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- Rock in the Barn : 12 & 13 septembre viens salir tes bottes dans un champ de décibels.
Le festival normand le plus cool de la rentrée remet le son à au Vernonnet pour deux jours de live, de sueur et de guitares pas toujours bien coiffées. Et crois-nous, tu vas vouloir y être. À l’affiche cette année : Molto Morbidi • Geagea • Treaks • Pillow Queen • J Bernardt• Lumer • Gurriers • Camion Bip Bip • Méchant Téton Lola Sauvageot • Sarah Maison • Camp Claude • Eat Girls • Kids Return • Arthur Satan • We Hate You Please Die • Poltergeist • Michel Hubert • Barney x Rude Boy bien à ton tote bag qu'à ta playlist de l’été. Du rock, de la pop, du psyché, du bruit qui fait du bien — bref, du bon. Et devine quoi ? TST Radio te fait gagner 2 places. Pas besoin de liker, partager, taguer ton chien ou réciter l’alphabet en morse. On veut juste un truc : Une photo de ton tout premier concert. Le vrai. Le flou. Le gênant peut-être. Celui où t’étais trop jeune, trop ému·e, trop stylé·e (ou pas assez). Que ce soit un stade géant ou un gymnase municipal, on prend tout. Tu nous l’envoies. On la regarde. On pleure (ou on rigole). Et tu gagnes peut-être deux pass pour Rock in the Barn. Règlement maison : une photo par personne, à envoyer à l'adresse mail journaliste.tstradio@gmail.com . Résultat annoncé très bientôt. Pas de triche, pas d’IA, que du vécu. Rock in the Barn, c'est la rentrée qu'on mérite Et cette année, c’est peut-être pour toi. Ou pour ta photo de Tokio Hotel en 2007. On ne juge pas. Rédaction : Coline Lefèvre
- Galettes saucisses et moules frites. On the road again à Saint-Malo
La 33e édition de La Route du Rock estivale se déroule du 13 au 16 août prochain entre Saint-Malo et le Fort Saint-Père. Un must de l’été et une édition charnière pour un festival à l’identité forte. Photo : Patrick Auffret // Pulp La Route du Rock, c’est toute l’histoire de la pop indé résumée en 33 morceaux de bravoure. Beaucoup de grands noms de la culture pop française, anglo-saxonne et américaine, mais pas que, ont ainsi déjà foulé la ou les scènes implantées dans le Fort-Saint-Père, à Châteauneuf-d'Ille-et-Vilaine, sur la route de Saint-Malo. Ici, des concerts mythiques ont eu lieu (The Cure, Blonde Redhead, Garbage, Blur, Nick Cave, Placebo, PJ Harvey…) et les artistes en devenir se pressent chaque année pour tenter leur chance et tenter de séduire un public exigeant nourri aux Black Sessions de Bernard Lenoir et par, selon les années, les magazines les plus branchés du moment, souvent Magic ou Les Inrockuptibles. L’époque a changé Alors que Matthieu Pigasse, le milliardaire déjà impliqué dans le développement de Rock en Seine et de We love green à Paris, vient d’officialiser une sorte de prise de pouvoir du festival à travers son groupe média Combat, l’édition 2025 du festival apparaît forcément comme charnière. D’abord parce que l’époque a changé. Les boomers sont désormais pour certains grands-parents et la musique de leur adolescence a bien du mal à rester branchée face à la déferlante rap du moment. Reste la nostalgie et dans ce registre, la Route du Rock est fortiche. Ce festival, fidèle à ses origines, ne propose guère de rap mais a contrario, une sélection toujours plus pointue d’artistes singuliers, de la pop bien sûr mais aussi de l’électro ou encore de la techno. La Femme de retour En 2016, La Femme avait avec Clémence fait souffler un vent de fraîcheur sur la Route du Rock. Cette année, le public malouin retrouvera La Femme (jeudi 14 août). Le groupe de Marlon et Sacha présentera son nouveau show soutenu par un nouvel album tout en anglais, Rock Machine. Espérons que les vieux titres ne seront pas oubliés par ces habitués des lieux ! Le même soir, l’after show de Lustsickpuppy s’annonce tardif (4h30 du matin) mais torride …) On ne dort jamais à La Route du Rock, surtout pas au camping ! Come on Pulp Photo: Patrick Auffret // Pulp le groupe de Jarvis Cocker, ici à Barcelone en 2011, porte haut l’étendard de la brit-pop. L’artiste le plus singulier de l’année reste Jarvis Cooker (vendredi 15 août). Le créateur