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- Entretien avec Leïla Huissoud avant son concert au Trianon Transatlantique le 28/03
LEÏLA HUISSOUD sera en concert au Trianon Transatlantique à Sotteville-lès-Rouen le 28.03 Leila Huissoud a grandi sur scène. 10 ans déjà de tournée, à enchaîner les spectacles, avec lesquels elle se forge une réputation et conquiert un public. Les chansons de Leila sont à son image : tantôt sombres, tantôt pétillantes, toujours sans artifice, à l’os, chargées d’émotion brute.Leïla est une autrice, compositrice, interprète. Elle n’a pas encore 30 ans, et pourtant elle a déjà un parcours bien fourni puisqu’à à peine 20 ans, elle était déjà « chanteuse » et avait déjà choisi de vivre une vie d’artiste. Votre parcours musical a débuté il y a plus de dix ans. Comment décririez-vous l'évolution de votre musique et de vos textes depuis vos débuts jusqu'à aujourd'hui ? C’est amusant de se chercher et de se voir grandir en musique, pour ma part surtout en mots… Je pense que j’ai commencé avec la confiance et la prétention d’une jeunesse pleine d’énergie, un peu impertinente, en quête de validation… puis j’ai grandi doucement, maturé un peu, perdu la confiance et rencontré la vraie colère. Je crois que je me suis améliorée dans le “pourquoi?” et libérée de beaucoup d’attentes. Je suis fière d’être toujours passionnée par les chansons, par les mots, les ponts qu’ils créent. Il n’y a que ça qui compte, y trouver du sens et je crois que c’est un endroit d’échanges subtils, je crois fort en l’humain, encore, alors tenter de construire des ponts pour atterrir sur les rives des autres, tenter de se relier, de se comprendre… ça me suffit. En gros… J'essaye de dire que j’ai commencé ce métier en cherchant des résultats pour moi et aujourd’hui je comprends que la seule manière de m’y épanouir est de le faire pour les autres. Tout ça est bien plus organique que littéraire en ce qui me concerne. Votre troisième album, "La Maladresse", est sorti, pouvez vous nous parler des thèmes principaux de l’album ? C’est un immense “Pardon”, la plus jolie des Maladresse c’est de ne pas réussir à dire “je t’aime” au gens que l’on aime, voir ne pas réussir à comprendre que l’amour et l’espoir sont le terreau de nos rancoeurs ou de nos colères… c’est un album tendre pour les gentils, pour les paumés, les cassés, tous ceux qui ont préféré être des “marginaux” ou des “ ratés” plutôt que de devenir aigris ou malveillants. J'essaye de rendre un peu de noblesse à la bonté, un peu d’élégance à la discrétion, je voudrais qu’on réhabilite les doux dans une société où c’est un synonyme de faiblesse. Comment l’avez vous écrit et quelles en sont les étapes ? De quelle manière écrivez-vous, dans une maison de campagne, chez vous, au studio ? Je n’ai aucun processus, je traîne, et je retraîne, je marche en ville, le nez en l’air, mon oreille accroche des conversations.. je rentre dans un café et si je m’y trouve bien, j’y passe des heures… et je retraîne… des fois ça vient et des fois je rentre bredouille. Souvent je m’enregistre en voiture, les longs trajets créent quelque chose de similaire à mes errances citadines, alors je déclenche le dictaphone et puis un peu plus tard je réécoute, il y a de bonnes et de mauvaises surprises… il y a beaucoup de tri à faire tout le temps dans cette production hasardeuse. Vous avez participé à un événement TEDx à Saint-Étienne. Comment cette expérience a-t-elle enrichi votre parcours artistique et quelles idées avez-vous souhaité partager lors de cette intervention ? Je n'étais là que pour faire un intermède musical entre les speakers, j’ai écouté et appris des interventions des autres, c’était important pour moi d’y participer à la hauteur de mes compétences, juste parce que j’aime l’initiative des bénévoles qui m’ont invité et que ça se passait dans ma ville, Saint-Etienne. J’aime l’idée de participer à la vie de mon “territoire” et aux belles initiatives… Ça ne coûte rien et les rencontres sont toujours riches. Après "La Maladresse", avez-vous déjà des projets ou des directions musicales que vous souhaitez explorer à l'avenir ? Oui! Je suis très impatiente du projet qui arrive, il se construit autour de reprises auxquelles je réponds avec des compositions… un moyen très efficace de sortir de l’auto-psychanalyse torturée et de renouer avec mes premiers grands frissons en chansons.. j’adore les chansons des autres. C’est parce qu’enfant j’ai été bouleversée par certains textes que j’ai voulu m’y risquer et refaire le chemin à l’envers en m’autorisant un droit de réponse, c’est grisant! Votre plus joli souvenir de carrière ? Ma première date en Suisse, à Lausanne pour le festival “ le chant des beaux humains” j’ai été conviée par un certain Jacques S et ce soir là il m’a offert mon premier public de “chansons francophones”, en gros c’est la première fois qu’on m’a écouté… j’étais en face de gens qui partageaient ma passion et ça m’a bouleversée. J’ai grandi en écoutant beaucoup de gens déjà partis et ce soir là j'ai compris que la chanson que j’aimais était encore si vivante ! Votre rêve musical ? Peut être, être accompagnée par un orchestre symphonique, la puissance qu’on doit ressentir avec ça dans le dos, je n’ose pas imaginer. Votre collaboration idéale ? Fabian Tharin ou Georges Brassens Achetez vos places ici : https://trianontransatlantique.com/programmation/leila-huissoud-1ere-partie-samuel-cajal
- Bliss My Heart : la nouvelle révélation dark-wave qui ressurgit de l’ombre
