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- Qu’est-ce que le mouvement Emo ?
Si toi aussi tu es dans ta phase Emo ou que tu es un « Old Emo » alors tu sais ce que représente ce mouvement, mais pour les autres, on vous explique tout ! When i was a young boy my father took me into the city… Dégainez vos plus belles vans noires, sweat avec votre groupe préféré et mèche rebelle ! Le mouvement emo est loin de disparaître ! Sans exagérer, ce genre musical a façonné nos adolescences et encore aujourd’hui a un impact fort sur la scène alternative. L'emo c’est est un sous-genre du punk rock, même s’il en fait intégralement partie, cette petite branche est caractérisé par les textes. Car ouais, être emo, c’est être dans l’ÉMOTION ! Les sentiments dans les textes et les interprétations sont au maximum. L’émergence à Washington Arrêtez tout ! Quoi l’emo est apparu avant 2000 ?! P’tèt beh vous vous aviez tout faux. C’est en 1980 que l’emo né pour la première fois à Washington (sont pas fous les ricains hein !) Alors que la scène hardcore commençait à prendre de la puissance, et de la violence notamment avec le groupe Minor Threat, connu pour avoir développé le punk-hardcore, Guy Picciotto décide de former le groupe Rites of Spring en 1984 afin d’alléger les rythmiques. C’est lui qui va écrire les premiers morceaux hypers profonds et personnels que nous connaissons aujourd’hui. Mais vous allez dire que la profondeur des textes était déjà d’actualité chez d’autres artistes. Sauf que le emo, ce sont des textes sombres mettant en avant le désespoir, la dépression, l’amertume, la nostalgie… (joyeux hein) Bref, quand on met nos écouteurs, c’est un peu comme si les groupes nous prenaient pour leur psy. Une émotion tellement intense qui capte les situations personnelles de chacun, que dans le public, certaines personnes versaient des larmes (encore aujourd’hui d’ailleurs). Le son on l’a, mais d’où vient le nom ? Rien n’est vraiment certain. Des journalistes disent que l’origine provient d’une contraction avec le hardcore « emo-core », qui fut d’ailleurs plutôt détestée par les groupes de l’époque. C’est en 1993 que la première utilisation officielle fut actée par le New Musical Express et le dictionnaire Anglais. Quand le punk devient la mode Si les premiers groupes ne font pas long feu, le mouvement continue son chemin, se renforce dans les années 90 et commence son expansion au-delà de Washington. Jawbreaker et Sunny Day Real Estate propulse la musique emo à travers les USA. Face à lui : le grunge. Les ados s’emparent du mixte. Le rock devient « tendance » et devenir punk devient la mode (oui oui c’était la mode à l’époque !!) L'album de Jawbreaker, 24 Hour Revenge Therapy, sorti en 1994, devient un mythe. Le groupe s’envole même avec Nirvana et Green Day en tournée. Dans la rue, des affiches de groupes indépendants tapissent le mobilier urbain. Le rock alternatif devient une culture populaire. Du moins, aux États-Unis, car en France, la mode, c’est la variété Française (youpi la variétoche !). Green Day et The Offspring deviennent disques de platine avec Dookie et Smash. La quasi-totalité des groupes viennent des USA ou du Midwest comme Jimmy Est World ou encore American Football. C’est à ce moment que l’emo devient une catégorie de genre, une catégorie sociale. La musique d’ado en pleine croissance qui ne sait pas gérer ses émotions. Les New-Yorkais, Texas is The Reason mélangent les mélodies et inspirent les plus grands groupes avec leur album Hello Bastards sorti en 1995. Décollage immédiat en l’an 2000 Les labels se multiplient, la popularité de l’emo est à son comble. L'album de Jimmy Est World, Clarity, sorti en 1999, est l'un des albums emo les plus importants de la