du méga-tube de la brit-pop « Common people », le morceau phare de toute une génération, viendra jouer ses plus grands succès mais aussi, on l’espère, quelques extraits de « This is hardcore », le meilleur album du combo. Rien que pour ça, venir passer son week-end du 15 août du côté de Saint-Malo vaut le déplacement. Autre grand moment en perspective, la prestation de Kraftwerk (samedi 16 août). Le groupe de musique électronique allemand originaire de Düsseldorf a fait sensation à Rock en Seine il y a trois ans avec un spectacle en 3D et un répertoire tourné vers des morceaux devenus intemporels tellement ils sont ancrés dans l’imaginaire collectif. On pense évidemment à Radio-Activity et autres Computer world. Dernière tête d’affiche assumée, Dominique A sera présent pour l’ouverture le mercredi dans la salle La nouvelle vague pour un spectacle annoncé très électro et fera même le DJ sur la plage. Dominique A, ici à Barcelone, présentera un set électro pour l’ouverture du festival et fera le DJ sur la plage. Nombreux goodies Derrière ces têtes d’affiches, une flopée de bons groupes à découvrir sur la plage (l’accès se fait grâce à une navette et permet de se déplacer malin) ou dans l’enceinte du fort. Une conférence, en accès libre, de Christophe Brault consacrée cette année au rock féminin aura lieu en centre-ville, à proximité des plages, de nombreux goodies à récupérer au fil de sa déambulation à travers les remparts et sans doute des découvertes, des coups de cœur à foison et plein d’autres choses encore. À chacun de faire ses choix, de regarder, de défricher, d’écouter, de choisir et pour ceux qui préfèrent la bamboche et rien que la bamboche, de participer à la désormais traditionnelle chenille, le 15 août après le concert de Pulp, soit à 1 heure du matin. Chacun son truc, mais ce sera aussi le bon moment pour quitter le site en esquivant non pas les gendarmes, mais les embouteillages. Site internet (infos/ billetterie) : Facebook : Instagram : Rédaction : Patrick Auffret
- Olivia Rodrigo a enflammé la 7ᵉ édition du #LollaParis
La chanteuse californienne Olivia Rodrigo a enflammé la première journée du Lollapalooza avec une déferlante de tubes et un show captivant. Cette année, le LollaParis a commencé par le meilleur ! Entre têtes d’affiche internationales et scène française rayonnante, la 7ᵉ édition du #LollaParis a conquis des festivaliers venus du monde entier pour participer à ce rendez-vous chic et choc unique en son genre. Savant mélange entre icônes internationales (Olivia Rodrigo, The Last Dinner Party, Justin Timberlake, …) et des figures françaises stars des boîtes de nuit (David Guetta, Thym…), la déclinaison parisienne du festival itinérant fondé par Perry Farrell, le chanteur de Jane’s Addiction, est toujours aussi novatrice. Parfaitement identifiée par sa réplique de la Tour Eiffel, ce rendez-vous unique propose un large éventail musical sur une même affiche. Pour rappel, le festival Lollapalooza, fondé à Chicago en 1991, a été le premier à se délocaliser, le premier à se dérouler sur plusieurs jours, le premier à introduire une deuxième scène, le premier à mêler art et activisme, le premier à compenser ses émissions de carbone, le premier à mettre des artistes de musique électronique sur la scène principale, le premier à créer une programmation adaptée aux familles, le premier à s'installer dans un centre urbain et le premier à s'étendre à l'échelle internationale. Au fil des années, le Lollapalooza est devenu un festival annuel mondialement connu et s’est étendu en Amérique du Sud Chili, l'Argentine, le Brésil mais aussi dans plusieurs capitales européennes et même en Inde ! Il est également devenu l’une des premières destinations musicales pour les amateurs de musique aux États-Unis et à l'étranger. Implanté en France dès 2017 avec l’aide de LiveNation, déjà sur l’hippodrome de Longchamp, le Lollapalooza reste, au cœur de l’été parisien, un rendez-vous musical et culturel majeur. Il a cette année comptabilisé 160 000 entrées en trois jours, contre 170 000 il y a deux ans. Un beau chiffre quand vu la conjoncture actuelle !
