont désormais placés ! Une belle French Cup s'annonce ! Depuis quelques temps la page Facebook de la French Cup s'affole en annonçant toujours plus d'équipes présentes. Des équipes de Finlande (on avoue notre faible pour la Team Unique qu'on sera ravis de retrouver !), Grande-Bretagne, Espagne, Etats-Unis, Canada, Australie et bien entendu nos équipes venues de Rouen (Team Jeanne d'Arc) et de France (Les Salamandres, les Flammes, Les Chrysalides). C'est une belle édition qui est annoncée (on regrette en revanche l'absence des Zoulous que l'on a toujours plaisir à voir mais aussi des Suprêmes - Canada - qui ont offert un spectacle incroyable lors de la dernière édition). Le programme est dense Dès jeudi 1er février venez assister au traditionnel défilé des équipes à 18h place du vieux marché qui précèdera le tirage au sort des équipes. Vendredi 2/02 C'est la journée du programme court pour les équipes en catégories Junior, Elite 12 et Sénior 18h: Cérémonie des drapeaux puis début de la compétition avec Novice Advanced puis programmes courts des Junior, Elite 12 et Sénior. Samedi 3/02 17h30 Cérémonie des drapeaux Puis programmes libres des catégories Junior, Elite 12 et Sénior Tarif: 20 euros par jour, accessible PMR (possibilité d'acheter un pass 2 jours) Infos et réservations https://www.billetweb.fr/french-cup-2024 Accédez aux entrainements ! Un tarif plus accessible si vous voulez vous familiariser avec ce sport sans trop dépenser (5 euros par personne). Votre billet vous permettra de voir les équipes faire au minimum un programme entier et en musique (avec des tenues moins travaillées néanmoins). De 10h à 16h le vendredi et le samedi Infos et réservations sur https://www.billetweb.fr/french-cup-2024 L'équipe TST dans les gradins Tous les ans nous sommes derrière l'objectif et le PC en direct pour vous faire vivre la French Cup. Cette année, Corentin et moi serons en présence de notre bébé né en Novembre. Nous avons donc pris nos billets et serons donc en famille dans les gradins à profiter du spectacle. See you there !

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