fin des années 1990, et en devient une inspiration pour les futurs groupes. Green Day, Weezer, New Found Glory décollent dans les charts avec l’arrivée d’internet et décrochent de nombreux titres qui feront accentuer leur popularité auprès du grand public. L’emo est partout, sur les magazines, dans la mode, dans la rue… Blink-182, The Used, Panic ! At the Disco, Fall out Boy ou encore Paramore apparaissent sur Skyblog et créent leurs communautés de fans à travers le monde entier. Le cinéma s’empare du genre notamment Spider-Man avec This photograph is Proff de Taking Back Sunday qui fait partie de la bande originale ou encore Paramore qui signe Decode et Caught Myself dans Twilight. Aujourd’hui, les groupes de l’époque ont tous évolué, certains gardent leur âme émo, d’autres ont changé de registres. L’évolution musicale a fait émerger de nouveaux genres mêlant scream et rap. C’est quand même grâce à l’emo que nous avons autant de supers groupes et musiques qui ont bercé notre jeunesse. Comme certains pouvaient écrire sur leur Skyblog ou MSN : EMO FOREVER ! Je vous envoie un wizz ;) Rédaction : Coline Lefèvre
- Ces films et documentaires musicaux à voir absolument
Vous ne savez pas quoi regarder ce soir ? On vous a concocté une petite sélection des meilleurs biopics et documentaires musicaux à voir rapidement si vous êtes adeptes du genre ! Pas de concert de programmé ce soir ? Ça tombe bien, quoi de mieux que de reposer ses épaules et genoux devant la téloche ! TST vous a fait une sélection des meilleurs (selon nous) films, documentaires, biopics disponibles en streaming ! Montage of Heck de Sini Anderson C’est bel et bien l’un des meilleurs documentaires biographiques sur Kurt Cobain. Que ce soit sur le fond avec une ambiance artistique aiguisée, que sur la forme ! En effet, Montage of Heck, ce n’est pas que des intervenants qui causent à la place d’un gars mort. Nan, c’est bien plus que cela. On traverse les pensées de Cobain grâce à ses mémoires, son journal qu’il a laissé avant d’être découvert sans vie le 5 avril 1994. D’Aberdeen jusqu’à Seattle, on plonge la tête la première dans les eaux profondes de cet artiste au talent incommensurable. Images d’archives, audio, art… Tout y passe, tout est authentique. Sans chichis, sans romance, pas de fantasmes… À voir absolument ! Il est dispo sur Amazon prime, Apple TV, Canal VOD ou encore Google Play ! Punk Singer Sini Anderson C’est RARE , oui oui RARE de voir un film biographique sur une nana qui fait du PUNK ! Encore plus dans les années 80/90 ! Kathleen Hanna, la grande dame créatrice du mouvement Riot Grrrl ! C’est bien plus que Bikini Kill ou Le Tigre, bien plus qu’une chanteuse, bien plus qu’une femme qui a pris les devants d’une scène. Féministe engagée, la co-fondatrice du punk féministe parle pendant 80 minutes de sa carrière jusqu’à son extinction de voix en 2005 ! Si tu soutiens les nanas sur scène, regarde ce documentaire ! Il est disponible sur Amazon prime et Apple TV ! Ed Sheeran: The Sum Of It All de David Soutar Dévoilée l’année dernière, cette série se hisse dans l’intimité du chanteur britannique particulièrement pudique sur sa vie privée et met en lumière tous les événements qui ont bouleversé sa vie, à chaque moment, une caméra était braquée sur lui car, c’est un projet qu’Ed avait en tête depuis bien longtemps. Du jeune ginger-head fan d’Eminem au bégaiement accentué à la superstar internationale, ce documentaire en épisodes est une émulation de sincérité. De ses premiers accords à la guitare, concerts dans la rue, son premier Wembley, sa rencontre avec sa femme… L’histoire d’Ed Sheeran s’ouvre à nous dans des chapitres particulièrement émouvants mêlant des lives de ses titres qui ont fait basculer