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  • Corentin Besnard

La MAJ de la Prog' #2


Deuxième épisode de la Mise à Jour de la Prog' de TST Radio ! De nouveau 5 artistes en présentation...

On commence avec les Fabulous Sheep. Des moutons, les 5 garçons de Fabulous Sheep n'en sont surement pas. Le quintette délivre un rock incandescent, servi par des kids en furie d'une vingtaine d'année. Leur son est la rencontre de la rage punk et des mélodies pop, quelque part entre l'underground new-yorkais et le post-punk anglo-saxon. Unis depuis 10 ans et originaires de Béziers, la jeunesse esseulée et les tensions de la ville ont directement inspiré le groupe, qui au travers de leurs textes relatent l'histoire d'une fuite en avant : la leur.Ces 5 kids, s'assemblent en une amitié, une famille, et ont déjà poussé la porte de quelques grands festivals au détour de leurs 200 dates de concerts et de leurs prestations scéniques incendiaires: le Festival les Déferlantes, Le Printemps de Bourges en off, la tournée promotionnelle du festival Garorock, et les Transmusicales de Rennes en 2017 dans la programmation officielle. Après avoir sorti leur EP “Kids are back” fin 2016 en auto-production, le groupe sortira leur premier album en 2018.

H COMME ARNOH aime les parfums, les rêves et les ambiances sonores. Le groupe se produit depuis 2013, plusieurs concerts à son actif et la sortie d'un album en 2015 que vous pouvez retrouver sur Deezer. H comme ArnoH est toujours à votre écoute, tantôt acoustique ( guitare, cajon, violon et basse) ou tantôt puissamment électrique avec des samples, une guitare électrique aux effets stéréo, un Oud et un violon aux ambiances célestes. Un journaliste a dit des HCH : "c'est du Rock... atmosphérique", à vous de juger, nous on aime bien ce qualificatif.

Formé fin 2009 à Rouen, imprégné de rock, de pop, d'électro et de hip hop, Doorshan entre de plein pied dans les musiques actuelles. Basse batterie groovy / Riffs de guitare au couteau / synthés et samples electro / Deux chants : l'un scandé, l'autre pop. Après une première démo et de nombreux concerts dans la région, le groupe sort son premier Ep en 2012 sur CD puis sur toutes les plateformes de streaming. Deux clips (visibles sur Youtube) sont tournés dans la foulée.

JOKO, c’est la rencontre de deux jeunes strasbourgeois sur les bancs du Conservatoire. D’un côté, Iris Di Napoli, la voix du duo, auteur et mélodiste, dont l’enfance a été bercée par la voix d’une mère artiste lyrique et les accords d’un père compositeur pianiste et chanteur ; de l’autre, Arthur Vonfelt, multi-instrumentiste, passionné des musiques afro-américaines, compositeur et arrangeur aux multiples facettes, aussi doué dans l’écriture de chansons que dans l’habillage sonore. Peu de temps après leur rencontre, les deux musiciens décident de mettre en forme les « a capelas » enregistrés secrètement par Iris sur son téléphone. Leurs démos suscitent rapidement l’intérêt du label Pain Surprises qui font raisonner leur premier titre sur les antennes de Radio Nova. Leurs influences sont variées : de Nils Frahm à Lykke Li en passant par les Beatles ou même John Coltrane ; sans oublier The Do et leur rencontre avec Dan Levy dont les conseils bienveillants orienteront beaucoup leurs choix pour la réalisation de leur 1er EP aux couleurs de pop électronique et organique, comme une complainte élégante, une nonchalance assumée, tantôt soignée, tantôt enfantine, et parfois même acidulée comme sur leur 1er single Fools. Après avoir séduit Les Inrocks, Beaucoup d’Amour et les playlists Spotify, les JOKO sont bien décidés à faire parler d’eux !

On fait difficilement plus Australien que ce combo Rouennais. Autant sur les nerfs qu’à la cool, ces quatre bad kids pratiquent cette synthèse parfaite du garage rock et du psyché qui évoque autant s’il faut absolument dénoncer quelque coupables le rock hallucinatoire de John Dwyer que le kraut forcené de la bande à Stu Mackenzie. Question littérature, les mecs ont développé une étrange obsession de la pizza et des OVNI, mais leurs maîtres à penser restent la vénérable reverb et la sacrosainte fuzz (on passera volontiers sous silence leur amour inconditionnel pour le handspinner). Sur scène, le set relève totalement du train en marche alors que le chanteur-bassiste au bout de sa vie refuse obstinément de garder la moindre goutte d’eau à l’intérieur de son corps. Et pour cause : tout le lâcher-prise du garage 60s et la spontanéité du punk se retrouvent sans jamais tomber dans le piège du revival dans leur bal de doggos aussi impressionnant que fun au naturel, toutes langues dehors. Car il faut bien se l’avouer, faire du débile aussi intelligemment n’est pas donné au premier couillon venu. Et c’est tant mieux.

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