- Rouen accueillera à nouveau le Grand Départ de la Solitaire du Figaro Paprec en 2025
Pour la seconde année consécutive, Rouen s’imposera comme un point d’ancrage majeur du calendrier nautique international. La ville normande accueillera le grand départ de la 56e édition de la Solitaire du Figaro Paprec , du 30 août au 5 septembre 2025 , sur les quais rive droite . Cette prestigieuse course à la voile, qui attire chaque année l’élite des skippers, verra entre 35 et 40 voiliers monocoques s’amarrer sur les bords de Seine. Un ballet maritime attendu par les passionnés de voile comme par le grand public, curieux de (re)découvrir ce spectacle rare à Rouen. L’événement, déjà couronné de succès en 2024, avait laissé une forte impression tant auprès des organisateurs que des Rouennais. Ces derniers s’étaient déplacés en nombre pour admirer les bateaux et participer aux festivités. Tom Dolan , vainqueur de l’édition précédente, avait marqué les esprits par sa performance, et de nombreux skippers espèrent désormais inscrire leur nom à son tour. Une promesse tenue, une ferveur renouvelée Dès l’an dernier, les organisateurs n’avaient pas caché leur enthousiasme pour la capitale normande. « Nous avons eu des discussions transparentes avec la mairie, et ça ne fait aucun doute que nous reviendrons pour les prochaines éditions. Nous avons ressenti la ferveur maritime des Rouennais », déclaraient-ils. Parole tenue , donc, avec ce nouveau rendez-vous en 2025. Pour Nicolas Mayer-Rossignol , maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie, cette reconduction est une évidence : « Une fois de plus, c’est le fleuve, notre lieu et notre lien, qui promet de rassembler les Rouennaises, les Rouennais, et les visiteurs autour d’une grande fête populaire. » Un village ouvert à tous et un dernier moment avant le départ Au-delà de la course, la Solitaire du Figaro Paprec à Rouen se vit aussi sur les quais. Un village sera installé durant toute la semaine, du samedi 30 août au vendredi 5 septembre, proposant animations, rencontres avec les skippers, activités nautiques et stands dédiés à la mer et à l’univers de la voile. Le moment fort de cette semaine festive aura lieu vendredi 5 septembre, vers 13h30 , lorsque les voiliers quitteront la ville en direction du Havre. Ce sera là que la course prendra officiellement son envol, le 7 septembre , au départ de la cité portuaire normande. À la fin de l’été, le public rouennais aura de nouveau l’occasion d’être au plus près de la voile de haut niveau. Un spectacle rare, à ne pas manquer.