sa vie. Au coeur de la série, le décès de son meilleur ami Jamal Edwards qui l’a fait connaître et le cancer de sa femme Cherry. Deux événements tragiques qui font l’homme qu’il est aujourd’hui. Si vous êtes émotifs, prévoyez les mouchoirs ! Elle est disponible sur Disney + ! Indochine, une révolution musicale Il y a 10 jours, les fans du groupe découvraient un documentaire sur France 3 retraçant les décennies qui ont marqué Indochine. À travers des images d’archives et le live du concert de Nancy en 2023, le groupe Français dévoile l’histoire de son succès en toute légèreté. De leurs débuts au Rose Bonbon, passant par la parodie des Inconnus, la mort de Stéphane Sirkis à la renaissance du groupe avec Paradize… Tout est passé au crible à travers des témoignages de Nicola Sirkis et d’autres intervenants connus, mais aussi et surtout : les fans ! Une rareté qui n’apparaît pratiquement jamais dans les films biographiques d’artiste. On rencontre celles et ceux qui suivent Indochine depuis 40 ans mais également des petits jeunes qui ont eu l’héritage de leurs parents… Comme une jeune fille qui a une histoire puissante avec le groupe… Qu’on soit adepte ou non d’Indochine, regarder ce film, c’est un peu comme comprendre qu’il n’y a aucune raison de détester ces mecs que ce soit dans les années 80 ou aujourd’hui. Car indo n’a plus rien à prouver. Juste à sortir ce 14ème album qui commence à se faire attendre… Il est disponible en replay jusque’à mi mai sur France Tv ! (Gratuit !) The Runaways de Floria Sigismondi Peu le savent, mes Joan Jett n’a pas toujours été solo. En 1975, c’est avec les Runaways qu’elle commence son aventure musicale ! Un groupe 100% composé de nanas : Cherie Currie (la chanteuse), Sandy West (la batteuse) , Lita Ford (la bassiste) et Robin Robins (la guitariste). Ensemble, elles créent un des titres qui va être propulsé au sommet des Charts « Cherry Bomb » ! Le film, bien qu’un peu romancé et exagéré sur quelques points, racontent la rencontre et les débuts de ces femmes qui ont pris le pouvoir du rock féminin à une époque où les mecs étaient tous au-devant de la scène. Coup de chapeau à Kristen Stewart qui joue Joan Jett et Dakota Fanning Cherie Currie ! Il est disponible sur Youtube premium, Google Play, Canal VOD, Amazon prime et Apple TV ! Nowhere Boy de Sam Taylor-Johnson Les Beatles par Lennon. Ce film, encore une fois romancé, met en exergue l’histoire de l’avenir de John Lennon, le fondateur des Beatles. D'emblée on est plongé dans les années 50 à Liverpool. La vieille Angleterre qui vient parfaire l’univers du film. De sa jeunesse chez sa tante Mimi, au décès de son oncle George en passant par sa rencontre avec les autres membres du groupe, cette œuvre permet de mieux comprendre comment les Beatles se sont formés jusqu’au début de leur succès. Un film léger à regarder sans prise de tête ! Il est disponible sur Youtube premium, Google Play, Canal VOD, Amazon prime et Apple TV ! Nothing but Thieves :: Road to 02 de Mathew Connell Une consécration. C’est un peu ce qu’on ressent en regardant ce documentaire-live sorti en juillet 2022. L’incroyable ascension du groupe britannique de rock alternatif fait des jaloux sur la scène alternative. La voix de Conor Mason mêlée aux riffs de Joe Langridge-Brown, Dominic Craik (guitare et claviers) et Philip Blake au rythme de James Price, c’est un peu comme une dose d’énergie, de mélancolie, de puissance émotive… On traverse tous ces états au fil de ce documentaire retraçant leur live à l’O2 Arena à Londres. Des années de travail acharné pour un résultat qui dépasse tout. Interviews, anecdotes, archives studio… Bref, à couper le souffle. Il est disponible sur YouTube par ici:
- Y’a quoi dans les bacs en avril ?