Dans l’univers musical, certaines voix sont destinées à se faire entendre, même si leur parcours emprunte parfois des routes inattendues. C’est le cas de Bliss My Heart, artiste française ayant fait ses armes dans le secteur de la musique pendant plus de dix ans, à la fois dans les relations presse et le merchandising, avant de lancer son propre projet électro-rock inspiré des sonorités sombres des années 80. Dès ses débuts, Bliss My Heart revendique fièrement ses influences (Depeche Mode, Bauhaus, Sister Of Mercy) qui façonnent l’identité profonde de ses compositions. Une entrée remarquée sur la scène synth-pop En mars 2020, Bliss My Heart sort un premier EP Morningstar , réalisé en autoproduction et enrichi par le travail de mixage et d’arrangement de Damien Badey & Eddy Rateni. Oscillant entre la synth-pop et la cold wave, ce premier opus s’impose comme un clin d’œil évident à la new wave des années 80 : des mélodies électro entêtantes, ponctuées de riffs de guitare minimalistes et d’une voix envoûtante. Portée par l’élan créatif de Morningstar , Bliss My Heart dévoile le single Reason To Dust en juillet 2021. Surprise : ce titre rencontre un franc succès en Amérique du Sud, où l’artiste est notamment citée dans Rolling Stone (Mexique) et d’autres médias hispaniques. Cette percée internationale signe un premier virage : Bliss My Heart réalise alors la puissance de sa musique hors des frontières européennes. Cap sur New York et une carrière de tour-manageuse Fin 2021, Bliss My Heart quitte la France pour s’installer à New York. Sur place, elle se met au service de différents groupes internationaux, assurant leur tournée en tant que tour-manageuse et bookeuse. Son nom se glisse alors progressivement dans les coulisses de grandes salles de concert et de festivals, lui permettant de voyager dans plus d’une vingtaine de pays. Malgré cette implication totale dans l’ombre des tournées, Bliss My Heart ne renonce pas pour autant à sa créativité : en juillet 2022, elle sort le single Beyond , accompagné d’un clip tourné sur la côte californienne à Malibu en novembre de la même année. Ce morceau marque une parenthèse lumineuse dans un univers pourtant teinté de nuances sombres. Le grand retour : ‘Suffer Well’ Après plusieurs années à sillonner le globe, Bliss My Heart revient sur le devant de la scène avec un nouveau single, Suffer Well , disponible depuis le 24 janvier 2025 . Mixé et masterisé par Cliff Estatof , ce titre s’inscrit dans la lignée de ses premières inspirations : un son dark, froid, mais résolument dansant. « ‘Suffer Well’ est une leçon à soi-même pour ne jamais baisser les bras quand le ciel est noir. C’est aussi une prière pour toujours croire en soi et en les anges qui sont au-dessus de nous, car nous ne sommes pas seuls. » – Bliss My Heart Le clip, également réalisé par Cliff Estatof, sortira quant à lui le 7 février 2025 sous le label BMH PROD . À en juger par l’esthétique sombre et élégante de l’artiste, cette vidéo promet une immersion totale dans un univers à la fois mystérieux et envoûtant. ► Écouter et sauvegarder ‘Suffer Well’ : https://li.sten.to/suffer-well Discographie sélective Morningstar (EP) – Mars 2020 Latigo Canyon (Single) – Janvier 2021 Reason To Dust (Single) – Juillet 2021 Drive Fast (Single) – Novembre 2021 Beyond (Single) – Juillet 2022 Suffer Well (Single) – Janvier 2025 Un univers à (re)découvrir De ses débuts en France à ses tournées aux quatre coins du globe, Bliss My Heart n’a jamais perdu de vue la flamme créative qui l’anime. Son nouveau single Suffer Well incarne une synthèse audacieuse de ses influences dark-wave et de ses expériences de vie, offrant un voyage sonique à la fois ténébreux et dansant. Pour les amateurs de cold wave, de rock gothique ou simplement de musique envoûtante, Bliss My Heart propose un chemin singulier, jalonné de beats électroniques et d’une aura magnétique. Son retour est un appel à l’introspection, à la persévérance et à la conviction que, même dans la nuit la plus noire, la musique sait toujours apporter une lueur d’espoir.
- Chambre 317 et la Cabine (nouveau projet du Trianon Transatlantique)
Chambre 317 était au rendez-vous avec l'émotion ce soir à la Cabine du Trianon Transatlantique Devant un public intimiste, composé de spectateurs fidèles et avertis, Lysian et Antoine ont livré une performance sincère et touchante. Seule une poignée de chanceux avait été conviée à cet événement exclusif pour découvrir en avant-première leur nouveau single « Le matin » et « À nos étés », deux titres prometteurs figurant sur leur prochain album. La Cabine, un nouveau concept signé Trianon Transatlantique La Cabine, nouveau concept imaginé par le Trianon Transatlantique, a su parfaitement remplir sa promesse : créer une proximité chaleureuse entre artistes et spectateurs. Autour de boissons locales et d’échanges spontanés avec l’équipe du Trianon, les invités ont pu ressentir pleinement l’essence même de ce lieu unique où les barrières tombent facilement. Une ambiance teintée de nostalgie et d’émotion L'ambiance était teintée de nostalgie et d'émotion, reflétant parfaitement l’esprit intimiste du moment. Lysian et Antoine ont profité de l’occasion pour remercier chaleureusement chacun des participants, soulignant avec gratitude le rôle précieux que chacun a joué dans l'histoire du groupe. Un témoignage personnel qui touche en plein cœur Moment fort de la soirée, Lysian a partagé une anecdote particulièrement émouvante : cette carte postale écrite à Antoine, dans laquelle il lui confiait avec impatience son envie de le retrouver. Ce détail authentique, révélant la complicité profonde qui unit les deux artistes, a touché en plein cœur un public déjà conquis. Une soirée mémorable qui donne envie d’en découvrir plus Une soirée mémorable, intime et authentique, dont chacun repartira avec l’envie irrésistible d’en découvrir plus sur le nouvel album de Chambre 317.
- La Nuit Étudiante revient à Rouen : une soirée artistique, festive et engagée à ne pas manquer !
