Standing ovation pour La Bajon à Rouen

Anne-Sophie Bajon, dite La Bajon, présentait ce vendredi 26 septembre un nouveau spectacle encore « En rodage » au Théâtre à l’Ouest, à Rouen. Standing ovation méritée pour la jeune femme qui pourtant, féminisme oblige, « s’en bat les couilles ».

La Bajon, une célibattante, encore une. Mais celle-ci, à force de s’enquiller tout le monde sur scène, a vraiment un peu petit truc en plus. Dans son nouveau spectacle, elle allume à tout-va, à commencer par elle-même. Elle, c’est Yasmina, adoptée et rebaptisée Anne-Sophie.

Toute de noire vêtue, La Bajon se livre en toute intimité face à une salle archipleine. La voilà à Alger, à le recherche de ses origines. Son périple est ponctué de punchlines toutes plus efficaces les unes que les autres. Bientôt, le public est pris à parti. C’est sûr, elle va s’en faire un ! C’est Charles-Henry qui prend, et son amie Laeticia.

Bonasse ou pas bonasse

Ben, oui, à 40 ans passée, Anne-Sophie n’a pas de mec. Alors elle doute, elle cherche. Est-elle encore bonasse ou pas ? Et qu’en dirait Aya Nakamura ?

Après tout qu’importe car désormais, « On s’en bat les couilles ! ». La voilà, poing levé, prête à faire la révolution, à prendre le pouvoir. Qui l’aime la suive. Tout le monde suit !

BFM en direct live

Y’a intérêt, car autrement le rappel à l’ordre, lancé d’une voix stridente, est implacable. L’intensité du moment est unique, alors elle déroule, multiplie les sketches et fait se même interviewer pour finir par un journaliste de BFM. C’est du direct live. Le public se lève et ne se casse pas.

Normal, l’avocate, son personnage fétiche, n’a pas encore pointé son nez. Le temps de passer sa robe, noire, et elle répond avec toujours arrogance et finesse aux questions d’actualités avec désormais un leitmotiv qu’il serait bon de faire mieux connaître : « On s’en bat les couilles ».

La spectacle touche à fin, le parti du rire a encore gagné. C’est la standing ovation pour La Bajon par le public du Théâtre à l’Ouest, à Rouen. Au fait, on dit Rouennais et pas Rouanichou mais après tout qu’importe, on s’est compris, c’est l’essentiel.