C’est bientôt la fin du mois d’avril ! Et ce mois-ci, des pépites sont apparues dans les bacs ! Zoom sur les albums rock qui nous ont mis un peu de soleil dans le coeur entre deux averses de pluie… Dark Matter de Pearl Jam Fiouuu quelle claque ! Le douzième album de Pearl Jam, c’est un peu le survivant du grunge. Le seule à avoir traversé les tempêtes, pas dans sa formation initiale certes, mais quand même ! Avec ce nouvel opus, le groupe de Vedder a une forme olympique ! Bah ouais, les copains de Seattle on fait du chemin en plus de 30 ans ! Et pourtant on se prend une gifle à chaque nouveau morceau. Eddie Vedder, Stone Gossard, Mike McCready, Jeff Ament montrent que le rock vit encore en 2024 ! Coup de coeur pour « Running » (bah ouais autant faire deux en un) Chope l’album par ici : No Friends No pain de Johnnie Carwash Johnnie Carwash, c’est trois potes de Lyon qui faisaient du rock dans un garage, entre la tôle et le parpaing avant d’arriver sur les scènes des plus grands festoies français ! Deux années sur les routes et environ 150 concerts, à jouer et rejouer le rock. Refrains catchy pour humains indisciplinés, sourires francs et énergie brute, ils sont de retour avec leur deuxième album, No Friends No Pain. Dix titres entêtant qui causent de la vie, de l’amour, des ruptures et tout ça en donnant envie de secouer la tête pendant 30 minutes ! Coup de coeur pour « What A Life » ! Chope l’album par ici : Ohio Players des Black Keys Eh beh ! Ce mélange artistique fait vibrer ! Entre indie, pop, blues, funk… Un gros mixte de genres en 14 titres. Black Keys sait y faire pour nous faire voyager de l’âme au corps. On a juste envie maintenant de faire un road trip cet été avec cet album qui serait une parfaite bande originale ! Coup de coeur pour « Beautiful People » ! Chope l’album ici : All Quiet On The Eastern Esplanade des Libertines Doherty de retour en bande ! Après neuf ans de séparation, le groupe The Libertines est rabiboché avec un 4ème disque iconique ! Terminé les engueulades des années 2000, nos rockeurs crooneurs reprennent leurs guitares pour un disque pointu aux sonorités créées en Jamaïque, fin 2022. 2 ans après, les balades et riffs de Pete Doherty, Carl Barât et du bassiste John Hassall et le batteur Gary Powell, ont finalement pris forme en Angleterre ! Notre coup de coeur « Mustangs » ! Chope l’album par ici : Embers of Protest de Burning Heads Du punk-rock comme on aime ! Groupe bien connu dans les années 80, il revient au-devant de la scène cette année avec un opus ! Les Français d’Orléans proposent un disque tout en sincérité avec une composition qui a légèrement changé ! L’un des meilleurs groupes au drapeau tricolore qui tient encore 35 ans après sa création ! Notre coup de cœur « Keep the Fire Burning » ! Chope l’album par ici : Papercuts de Linkin Park On a du mal à retenir ses larmes quand on écoute cette réédition collector ! Tous les titres les plus convoités de Linkin Park sont rassemblés dans un disque ! De 2000 à 2023, on plonge dans le passé, à travers les décennies… Et comment ne pas parler des deux titres inédits « Friendly Fire » enregistrée lors des sessions de leur dernier album studio et « One More Light » où la voix de Chester Bennington résonne encore dans nos têtes et nos coeurs… Chope l’album par ici : Rédaction : Coline Lefèvre
- Une soirée métal phénoménale au 106 !
Mardi 23 avril, les murs du Hangar 106 ont tremblé ! 4 groupes étaient à l’affiche de cette soirée exceptionnelle où les amateurs de screams ont été servis ! Pas Sold out, mais presque. À l’occasion de leur tournée « Creature Tour », mardi soir, le groupe Marseillais Landmvrks était pour la première fois à Rouen ! Pas un groupe mais bien quatre qui ont défilé sur la scène du 106 au plaisir des Métalleux venus en force soutenir leurs copains dans les walls of death, Circle Pit et pogos en tous genres ! Mise en bouche ! Guilt Trip s’est élancé sur la piste en premier. Les British originaires de Manchester c’est surtout le chanteur Jay Valentine, le batteur Tom Aimson, le bassiste Bradley Hall et le duo de guitaristes Jak Maden et Nick Clark en studio depuis 2015 ! Et pour un apéro, c’était plus qu’épicé ! Des riffs féroces et puissants, des screams trash et maitrisés … Avec deux albums à leur actif, des Hellfest à