La Nuit Étudiante revient à Rouen : une soirée artistique, festive et engagée à ne pas manquer ! Prépare-toi à vivre une expérience unique au cœur de Rouen : la Nuit Étudiante , c’est le rendez-vous culturel et festif de l’année pour toute une génération en quête de découvertes, de rencontres et de créations. Organisée le jeudi 27 mars 2025 dans les espaces du musée des Beaux-Arts le musée de la céramique et le Secq des Tournelles , cette nuit exceptionnelle rassemblera performances artistiques, musique live, mode engagée, arts visuels et moments de fête, dans un esprit inclusif, créatif et joyeux. Un festival d’expressions artistiques La magie sera au rendez-vous avec Julia Guilhem , champion de France de magie 2018, qui viendra te surprendre avec ses tours de close-up bluffants. Production d’objets, lectures de pensées, apparition de poissons rouges vivants... Tout peut arriver, à quelques centimètres de toi ! Et pour ajouter un brin de poésie dans la rue, la compagnie Les Saltimbanques de l’Impossible déambulera en extérieur entre les trois musées. Venue de Dieppe, cette troupe mêle cirque contemporain, influences punk/rock et comique de situation pour créer des instants artistiques décalés, accessibles à toutes et tous. Place à la musique ! Côté musique, les vibes électro seront portées par LaPhilantrope , qui t’emmènera dans un voyage sonore entre house et techno, aux racines queer assumées. C’est elle qui clôturera la soirée avec un DJ set dans le Jardin des Sculptures du musée des Beaux-Arts – une manière intense et collective de finir la nuit en beauté. La scène rap ne sera pas en reste grâce à Le Z , accompagnée de DjREÏNE et 2SouN , pour un live percutant, introspectif et viscéral. L’artiste dévoilera son EP Billion Polaire dans une performance à la croisée des émotions et des sons puissants. Le groupe Silly Chilly , avec son univers pop rock teinté de folk, offrira un moment musical vibrant entre français et anglais, porté par une esthétique rétro et flamboyante. Une belle respiration avant la grande clôture électronique. Envie de danser ? Direction la soirée du Contre-Club , dans une ambiance guidée par des danseur·euses du CNDC et la DJ Alissasilla , pour une nuit rythmée entre techno et harmonies cuivrées. Laisse-toi porter par la roue de la chance et quelques surprises... Le collectif Turbo Room , quant à lui, proposera un concert intimiste pour célébrer la musique vivante et les artistes émergents, dans une ambiance chaleureuse et inclusive. Mode, upcycling et engagement : Le grand défilé de la Nuit Étudiante réunira trois univers singuliers mais complémentaires, tous portés par une même envie : faire de la mode un terrain d’expression artistique et engagé. Atelier Mauny présentera des pièces uniques, issues de textiles chinés localement et transformés avec soin pour une mode durable, élégante et fonctionnelle. GraouGraou , de son côté, portera haut les couleurs des cultures queer avec des créations aux lignes brutalistes, faites de matières récupérées, aux finitions visibles et aux teintes froides, affirmant une identité forte, esthétique et politique. Enfin, Kidzoi , artiste visuel rouennais passionné par l’ upcycling , proposera des vêtements peints à la main comme de véritables toiles vivantes, où se croisent mode, art et modernité. Ce défilé unique promet de célébrer l’identité, l’écologie et la créativité sous toutes leurs formes. Et pour clôturer le parcours artistique, retrouve Til , artiste linograveur·se, qui imprimera en direct ses créations sur des vêtements de seconde main. Un bel hommage à l'art artisanal et à la créativité locale. Pour se restaurer foodtruck Breizh et Cie où vous pourrez déguster des crêpes salées et sucrés. Alors, prêt·e à vivre une nuit que tu n’oublieras pas ? La Nuit Étudiante t’ouvre ses portes : viens fêter la jeunesse, l’art et la diversité à Rouen !Vous pouvez retrouver la programmation complète : https://www.instagram.com/p/DHeFb5-M028/?img_index=1
- 7 conseils pour promouvoir sa musique sur Instagram
Les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans la communication des groupes de nos jours. Pourquoi ? Parce que la moitié des humains y sont inscrits. Le chiffre monte à 59% en France. Autre avantage, ce sont des portes d'entrées faciles vers vos plateformes de téléchargement (Bandcamp, Soundcloud,...). Nous allons aujourd'hui nous intéresser à Instagram, un réseau social essentiellement basée sur le partage de photos qui rassemble 1 milliard d'utilisateurs. Bien éloigné de la musique, me direz-vous, mais nous allons voir comment le tourner à votre avantage... Pour résumer nos conseils pour promouvoir votre musique sur Instagram, il faut : Avoir un contenu adapté Avoir un contenu original Utilisez les hashtags de façon pertinente Publier aux bonnes heures Se créer un compte pro Pensez à faire des vidéos Soigner votre bio Tous ces conseils sont approfondis, alors bonne lecture ! 1) Pensez photo ! Partagez des affiches de concerts n'est pas forcément le plus pertinent sur Instagram. Il vous faudra privilégier de "belles" photos (photo de concert, de répétition, de vos instruments,...). Pour les dates de concerts à promouvoir, il vaut mieux privilégier les stories. 2) Soyez original Des groupes présents sur Instagram, il y en a déjà beaucoup. Il vous faudra donc faire preuve d'originalité afin de vous différencier des autres. A vous de trouver votre style et surtout de vous y tenir. Facile à dire n'est-ce pas ? Heureusement on vous a concocté une liste d'idée de contenus pour vos réseaux sociaux . 3) Soignez vos # Même si ils ne sont plus aussi efficace qu'avant, choissisez des # pertinents en fonction du contenu que vous publiez. Cela donnera quelques indications à Instagram pour identifier votre contenu. 4) Publiez au moment opportun Comme chaque réseau social, il y a des heures plus propices pour diffuser son information. En semaine, privilégiez le matin (6h-9h) ou bien le soir (19h-23h). Le week-end, vous pouvez publier en journée sans problème. Si vous avez un compte pro Instagram, vous aurez accès aux statistiques qui vont vous permettre de voir quel est le jour et l'heure où votre communauté est la plus présente sur Instagram. 5) Créez vous un compte pro Attention pour cela, il vous faudra auparavant créer une page Facebook. Il vous suffira ensuite d'aller sur votre compte Instagram, dans "option", et de le "passer en mode professionnel". Instagram vous demandera ensuite de lier votre page Facebook. L'avantage du compte pro est d'avoir accès aux statistiques de vos publications. Vous pourrez ainsi adapter votre contenu en fonction des résultats. L'autre avantage est de pouvoir publier sur Facebook depuis Instagram. Quand vous publiez une photo sur Insta, il vous proposera de la publier également sur Facebook. Un gain de temps assez importants, notamment lorsqu'il faut vite communiquer. A noter que cette technique marche également avec X (ex-Twitter) (mais bien moins efficace, puisque la photo n’apparaît pas sur le tweet...Ce qui est assez dommage, vous en conviendrez) 6) Pensez à la vidéo Instagram permet également de partager des vidéos. Les résultats sont plus probants que sur Facebook, c'est très pratique ! A vous de diffuser des teasers de clip, des moments lives, ou des tranches de vies du groupe ! Les réels pourront vous être utiles, et en plus vous pourrez aussi partager ces formats courts sur TikTok. Sinon découvre notre guide "La promo de votre musique de A à Z en dépensant le moins possible !" 7) Faites des stories Depuis quelques temps, nous avons pu constater que les stories avaient des résultats d'audience parfois similaires voire supérieures aux publication habituelles. Ce format à durée limitée va vous permettre d'annoncer vos différents concerts ou vos sorties d'album. les publications dans le feed vont plutôt être destinés à du contenu sans temporalité. 8) Faire avec les défauts d'Instagram Bien que très réactif, le réseau social souffre d'un gros défaut. Les liens mis dans les publications ne sont pas reconnus et ne sont pas cliquables (ils le sont si vous partagez également sur Facebook, pourquoi, on ne sait pas...). Le lien est par contre cliquable dans votre bio ou en story. Il faudra donc renvoyer les gens vers cet espace (veillez du coup à ne pas partager la photo sur Facebook, car les gens vont se demander où est l'espace bio, et vous allez passer pour un hurluberlu !) Le lien dans la bio peut amener à un "agrégateur de lien" du type SmartURL ou bien link.tree . Vous pourrez y mettre les liens vers Spotify, Deezer, Amazon Music et autres. Le problème de ces plateformes est que parfois elles sont en panne... Pour contourner cela, si vous avez un site, vous pouvez créer une page d'accueil spécifiques qui redirige vers vos contenus depuis Instagram. C'est ce que nous avons fait pour le compte de la radio ( exemple ici) . En conclusion, Instagram est idéal pour communiquer sur votre image. Inciter les gens à cliquer sur des liens est plus difficile que sur Facebook, mais si vous partager sur les deux réseaux, il y a moyen d'avoir de bons résultats. Si vous souhaitez avoir d'autres conseils, c'est par ici ! Sinon, pour écouter la radio, c'est plutôt par là .
