Indochine électrise (encore) le Zénith de Rouen : quatrième round, KO collectif
- Coline Lefevre
- 12 mai
- 2 min de lecture
Rouen, samedi 10 mai 2025. Dans un Zénith chauffé à blanc, Indochine a signé sa quatrième et dernière claque sonore à Rouen. Si on devait résumer la soirée : c’était grand, c’était fou, et c’était (encore) complet.

Les Rouennais au front, bracelets au poignet
Dès l’ouverture des portes, c’était ambiance Festival de Cannes en Normandie – sans les robes de soirée, mais avec des Converse, des looks gothico-futuristes et des t-shirts de la tournée 2002 ressortis des placards. Les fans, certains campés depuis deux jours (!), ont pris d’assaut la fosse pour vivre Indochine au plus près – voire à bout de souffle. Bon, les coups de soleil dans la file et les fesses en compote sur le goudron auraient pu être évités.
Et puis… ces fameux bracelets lumineux ! (Oui, on va s’en souvenir). Distribués à l’entrée, ils ont transformé la foule en galaxie synchronisée, clignotant en rythme avec les explosions de lumière venues d’un plafond LED digne d’une invasion alien. Du jamais vu à Rouen ? Clairement. Chapeau au staff du groupe (ou du Zénith ?) qui s’est arraché la voix à la sortie pour récupérer les bracelets. Mission (presque) impossible.
Un voyage interstellaire entre passé, présent et post-apocalypse
On oublie la première partie : franchement, hors-sujet pour un concert d’Indochine. De nombreux groupes rock de Rouen, du Havre ou de Caen auraient rêvé de jouer devant 7 000 personnes. Dommage.
20h45, extinction des feux. Nicola Sirkis débarque, silhouette toujours aussi magnétique, look mi-prêtre mi-cyborg, et là… bascule immédiate dans un autre monde. Les premières 45 minutes, centrées sur le nouvel album, ont un peu refroidi la salle : les fans de la première heure, plus branchés New Wave, ont regardé, écouté… sans trop bouger.
Puis, le déclic. Direction le bout de la scène, et nos cinq fantastiques nous replongent dans le passé.
On revisite tout : les années 80 en mode "L’Aventurier", "Salômbo", "Kao-Bang", la phase grunge avec "Alice & June", puis on glisse vers des morceaux plus récents, dystopiques et poétiques à la fois, comme "Punker" ou "En route vers le futur". Mention spéciale à "J’ai demandé à la lune", reprise en chœur par 7 000 personnes – moment frissons garanti.
Entre chaos visuel et tendresse collective
Du feu (virtuel), des écrans géants, une scène en croix, un mini-podium planté en plein milieu de la fosse pour les moments plus intimes. Visuellement, c’était le chaos organisé, une claque esthétique.
Et Nicola, toujours aussi charismatique, glisse quelques mots doux à Rouen, clin d’œil complice au public normand :
"On n’aurait jamais imaginé jouer quatre soirs ici… et pourtant vous êtes là, plus fous que jamais."
Ils aiment les confettis. On l’a compris. Et nous aussi, on en redemande.
Rideau sur un marathon (presque) parfait
Pratiquement 2h30 de show. Le groupe assure toujours autant, même si une légère distance se fait sentir par moments. Iront-ils jusqu’en 2033 ? Rien n’est moins sûr, mais en attendant, ce samedi soir à Rouen aura été l’apothéose d’une tournée démesurée, entre communion collective et explosion sensorielle.
Rédaction : Coline Lefèvre
Από την πρώτη φορά που δοκίμασα το Gates of Olympus, με εντυπωσίασε ο σχεδιασμός και η αίσθηση της δύναμης που αποπνέει ο Δίας στους τροχούς. Το παιχνίδι είναι γεμάτο εκπλήξεις, με συνεχείς πολλαπλασιαστές και δυνατότητα για μεγάλες νίκες. Ειδικά ο γύρος των δωρεάν περιστροφών με κράτησε καθηλωμένο για ώρα. Αν θέλετε να δείτε τι εννοώ, ρίξτε μια ματιά στο καζίνο με Gates of Olympus http://casinoonlineellada.com/froutakia-online/gates-of-olympus/ και δοκιμάστε το μόνοι σας – πιστεύω θα σας ενθουσιάσει όσο και εμένα!