- Spotify : intelligence artificielle et faux groupes
Alors que la musique générée par intelligence artificielle (IA) s’installe dans nos habitudes d’écoute, une question brûlante agite le monde du streaming : Spotify laisse-t-il volontairement prospérer des morceaux créés artificiellement, sans les identifier comme tels ? Le cas du groupe fictif The Velvet Sundown remet la question au centre des débats. The Velvet Sundown : un groupe vintage... totalement artificiel Début juillet 2025, ce mystérieux groupe de rock psychédélique a fait sensation sur la plateforme. Propulsé par les algorithmes de Spotify, il a intégré plusieurs playlists populaires, cumulant plus d’un million d’auditeurs mensuels en quelques jours. Deux albums au son vintage, une esthétique soignée rappelant les années 70… Tout semblait authentique. Jusqu’à ce que la supercherie soit révélée : The Velvet Sundown est un projet musical généré par l’IA, soutenu par une direction artistique humaine. Les pochettes d’albums et visuels promotionnels avaient été créés via des outils de génération d’images artificielles. Une révélation qui a interpellé autant les amateurs de rock indépendant que les professionnels du secteur musical. Spotify et l’IA : une stratégie floue ? Ce n’est pas la première fois que Spotify est accusé de laisser circuler du contenu généré par l’IA. En 2022 déjà, le quotidien suédois Dagens Nyheter identifiait plus de 800 faux artistes dont les morceaux trônaient dans des playlists très écoutées. Plus récemment, une enquête de 404 Media a révélé que des titres synthétiques avaient même été associés à des pages officielles d’artistes décédés, comme Blaze Foley, sans autorisation des ayants droit. Ces contenus artificiels ne sont pas toujours identifiés comme tels, et apparaissent dans les recommandations de nombreux utilisateurs sans qu’ils le sachent. Une situation que certains dénoncent comme étant trompeuse, surtout lorsque l’on sait que ces morceaux sont parfois insérés dans des playlists Spotify, au détriment d’artistes indépendants bien réels. Des "faux artistes" pour remplir les playlists Dans son ouvrage Mood Machine, la journaliste américaine Liz Pelly évoque l’existence d’un programme interne baptisé Perfect Fit Content, dont la mission serait de fournir à la plateforme des "contenus parfaitement adaptés". Autrement dit, de la musique d’ambiance générée à bas coût, souvent créée par des artistes fantômes ou des outils d’intelligence artificielle, destinée à remplir silencieusement les playlists les plus streamées. Selon Liz Pelly, un ancien employé de Spotify aurait confirmé que certains dirigeants partaient du principe que l’utilisateur moyen ne ferait pas la différence entre un artiste réel et un titre généré par l’IA. Spotify a bien sûr démenti officiellement ces accusations, mais le doute persiste. Un enjeu éthique et économique L’arrivée massive de morceaux générés par l’IA sur Spotify bouleverse non seulement la perception de l’authenticité artistique, mais soulève aussi des questions économiques. Ces titres artificiels, parfois créés en interne ou via des sous-traitants, ne nécessitent pas de droits d’auteur traditionnels. Une stratégie qui pourrait réduire les coûts pour la plateforme, mais aussi affaiblir la rémunération des vrais artistes déjà malmenés par les modèles de répartition du streaming. À l’heure où l’intelligence artificielle bouleverse tous les secteurs créatifs, Spotify semble jouer un jeu d’équilibriste entre innovation technologique et responsabilités éthiques. Pour les auditeurs, difficile de savoir si ce qu’ils écoutent est le fruit d’un musicien passionné ou d’un algorithme bien entraîné.