- ROCK IN ÉVREUX 2025 : ATTACHEZ VOS CEINTURES, ÇA VA ENVOYER DU LOURD !
L’été commence en Normandie avec une bonne dose de rock, de reggae et de folie ! Les 27 & 28 juin, l’hippodrome d’Évreux se transforme en machine à décibels, prêt à faire trembler les murs (et vos tympans) pour deux jours de pure énergie. Rock in Évreux by Normandy Rock revient avec une programmation de dingue, entre légendes, pépites et gros moments de pogo (ou de chill, si t’es plutôt du genre à danser avec les épaules). Pour tout le monde Rock in Évreux, c’est pas un festival pour les mous du genou. Ici, ça chante, ça danse, ça saute, et surtout, ça vit ! Que t’aies grandi avec du bon vieux rock, que tu vibres sur du reggae ou que tu sois accro aux basses électro, y’a de quoi te régaler. VENDREDI 27 JUIN : OUVERTURE DU BAL AVEC DES LÉGENDES Louis Bertignac – L’ex-Téléphone débarque, guitare en bandoulière et voix rocailleuse prête à en découdre. Nostalgie et solos de feu garantis. UB40 – Red Red Wine en live sous le ciel normand ? Oui, oui, OUI ! Prépare-toi à un shot de good vibes et de reggae mythique. Captain Sparks & The Royal Company – Brassens qui rencontre NTM sur une instru latino ? Un OVNI musical à découvrir d’urgence. Train – Les Californiens multi-primés vont faire monter la température avec leurs tubes made in USA. Yodelice – Ambiance post-70’s, mélancolie rock et classe internationale. Pose ton verre et laisse-toi happer. Tad – Le DJ rouennais viendra balancer du bon son pour garder l’énergie à bloc… et il remettra ça le lendemain. SAMEDI 28 JUIN : AMBIANCE SOUL, ROCK & REGGAE, PRÉVOYEZ LES BOULES QUIÈS Uptight – Du funk, de la soul, du groove. Impossible de rester immobile, même si t’as deux pieds gauches. ` Diva Faune – Des chansons qui filent la pêche, des textes qui touchent, et un show qui va enflammer Évreux. Nada Surf – 30 ans de riffs cultes et de refrains qu’on chante sous la douche. Le power pop à son meilleur ! The Dire Straits Experience – Sultans of Swing, Money for Nothing… Chris White, ex-Dire Straits, remet les pendules à l’heure avec un show magistral. Groundation – Du reggae roots comme tu l’aimes. Grosse dose de good vibes en perspective. Upsilone – Lunettes blanches, beats électro imparables et ambiance survoltée. Attends-toi à un final explosif. Alors, prêt à vivre un week-end d’anthologie ? Chope tes billets : https://rockinevreux.org/ Rédaction : Coline Lefèvre
- Festival RUSH 2025 : Dix jours de musique, de folie et de good vibes en Métropole Rouen Normandie !
Si t’aimes la musique, les concerts en plein air et les ambiances qui dépotent, bloque du 5 au 14 juin 2025 sur ton calendrier ! Le Festival RUSH revient avec une programmation qui envoie du lourd, du groove, du rock, du folk et même des beats électro qui te feront danser jusqu’à l’aube (ou presque). Et le tout, gratos ! Un road-trip musical en Normandie Pourquoi rester coincé au même endroit quand on peut faire voyager la musique ? RUSH, c’est un festival nomade, qui pose ses enceintes un peu partout dans la Métropole Rouen Normandie : jardins, forêts, places de village, parcs… Un seul mot d’ordre : viens comme tu es, et prends une claque sonore ! LE PROGRAMME QUI FAIT VIBRER JEU. 5 JUIN – Rouen – Jardin de l’Hôtel de Ville (18h > 22h) Démarrage tout en élégance (mais avec du swing, hein) avec The James Hunter Six. Ajoute à ça le talent de Jan Verstraeten et la voix envoûtante de Louise Charbonnel… et bim, la soirée s’annonce grandiose. VEN. 6 JUIN – Roncherolles-sur-le-Vivier – Les Ronches et la Halle (18h30 > 22h) Du jazz qui claque avec Papanosh ("Tu danses tu ?") et une touche de pop groovy avec Léon Léon. Une soirée pour ceux qui aiment quand ça swingue ! SAM. 7 JUIN – Canteleu – Forêt Monumentale (17h > 20h30) Un concert au cœur des bois avec des vibes folk à faire pleurer les arbres (de joie) : Raoul Vignal, Rich(ard) Dawson, Nadia Reid, Limbo. Et pour les petits (ou les grands enfants), un conte musical magique avec Petite Sorcière. JEU. 12 JUIN – La Bouille – Place Saint-Michel (19h > 21h30) Ambiance road movie avec le bluesman tatoué Jake La Botz et l’énergie brute de Lola Sauvageot . VEN. 13 JUIN – Rouen – Expotec 103 (18h > 22h) Rock psyché et riffs qui tachent avec C.O.F.F.I.N et les sons électro envoûtants de Yīn Yīn. Attention, ça va secouer ! SAM. 14 JUIN – Saint-Étienne-du-Rouvray – Parc du Champ des Bruyères (17h > 22h) Pour finir en feu d’artifice : Gnawa Diffusion, mélange explosif de musiques du monde, suivi par les beats sud-africains de DJ Lag et le groove magnétique de Lotti. RUSH, c’est pour qui ? Pour les fêtards qui veulent danser sous les étoiles Pour les mélomanes en quête de pépites musicales Pour les curieux qui aiment les concerts dans des lieux improbables Pour toi (oui, toi) qui veux juste kiffer un max et c’est GRATUIT ! Rendez-vous du 5 au 14 juin en Métropole Rouen Normandie ! Rédaction : Coline Lefèvre
- "Je survivrai" : le grand retour d’un tube culte
Certaines chansons traversent les époques et continuent de résonner bien des années après leur sortie. C'est le cas de "Je survivrai" , la version française du tube mondial "I Will Survive" , qui connaît un retour fulgurant en 2025 La chanson emblématique "I Will Survive" de Gloria Gaynor, popularisée en France lors de la Coupe du Monde 1998, revient sur le devant de la scène en 2025 grâce à sa version française "Je survivrai", interprétée par Régine. Initialement sortie en 1978, cette reprise connaît un succès fulgurant sur les plateformes de streaming depuis le 14 février 2025. Régine, figure incontournable du monde de la nuit et surnommée la "reine de la nuit", a régné sur un empire de plus de 22 boîtes de nuit à travers le monde. Chanteuse et comédienne, elle a su imposer son style et briser les codes d'une époque où le patriarcat dominait encore largement. Sa reprise de "I Will Survive" en français, "Je survivrai", retranscrit avec force et émotion le retour triomphal d'une femme après une trahison, un hymne à la résilience et à la détermination féminine. Déjà ancrée dans la culture populaire française, notamment comme hymne officieux de l'équipe de France lors de la Coupe du Monde 1998, "Je survivrai" a marqué toute une génération. Mais en 2025, son retour en force doit beaucoup à la sortie de la saison 2 de la série culte "Bref." sur Disney+. Attendue avec impatience, cette nouvelle saison se distingue par un format plus long : six épisodes de trente à quarante minutes, contre les courts segments de la première saison. Un pari risqué pour les réalisateurs, qui ont su toutefois conserver l'esprit vif et percutant qui avait fait le succès de la série originale. Dès sa sortie, "Bref. 2" rencontre un succès retentissant, devenant en un week-end la série la mieux notée de tous les temps sur Allociné, surpassant des monuments télévisuels comme "Game of Thrones" et "Breaking Bad". Une scène en particulier a marqué les esprits : le personnage principal, Jean-Jacques, déclare "Il avait besoin de s'asseoir trente secondes, il s'est assis 20 ans", une réplique poignante accompagnée en fond sonore par "Je survivrai". Sur TikTok, la séquence devient rapidement virale, donnant naissance à une tendance forte : d'un côté, des vidéos inspirantes montrant des internautes refusant de "rester assis" et choisissant de reprendre leur vie en main ; de l'autre, des contenus plus introspectifs, illustrant la façon dont le temps peut échapper à chacun sans qu'on s'en rende compte. Cette explosion sur les réseaux sociaux a propulsé "Je survivrai" en tête des classements musicaux. Sur Spotify, la chanson enregistre une hausse spectaculaire de 1000% des écoutes, grimpant à la deuxième place du Top Viral 50. Sur Deezer, une augmentation de 10 900% des streams est constatée en France. Ainsi, plus de 40 ans après sa sortie, "Je survivrai" trouve une nouvelle jeunesse grâce à "Bref. 2" et à l'engouement des internautes. Une preuve supplémentaire que certaines chansons sont intemporelles et résonnent toujours aussi fort à travers les générations. Rédaction : Eulalie Campain
- Courtney LaPlante : La reine du metal qui peut te hurler dessus et te bercer dans la même chanson