- Hayley Williams – Mirtazapine : une confession intime sur fond de guitare brumeuse
Hayley Williams – Mirtazapine Sans prévenir, Hayley Williams revient là où on ne l’attendait pas tout à fait, avec Mirtazapine, une chanson inédite diffusée pour la première fois le 23 juillet 2025 sur la radio indépendante WNXP de Nashville. Un geste discret, presque confidentiel, mais d’une grande puissance émotionnelle. Une atmosphère feutrée et chargée Mirtazapine, c’est une chanson qui ne cherche pas à impressionner. Elle avance lentement, posée, dans une ambiance douce et un peu floue : guitares flottantes, basse vibrante, batterie discrète… le tout sert une voix contenue, mais habitée. On n’est pas dans l’excès, ni dans la démonstration. Hayley chante comme on écrit une lettre qu’on ne sait pas si on va envoyer. Et c’est précisément ce qui touche. C’est une chanson qui parle d’un médicament — la Mirtazapine, un antidépresseur — mais qui surtout, parle de la relation complexe que l’on entretient avec ce qui nous maintient à flot : les soins, les aides invisibles, les routines fragiles. “You make me eat, you make me sleep / You let me dream.” Ce n’est pas un hymne, ni une plainte. Plutôt un constat lucide, un peu doux-amer, sur l’équilibre instable entre malêtre et réconfort. Une chanson qui ne dramatise pas la dépression, mais qui la regarde en face, avec tendresse. Une sortie sobre, un geste fort Ce morceau n’est pour l’instant pas disponible en streaming. Il n’existe qu’à travers sa diffusion unique sur une station locale, comme une bouteille lancée à la mer ou plutôt, une enveloppe laissée dans une boîte aux lettres sans nom. Certains y voient un acte artistique, d’autres un geste de soutien à WNXP, qui fait face à des réductions budgétaires. Hayley, qui vit à Nashville, n’en a pas fait la promotion. Elle a laissé parler la musique, simplement. En parallèle, elle reste très active : collaboration avec Turnstile (Seein’ Stars), duo avec Moses Sumney (I Like It I Like It), et retour annoncé avec Paramore… Mais ici, c’est la voix d’une femme seule qu’on entend. Une voix calme, fragile, qui parle bas et qu’on a envie d’écouter fort Coline Lefevre
- Don Broco – Cellophane : entre transparence et tension électrique
Don Broco revient avec "Cellophane", un morceau aussi tendu qu’un câble d’ampli sur scène, aussi translucide qu’une émotion mal exprimée, et aussi accrocheur qu’un refrain collé au cerveau. Oui, ils sont toujours là, toujours aussi inclassables, et toujours aussi doués pour mélanger profondeur et punch. Une production affûtée, comme un film plastique bien tendu Musicalement, "Cellophane", c’est du Don Broco pur jus, mais passé au mixeur 2025 : des riffs tranchants, un groove électro-rock nerveux, une batterie qui tape là où ça fait du bien (et parfois un peu mal), le tout enveloppé d’une couche de sons synthétiques. Et comme d’habitude, le groupe ne cherche pas la facilité. Le morceau évolue, bouge, prend des virages inattendus ça commence accrocheur, ça devient tendu, presque anxiogène par moments, avant de t’embarquer dans un final explosif. Une vraie montagne russe… sous cellophane. Le cellophane, c’est ce qui emballe, ce qui protège, mais aussi ce qui étouffe doucement. C’est l’image d’une société où l’on s’expose en permanence, où tout est visible, mais rien n’est tangible. On sent cette tension dans la voix de Rob Damiani, dans les silences contrôlés, dans les couches de sons qui s’accumulent comme les filtres Instagram. Le groupe en pleine forme (et toujours imprévisible) Ceux qui suivent Don Broco savent que le groupe adore casser les codes : tantôt pop, tantôt metal, tantôt funk ou électro, ils jonglent avec les genres comme s’ils jouaient à la marelle sur une scène de festival. "Cellophane" poursuit cette tradition, tout en ajoutant une maturité nouvelle — un peu moins d’humour potache, un peu plus de tension dramatique. On sent que Don Broco a grandi, sans perdre sa fougue ni son goût du grand écart musical. Et franchement, ça fait du bien. Coline Lefevre
- Ozzy Osbourne s’éteint : Le Prince des Ténèbres tire sa révérence… en pleine lumière
Ozzy Osbourne, la légende du heavy metal, l’homme qui a mordu une chauve-souris en plein concert et survécu à tous les excès imaginables, est finalement mort... Paisiblement. Oui, paisiblement. À 76 ans, dans son manoir britannique, entouré de Sharon, ses enfants, et probablement quelques esprits du rock’n’roll, le Prince des Ténèbres a tiré sa révérence. Et cette fois, ce n’est pas une pause "temporaire pour raison de santé". Une carrière mordante Si tu ne connais pas Ozzy, tu as raté un demi-siècle d’explosions sonores et de hurlements électrisants.Né John Michael Osbourne à Birmingham, il fonde Black Sabbath en 1969 et réinvente littéralement la musique lourde. Guitares massives, paroles hantées, croix inversées...Sans Ozzy, pas de metal comme on le connaît aujourd’hui. Et s’il fallait résumer sa carrière ?Des disques cultes, des scandales cultes, et des clips qu’on regardait en cachette à 13 ans. De la scène à la légende En 2025, il ne bougeait plus beaucoup, mais sa voix portait encore. Et il l’a prouvé une dernière fois le 5 juillet lors du concert d’adieu de Black Sabbath à Villa Park, dans sa ville natale. Il a chanté War Pigs , Iron Man , Paranoid … assis, mais avec toute l’intensité de ses 20 ans. "Si je meurs à la fin de ce concert, je mourrai heureux", avait-il lancé. Spoiler : il a survécu au concert. Mais pas au mois de juillet. L’éternel survivant de l’improbable Ozzy était comme un personnage de bande dessinée : improbable, immortel, imprévisible. Il a : snifé une fourmi (au sens littéral), bu comme si l’eau n’existait pas, crié sur ses enfants dans une téléréalité surréaliste (The Osbournes), et s’est excusé 87 fois publiquement, mais toujours avec le sourire flou d’un mec qui a vu des choses. Même la maladie de Parkinson, diagnostiquée en 2020, n’a pas réussi à lui clouer le bec. Il a chanté jusqu’au bout. Il a juré, blagué, aimé, survécu. Ozzy était un chaos ambulant — mais du chaos brillant. La famille Osbourne a demandé un peu d’intimité. Pas facile, quand ton père est un dieu du metal, un héros pour des millions, et que tout le monde veut lui rendre hommage. Coline Lefevre
- Comment se former pour devenir chanteur professionnel ?
Contrairement à ce que l’on pourrait penser dans l’imaginaire commun, devenir chanteur professionnel ne repose pas uniquement sur le talent ou la passion. Intense travail de l’ombre, derrière chaque artiste, il y a souvent un long chemin de travail, d’exploration, de doutes et d’apprentissage. Si vous rêvez de vivre de votre passion et de poser les bonnes bases pour devenir chanteur professionnel, vous vous demandez peut-être par où commencer. Voyons cela ensemble plus en détails aujourd’hui pour viser l’étape pro sans vous disperser. Formation chanteur professionnel : quelle est la plus-value d’un accompagnement ? Pour commencer, la base de tout parcours vers la professionnalisation du chant est l’accompagnement. Quand le chant reste un loisir ? Être seul avec sa musique n’est pas un problème. Néanmoins, quand on commence à penser à devenir chanteur professionnel, être entouré n’est plus une option. Dans un accompagnement artistique complet avec le Dalida Institute , on ne se concentre pas seulement sur la technique vocale : on pense aussi à l’artiste dans son ensemble. C’est exactement ce qu’il faut quand on veut passer d’une passion à un projet professionnel. Car, une formation de chanteur professionnel, c’est apprendre à chanter, oui… mais aussi : Développer son identité vocale, Travailler l’interprétation et la présence, Comprendre le fonctionnement du milieu musical, Se préparer à la scène ou au studio, Apprendre à s’organiser dans sa pratique (voix, corps, énergie, discipline, etc.). Une formation complète vous permet d’avancer sérieusement avec un cadre clair, progressif et adapté à vos objectifs. Se former au chant, ça veut dire quoi concrètement ? Rassurez-vous, vous n’avez pas besoin d’un parcours académique de 10 ans pour chanter comme un pro. Mais, comme précisé plus haut, sans accompagnement, certains obstacles peuvent ralentir votre progression. Pour cela, se former pour devenir chanteur professionnel couvre généralement trois grandes dimensions : La voix (votre outil) : apprendre à respirer efficacement, placer sa voix sans se fatiguer, gagner en justesse, en puissance, en nuances et travailler son endurance et sa clarté. L’interprétation (votre style) : comprendre ses textes et les incarner, développer une vraie intention dans chaque morceau et trouver son propre style sans copier les autres ( l’inspiration, c’est bien, plagier , c’est non !). La scène et le studio (votre terrain de jeu) : apprendre à gérer le stress et la concentration, adapter son énergie au format (live ou enregistrement), s’entraîner à délivrer une performance cohérente et professionnelle sans être essoufflé après deux morceaux. Ce que la formation ne remplacera jamais Enfin, il est important de comprendre qu’un bon cadre, c’est bien… mais ça ne fait pas tout. Une formation pour devenir chanteur professionnel vous guide, mais ne remplace pas ce qui vient de vous : la persévérance, le goût de la recherche et l’envie de progresser sans cesse. Dernier petit conseil essentiel : non, vous n’avez pas besoin d’attendre le bon moment ou d’être prêt pour commencer à apprendre. C’est justement en vous formant que vous le deviendrez !