Si tu traînes un peu dans le monde du metal moderne, impossible d’être passé à côté de Courtney LaPlante. Cette Canadienne badass est la voix (et l’âme) du groupe Spiritbox, et elle jongle entre des screams démoniaques et des envolées vocales dignes d’un ange en pleine ascension. En gros, elle peut te donner envie de tout casser, puis de pleurer sous la douche en moins de trois minutes. De “C’est qui elle ?” à “C’EST ELLE LA BOSS” Courtney débarque sur la scène metal en 2012 en intégrant le groupe iwrestledabearonce (oui, ce nom est chelou). Elle remplace la chanteuse Krysta Cameron et balance des performances vocales de malade sur l’album Late for Nothing (2013). Mais bon, être dans un groupe où le nom ressemble à un défi bourré, ça ne pouvait pas durer éternellement. Du coup, en 2015, elle claque la porte avec son mari, le guitariste Mike Stringer, et ils décident de fonder leur propre bébé musical : Spiritbox. Dès leurs débuts en 2017, Spiritbox sent bon le renouveau du metal. Mélange subtil de metalcore, djent, ambiances aériennes et vibes un peu mystiques, le groupe trouve rapidement son public. Mais c’est en 2020 que tout explose avec "Holy Roller", un titre tellement violent qu’il te donne envie d’invoquer un démon tout en headbanguant. L’année suivante, Eternal Blue (2021) sort et devient un vrai phénomène. Avec des titres comme "Constance" (émotion pure), "Secret Garden" (plus accessible) et "Circle With Me", l’album prouve que Spiritbox n’est pas juste un buzz, mais une vraie révolution musicale. Après un premier album encensé, le groupe a continué sur sa lancée avec l’EP The Fear of Fear (2023), confirmant qu’ils ne comptent pas ralentir. Et vu l’engouement autour d’eux, on peut s’attendre à encore plus de gros riffs, de vibes cosmiques et de breakdowns qui te font regretter de ne pas être dans un mosh pit. Et tadam y’a trois jours, Tsunami Sea a remué la sphère Metal ! Une pépite auditive CLAIREMENT. Pourquoi Courtney LaPlante est une extraterrestre vocale ? Parce qu’elle est capable de passer d’un growl sorti des enfers à une voix cristalline en une fraction de seconde. Son secret ? Du talent pur, du travail acharné et sûrement un pacte avec une entité surnaturelle. Ajoute à ça un charisme de dingue sur scène, un look entre fée gothique et déesse du chaos, et une sincérité qui fait plaisir à voir dans ses interviews. Courtney ne joue pas un rôle : elle est juste elle-même, et c’est ça qui la rend aussi captivante. Bref, si tu ne connais pas encore Courtney LaPlante, c’est le moment de plonger dans Spiritbox et de te laisser embarquer dans son univers. Juste un conseil : prépare-toi à passer par toutes les émotions possibles et imaginables. Fun fact : Courtney et Mike ont tout fait en mode DIY au début, sans label, en enregistrant leurs chansons dans leur chambre comme de vrais rebelles. Aujourd’hui, ils remplissent des salles partout dans le monde. Moralité : crois en tes rêves (et en tes breakdowns). Le nouvel album dispo par ici : Rédaction : Coline Lefevre
- Solann enchante le public rouennais au 106
Un passage dans un univers de magie, c’est ce que nous a offert Solann lors de son passage à Rouen © Eulalie Campain Ce 27 février, Solann a envoûté le public du 106 de Rouen pour la deuxième date de sa tournée. Une étoile montante, récemment récompensée par le prix de la Révélation Féminine de l’Année aux Victoires de la Musique 2025, et dont le premier album, Si on sombre, ce sera beau , connaît un succès grandissant. © Eulalie Campain Après une première partie assurée par Simone Ringer, Solann est apparue dans un clair-obscur saisissant, accueillie par un public conquis et exalté. Dès les premières notes, l’ambiance était électrique : la foule chantait en chœur chacun de ses morceaux avec une simplicité déconcertante. © Eulalie Campain À la fois accessible, drôle et attentive à son audience, la jeune artiste a multiplié les échanges avec son public entre chaque morceau, créant une proximité rare. Sa voix cristalline, capable d’alterner entre des envolées lyriques et un phrasé proche du rap, a fasciné l’audience. Tantôt envoûtante, tantôt explosive, elle a su mêler à sa performance des influences orientales, une gestuelle habitée et une véritable présence scénique. Sans surprise, ses trois titres phares, Rome , Les Ogres et Comme des animaux , ont littéralement embrasé la fosse. Son univers, où la poésie se mêle aux sonorités pop-folk, a transporté le public dans un voyage sensoriel unique. © Eulalie Campain D’origine arménienne, Solann puise son inspiration chez des figures emblématiques telles que Barbara, Charles Aznavour, Patrick Watson, Agnes Obel, Billie Eilish et Tamino. Son écriture, à la fois intime et puissante, s’accompagne de mélodies aériennes qui font toute la singularité de son style. Cette première tournée marque un tournant décisif dans sa carrière. Après avoir traversé la France, elle clôturera son périple en apothéose avec une date exceptionnelle au Zénith de Paris, le 26 mars 2026. © Eulalie Campain Texte et photo : Eulalie Campain
- Un nouvel opus de qualité pour Architects
Le groupe revient avec un nouvel album ce vendredi et purée : ça claque ! Architects, le groupe de metalcore qui a toujours su marier puissance et émotions, revient avec un tout nouvel album, The Sky, The Earth & All Between. L’album, à la fois fidèle à leur son signature et audacieusement nouveau, nous embarque dans un voyage sonore qui nous fait penser qu'ils ne sont pas prêts de ranger leur guitare pour faire une pause. Un petit coup de vent frais Dès la première écoute, on sent que The Sky, The Earth & All Between est une évolution, sans être un reniement des racines d’Architects. "Elegy" ouvre le bal dans une ambiance lourde et majestueuse, presque cinématographique, avant que des morceaux comme "Whiplash" et "Blackhole" n’explosent littéralement dans nos oreilles, rappelant les montées en puissance qui ont fait la réputation du groupe. Mais ne vous y trompez pas, ce n'est pas juste un "on-reprendça-et-on-ajoute-un-peu-de-mélodie". Les morceaux sont finement équilibrés, entre groove et brutalité. Des expérimentations pleines de surprises L'album ne se contente pas de faire le job, il pousse ses limites. "Brain Dead" fait une petite incursion dans l’univers expérimental, avec des sons presque industriels qui viennent déranger la tranquillité apparente du metalcore. Et si vous pensiez qu’Architects était là pour broyer du noir sans fin, attendez de découvrir "Everything Ends", un morceau qui réussit à être à la fois mélancolique et… étrangement optimiste. Oui, vous avez bien lu, optimiste ! Un parfum de collaboration Mais ce qui fait aussi le charme de cet album, ce sont ces petites surprises, ces invités qui viennent poser leurs voix ou leurs instruments là où on ne les attendait pas. Le morceau "Judgement Day", par exemple, nous offre un duo improbable avec Amira Elfeky, et ça fonctionne à merveille. On se croirait presque dans un film de science-fiction, sauf que la bande-son est un peu plus bruyante, avec des guitares qui râpent et des rythmes effrénés. La réception ? Elle aussi est partagée D’un côté, certains fans sont ravis de cette nouvelle direction, soulignant que le groupe sait parfaitement mélanger ses influences et trouver un nouveau souffle. De l'autre, il y en a qui pensent que The Sky, The Earth & All Between manque un peu de folie et d’audace, accusant l'album d’être "un peu trop poli". Chacun son avis, mais une chose est sûre : le groupe n’a pas décidé de jouer la carte de la facilité. Bref c’est pas qu’un simple album de plus dans la discographie d’Architects. C’est une œuvre qui ose, qui explore et qui, malgré quelques réticences, trouve son équilibre entre brutalité et introspection. Alors, que vous soyez un fan de la première heure ou un nouveau venu dans l’univers d’Architects, cet album mérite assurément une place dans votre playlist – juste après quelques coups de tête bien placés. Tu peux le choper par ici : Rédaction Coline Lefèvre