- Miki et Big Wett enflamment le festival Chauffer Dans La Noirceur
Miki et Big Wett Pour sa 33eme édition, le festival Chauffer Dans la Noirceur (CDLN) à Montmartin-sur-Mer dans la Manche a comme à son habitude frappé fort, très même notamment samedi avec une affiche très Girls power. Miki et Big Wett s’y sont produite. L’une est française, l’autre australienne. Toutes les deux partagent une même passion pour la musique. De la pop pour la niçoise Miki, de l’électro-trash décadent pour Bronté, aka Big Wett. L’une a joué à 21 heures, l’autre à minuit, les deux prestations ont marqué le festival de leur empreinte. En croisant Bronté déambulant parmi les festivaliers en nuisette transparente sur la vaste plage de Montmartin, on a su immédiatement que celle-ci préparer sans doute le show le plus déjanté de la soirée, de la nuit même. Bien plus sage, Miki, sur scène à 21 heures, se montra à sa manière également captivante, allant même jusqu’à jouer les cow-girls décomplexées en empruntant un chapeau dans le public. Le concert terminé, tout s’est passé sur les canapés du festival, les loges. On parle là de préfabriqués au milieu desquels se trouvent de confortables canapés pur faciliter les rencontres. Les deux jeunes femmes y ont sympathisé, allant jusqu’à envisager un featuring ensemble prochainement. A l’ère du tout numérique, les frontières ont depuis longtemps explosées dans le domaine de la création artistique. La suite musicale de cette rencontre inopinée s’annonce prometteuse… Le concert de Big Wett a lui déjà tenu toutes ses promesses torrides et a visiblement, comme l’annonçait Bronté sur son compte Instagram, fait mouiller le festival. Débarrassée de sa nuisette, sur un fond sonore débordant d’énergie, la jeune fille a su mettre le feu au petit chapiteau de l’Odyssée. L’incendie va être dur à éteindre. Ceux qui y étaient s’en souviendront longtemps, les autres se consoleront avec les nombreuses vidéos déjà disponibles sur le net ou en allant la voir à Paris ce 19 juillet ou à Marseille le 24. Trois dates françaises seulement pour cette jeune australienne à suivre de près. Patrick Auffret Miki sur Instagram : https://www.instagram.com/mikiduplay/?hl=fr Big Wett sur Instagram : https://www.instagram.com/bigwett_/ Chauffer Dans La Noirceur sur Instagram : https://www.instagram.com/chaufferdanslanoirceur/?hl=fr
- Salle comble au 106 pour Feldup et Grive
Samedi 28 juin, le 106 de Rouen accueillait l’une des dernières dates de la tournée de Feldup et les Shower Heads, avec en première partie le groupe Grive. Retour sur une soirée rythmée aux riffs furieux et ballades mélancoliques. Photos © Philippe Mazzoni Grive, un retour aux rock alternatif des années 2000 Pour être sincère, j’ai découvert la première partie sur place, sans écouter en amont le genre du groupe Grive. Et quelque part, c’eut été pour le mieux. Car aux premières notes du groupe, aux alentours de 20 heures, c’est un déferlement de nostalgie et de mélancolie qui s’est saisi de moi, et de l’audience présente ce soir. La formation, menée par Agnès Gayraud (chant/guitare) et Paul Régimbeau (guitare) pose, dès les premières notes, son univers musical et impose au fur et à mesure son rythme. Les musiques viennent saisir aux tripes, et c’est avec des sonorités qu’on retrouve beaucoup dans le rock alternatif du début des années 2000 (les fans de Buffy contre les Vampires et Charmed me comprendront) que nous avons été