- La Bulle littéraire d'Eulalie : Interview de Bruno Choupaut pour "Une affaire ordinaire"
Retrouver l'interview de Bruno Choupaut pour son polar Une affaire ordinaire par Eulalie le 6 décembre 2023. C’est le retour de la bulle littéraire où j’ai la joie d’avoir un premier invité dans cette bulle littéraire qui n’en avait pas. C’est Bruno Choupaut qui va nous faire frissonner avec son premier polar qui est sorti cette année. Une affaire ordinaire, on parle d’un triple meurtre à Rouen deux victimes presque centenaires et une septuagénaire. Des crimes horribles mélangeant la vengeance, l’histoire et la torture. Comment ça va Bruno ? Première interview pour ton polar, pas trop stressé ? Ça va bien. Malgré tout ça J’ai fort apprécié ton polar que tu m’as offert au salon de la musique de Rouen organiser par TST. Dans tes remerciements, tu remercies Isabelle, Aude, Michel et Jean qui t’ont donné des encouragements pour aller au bout de ton projet mais qui ont subis tes états d’âmes. C’est quoi un auteur de polar ? Un auteur de polar c’est beaucoup de temps derrière un micro portable, c’est parfois des nuits difficiles on n'arrive pas à dormir on se demande ce qu’il se passe. On se dit « bah faut que j’aille écrire » donc on y retourne et puis le lendemain on s’aperçoit que ce n'est pas bon donc on enlève puis on continue et ça avance comme ça. Ça reste quand même un vrai plaisir, on va dire ce qui est. Parce que je n’ai pas mis longtemps à écrire, j’ai mis deux mois et demi à peu près. C’est relativement rapide J’écris au kilomètre, c’est-à-dire que j’écris comme ça me vient. Et après je taille s’il y a des choses qui ne vont pas. Je n'ai pas enlevé énormément de choses. J’ai laissé au naturel tel que ça venait au niveau de l’histoire Comme tu m’as dit en off que tu n’es pas du tout dans le milieu de l’écriture avant ça. Tu as été à la poste dans la musique… J’étais dans les lettres déjà (Corentin amateur de jeux de mots fait remarquer que celui-ci n’est pas si mal) . La poste c’était pour vivre disons-le comme ça, et ma passion c’était la musique. J’ai fait 40 ans de musiques car j’étais percussionniste de jazz dans la région rouennaise, en particulier un groupe « Le big band Christian Garros ». Et puis il a fallu que j’arrête, je ne suis plus tout jeune j’ai des problèmes d’épaule je ne peux plus faire un concert entier. Après une période difficile, c’est difficile d’arrêter une passion surtout quand tu n’as pas envie d’arrêter. Il y a eu un phénomène qui a fait que je me suis mis à écrire, c’est venu comme ça et puis, puis voila On est passé d’un art à un autre Oui on va dire ça. Moi je me sens pas artiste au niveau de l’écriture soyons claire. Moi je m’appelle « Scribouillard » je me revendique absolument pas du titre d’écrivain. Dans ma tête je suis un scribouillard. Mais il est bien quand même mon polar. C’est ce que tu mets tout de suite dans ton préambule, « Il s’agit pour moi de me divertir en écrivant et puis de faire fonctionner un petit peu mes neurones » Oui c’est ça, c’est-à-dire que je voulais c’était surtout retrouver une occupation qui m’intéresse en somme comme la musique aurait pu m’intéresser si j’avais continué. Et c’est devenu un plaisir supérieur à la musique. Y a un phénomène qui est très marrant. Sur ma page Facebook j’avais mes instruments de musique, j’étais derrière mes instruments. Je viens de les enlever, et je viens de mettre le bouquin à la place. C’est-à-dire que la page musique se tourne vraiment. J’ai été à un concert la semaine dernière et c’est la première fois qu’a un concert je n’ai pas les boules car je ne joue pas. C’est un travail du deuil de la musique ? Appelons ça comme on veut, appelons ça un deuil, appelons ça autrement c’est pas grave. Mais oui c’est difficile d’arrêter quelque chose qu’on a aimé faire pendant des années. Comme je l’ai dit, triples meurtres dont de la torture sur des personnes presque centenaires, et une septuagénaire. Comment on imagine des scènes aussi horribles ? et comment on en dort la nuit surtout ? Je sais pas. On en dort pas forcément bien. Je suis un peu insomniaque faut dire ce qui est, donc j’écris pas mal la nuit c’est vrai. Mais, je sais pas comment ça vient. Ça vient, par rapport au personnage eux même. C’est-à-dire quand on lit le bouquin on s’aperçoit d’où viennent les personnes, quel a été leur milieu familial, comment ils ont été élevés etc. Ça engendre depuis des années une espèce d’explosion. Il faut que ça sorte à un moment. Et c’est sorti à ce moment-là quoi. Toujours dans ton préambule, tu t’excuses auprès des historiens, des policiers qui te lisent « qu’ils ne m’en veuillent pas si des incohérences apparaissent, il ne s’agit pas pour moi d’écrire précisément le réel mais de construire une histoire sortant de mon imaginaire ». Mais pour autant tu as fait un véritable travail d’historien de la Première Guerre Mondiale à nos jours, comment on s’organise dans nos recherches ? Alors deux choses, d’abord au niveau de l’histoire. Quand j’étais au lycée, ça fait longtemps, j’ai jamais appris une leçon d’histoire, j’ai toujours adoré ça et j’ai toujours eu d’excellente notes. Ça m’a toujours passionné je suis une éponge, ça veut dire que quand ça me passionne j’engrange et ça reste. Il y a peut-être des dates qui ne sont pas très justes, des choses qui sont peut-être pas complétement véritables. Ce n’est pas important, l’important c’est d’avoir cette notion d’évolution dans le temps etc. C’était une façon pour moi de faire avancer l’histoire. La clé du roman c’est l’histoire. Mais t’inquiète pas, c’est ce que je te disais. Je suis licenciée d’histoire, comme 75% des gens ici présent autour de la table et en régie, et j’ai pas dit, « Oh mon Dieu il s’est trompé ». J’ai pas fait d’étude d’histoire car j’ai un vieux bac. C’est pareil au niveau de la police, et de la justice, je dis « que les policiers ou les magistrats ne m’en veuillent pas », il est possible que j’aie fait des erreurs, je connais pas. J’ai jamais subi un interrogatoire de police, j’ai jamais été policier. Voila c’est possible qu’il y ait des erreurs. Je me suis un peu renseigné quand même. J’ai été voir des gens qui pouvaient me donner des conseils, en particulier un ami, que je salue là avec qui je joue au billard, et qui est un ancien commandant de police. Il a répondu à deux questions, il ne m’a pas du tout expliqué comment fonctionnait la police. J’avais des manques sur comment fonctionnait la police. Et il m’a dit « Ah non ça se passe pas tout à fait comme ça ». Ça m’a permis de pas écrire trop de bêtises. Et pour finir sur le préambule, tu mets que « les personnages n’existent pas dans la vraie vie ». Ils auraient pu. Tu t’appelles Bruno Choupaut, l’un des personnages principaux c’est Choupinet. Choupinet c’est toi c’est ton alter ego ? Non ce n’est pas mon alter ego. Disons que nous avons des traits de caractère communs. Je ne suis pas Choupinet et il n’est pas Choupaut. Mais pareil dans tous mes personnages il y a des traits de caractère que j’ai pris sur des gens que je connais. Y a pas une seule personne que je connais qui est entièrement décrite dans ce livre-là, c’est des bouts de ces personnes que j’ai mis bout à bout pour faire mes personnages. J’ai inventé mes personnages, mais oui y a un peu de moi dans l’histoire. Le fait d’être en colère parfois un peu bêtement c’est un peu moi oui. Tout le livre se passe à Rouen, en particulier quartier Brisout de Barneville, un petit peu le quartier Jouvenet. Pourquoi Rouen ? Bah parce que j’y suis né, que je connais. Pour un premier c’est plus facile. C’est tout bête mais c’est ça. C’est beaucoup plus facile de décrire, pour moi c’est plus facile de décrire Rouen qu’une action se passant à Brest ou à Strasbourg, connaissant beaucoup moins bien ces villes-là. Je vois mal comment je pourrais amener les choses. J’ai cherché des éléments, sur lesquels je n’avais pas beaucoup de recherche à faire, pour pouvoir justement évoluer dans mon histoire. Et puis pour l’histoire, pour la façon de s’ancrer dans l’imaginaire. Oui pour moi c’est plus facile. Toute l’évolution, qui se passe à Rouen, les lieux ce n’est pas un hasard si c’est ceux-là. Tu as des anecdotes des références à Rouen dès le début. Rien que la foire Saint-Romain entre autres, c’est la première mention de Rouen dans le livre. Dans le premier paragraphe je crois. Cauchemar il s’appelle (le chapitre), c’est un vrai cauchemar. Comme tu nous l’as dit tout à l’heure. J’aimerais plusieurs anecdotes sur le livre. Mais pourquoi Cauchemar ? Pourquoi Cauchemar ? Alors Vous avez deux minutes ? Comment le livre est né, au départ j’avais absolument pas envie d’écrire. Je ne savais absolument pas que j’allais écrire un livre. Et un jour sur Facebook j’ai vu une amie qui tient un site, qui s’appelle L’art sous toute ses formes qui a posté une photo. C’était la photo d’un intérieur d’appartement ou il y avait en lumière qu’un écran d’ordinateur, d’un micro portable avec une grande fenêtre. Et dans cette fenêtre, il y avait d’’abord les lumières de la ville à l’extérieur, et de la pluie sur les carreaux. Et donc dans son commentaire, elle a mis, c’était pour faire écrie les gens « Vous Écrivez huit lignes quatre-vingts pages, ça n’a aucune importance. L’importance c’est de mettre ces huit mots là, » et j’ai trouvé ça super marrant comme idée. Et donc j’ai fait mon petit machin car j’adore c’est peu truc et j’ai répondu. Et du coup ce que j’ai écrit c’était un flic en planque, c’est le cauchemar. C’est-à-dire que c’est un flic en planque sur un serial killer. Mon bouquin c’est pas du tout un serial killer, un flic en plaque. Mais je voulais absolument ce passage-là, qui avait été la naissance du bouquin soit dans le bouquin. Ça aurait été trahir le livre si je ne l’avais pas mis. Donc il fallait que je l’arrange un peu pour pouvoir l’inclure, et je l’ai inclus comme un cauchemar. Et donc c’est pour ça qu’il est là. Et je ne regrette pas, en définitive ça donne le ton du bouquin. Ça amène le cauchemar réel justement qui va arriver. Puis c’est que tu me disais. « Surtout accroche toi pour la partie trois on ne s’y attend pas », mais la partie trois est vraiment bien. On se dit « bizarre ce qui se passe, il se passe ça sans spoiler sans rien on se fait bon, je passe à la fin et puis BAM on a le retournement de situation. C’est vraiment bien. J’aime bien ça, tu endors un peu les gens, et d’un seul coup tu leur dis, ah bah non c’est pas ça du tout. J’ai su en exclusivité que tu étais en pleine, non plus en pleine écriture, le deuxième est déjà écrit. Le deuxième est déjà écrit, je l’ai écrit en un mois, cet été pendant l’Armada. C’est venue comme ça et ça s’appelle Quai mortel à l’Armada c’est la suite de la même brigande criminelle, ce n’est pas la suite d’ Une affaire ordinaire . C’est la même brigade criminelle qui a un autre meurtre à résoudre. On trouve à l’arrière des quais, pendant l’Armada, le cadavre d’une jeune fille qui est une étudiante rouennaise, la brigade essaie de résoudre cette affaire. Et puis vient se rajouter un élément extérieur, qui est un déserteur de chez Wagner. C’est toute cette histoire qui s’imbrique. Alors c’est une vision qui, c’est un polar car c’est quand même une enquête, c’est un polar qui se passe très rapidement, en six jours. C’est pas le même type d’écriture, il faut écrire très vite. Enfin c’est marrant comme tout comme expérience, et puis il vire un peu sur la partie politique, espionnage. Les dessous de la politique mondiale à l’heure actuelle. J’aime bien écrire en rapport avec l’actualité. Le troisième pareil il sera avec l’actualité. On pourra te retrouver plein de fois à TST. J’espère te retrouver bientôt pour te parler de ton tome deux, puis je te remercie pour ta venue. Retrouver Une affaire ordinaire à l'Armitière (Rue Jeanne d'Arc) , à la Librairie Colbert (Mont-Saint-Aignan) , et la Librairie Tonne (Rue Saint Vivien) Noter dans vos agenda la séance de dédicace le 20 janvier à la librairie Colbert Interview : Eulalie Och Transcription : Eve Malrait