captivés. Le point d’orgue a été le morceau The Darkest Woman on Earth , avec un instant de communion intense où le public s’est uni d’une voix pour chanter le refrain. Sans aucun doute, Grive a su mettre le public en appétit pour la suite, et de la plus belle des manières. Feldup enflamme la salle Après une petite demi-heure d’entracte, place à Feldup et les Shower Heads. Le son tranche avec la première partie, mais donne directement le ton : les artistes sont là pour donner. Et bon sang ils se sont donnés à cent pourcents. Après les deux premières chansons sans pause (et donc environ quinze minutes de son très lourd et jouissif), Félix, de son vrai nom, nous fait part de sa satisfaction teintée d’une certaine “tristesse”, car Rouen est, dans les faits, la dernière date de tournée avant certains festivals estivaux, et pourtant on sent l’envie de se livrer sans limites ce soir. Les musiques s’enchaînent et ne se ressemblent pas, avec des rythmes changeants en plein milieu de certains morceaux, passant du punk-rock à un son metal un peu plus lourd, et en plein milieu de la prestation, nous avons un Feldup qui s’excuse de ne pas se lâcher totalement durant le concert, suite à un événement tragique étant survenu dans sa vie privée. Mais si pour lui sa participation n’était pas au niveau, le 106 en a décidé autrement et s’est déchaîné tout au long de la soirée, marquée par la première de la dernière chanson en date, Moments of Sobriety . Même le malaise d’un membre du public (qui a été évacué dans le calme et sur le concours de la sécurité de la salle, merci et encore bravo à eux) n’a pas entamé l’ambiance générale qui régnait durant la soirée. Après une heure et demie de concert, c’est un bonus de deux chansons que nous avons eu sur le rappel, qui ont fini d’achever une soirée d’été sous les meilleurs hospices. Retrouvez Grive sur instagram ici : @_grive_ Retrouvez Feldup et les Shower Heads sur instagram ici : @feldup_band
- Quelles sont les horaires des projections sur la cathédrale de Rouen ?
Cathedrale de lumière Chaque été, la façade de la cathédrale de Rouen se pare de lumière et de sons pour offrir un spectacle grandiose à tous les visiteurs. La 13ᵉ édition de “Cathédrale de lumière” propose cette année deux créations qui feront vibrer le parvis. La première vous invite à un voyage historique et immersif au cœur des invasions scandinaves du XIᵉ siècle . Entre reconstitution hyper-réaliste et inspiration fantastique, cette projection fait revivre les grandes heures médiévales de la ville. La seconde création est signée Antoine+Manuel , duo d’artistes déjà remarqués lors de la clôture du festival Normandie Impressionniste en 2024. Avec leurs formes géométriques, leurs contrastes marqués et leurs palettes de couleurs audacieuses, ils transforment la cathédrale en toile vivante. Pour profiter de ces spectacles, voici les horaires à retenir selon la période : Du 1er au 31 juillet : tous les soirs à 23h00 Du 1er au 15 août : tous les soirs à 22h30 Du 16 au 31 août : tous les soirs à 22h00 Du 1er au 27 septembre : les vendredis et samedis à 21h30 Les projections sont gratuites et ouvertes à tous, habitants comme visiteurs de passage. Il est conseillé d’arriver un peu en avance pour trouver une place sur le parvis et profiter de la meilleure vue. Si vous êtes de passage cet été à Rouen, c’est un rendez-vous culturel incontournable, mêlant histoire, art et innovation visuelle.