leur actif. Bref, une dose d’énergie pour mettre en appétit ! Après quelques minutes de break le temps de remettre en place les omoplates, Like Moths To flamme a pris le relai pour une entrée conviviale, sans fioritures avec des sonorités des States ! Chris Roetter (chanteur) les guitaristes Zach Pishney et Cody Cavanaugh et le batteur Roman Garcia c’est un peu le cocktail qui arrive pile poil au bon moment ! Leur présence scénique et l’échange avec le public… maintenant, on sait tous ce qu’il faut faire : sauter et secouer les bras ! Un peu de gymnastique fait pas de mal me diriez-vous. Cette première partie de soirée s’est clôturée avec le groupe The Devil Wears Prada (le trou normand pour faire digérer, comprendra qui comprendra) tout droit venu de l’Ohio, ils l’ont d’ailleurs bien mentionné en prenant place sur scène « Rouen, c’est super loin de chez nous ! On a fait du chemin pour venir ici ! » Beh ouais, mais ça valait le coût ! Au micro, on retrouve Mike Hranica, à la gratte Chris Rubey et Jeremy DePoyster, Andy Trick à la Basse, Daniel Williams à la batterie et James Baney au clavier. Car en effet, ce groupe existe depuis pratiquement 20 ans ! Oui oui ! Un bon gros mélange de metalcore mélodique, une belle transition pour accueillir le plat de résistance devant une salle bien échauffée ! 45 minutes de magie La grande salle du 106 était pratiquement blindée avant l’arrivée de Landmvrks. Certains paumés au merch (ils ont eu raison de prendre les devants) d’autres étaient déjà positionnés, prêts à se rentrer à nouveau dedans (espérons que les séances d’ostéo soient au programme). Composé de Florent Salfati au chant, Nicolas Exposito et Paul Cordebard à la guitare, Rudy Purkart à la basse et Kevin D’Agostino à la batterie, Landmvrks c’est une vague qui se déferle sur le public. La majorité de la setlist était composée de titres de leur dernier album sorti en 2022 « Lost in a Wave », quelques œuvres plus anciennes étaient également au programme comme Blistering, Scars et Hollow ainsi que le nouveau titre sorti en janvier dernier « Creature ». Originaire de Marseille, le groupe offre un registre musical unique. Mêlant rap, chant, mélodie et scream, un son énervé mais subtile, des textes puissants auxquels plus d’un s’empare personnellement, Landmvrks a offert au 106 la vague que cette salle méritait. Quoi de plus iconique que de jouer à quelques mètres de la Seine, sur les quais ! On aurait aimé que le temps passe moins vite et que quelques minutes en plus se dessinent sur nos montres. Mais bon, ce sera pour une prochaine fois ! Les Rouennais sont prêts à les accueillir de nouveau sur notre terre Normande ! Rédaction Coline Lefèvre Tu peux choper l’album de Landmvrks par ici
- Record Store Day : on vous a demandé vos disques favoris !
À l’occasion de la journée internationale des disquaires indépendants, on vous a demandé quel était votre disque numéro 1 dans votre collection ! On a tous déjà eu un disque. Que ce soit un vinyle ou un CD, à l’ancienne dans le lecteur de cassettes DVD de la maison, la bonne platine vintage ou encore le lecteur radio de sa voiture, avant les plateformes de streaming, les disques étaient le symbole musical par excellence. Et même si les années passent et que les baisses d’achat de vinyles ou de CD ont dégringolé avec l’arrivée de la dématérialisation, ce n’est pas le cas pour certains qui continuent (comme nous) de collectionner leurs albums préférés ! Alors à l’occasion, au lieu de vous rendre dans les géants du multimédia ou en supermarché, nos potes les disquaires, les plus au clair, les plus pointus, les plus à l’écoute, sont là pour vous aider à trouver la perle rare ! Rendez-vous à la fin de vos coups de cœur pour découvrir tous les disquaires du coin ! Emmanuel « Tous ceux de Jimi Hendrix !! » « Musicalement encore plus que l'album Axis Bold As Love, l'album qui m'a fait craquer quand j'étais gamin c'est celui d'Electric Ladyland. J'avais même l'album inédit du départ avec Jim au milieu de femmes dévêtues. Seulement on me l'a volé et bien sûr il est maintenant introuvable. J'ai racheté par la suite le Cd avec la photo banale dessus. » Philippe « Difficile de choisir entre Atom earth Mother & Deep purple in Rock » « Difficile à expliquer mais ces 2 albums m’ont transporté…je les écoutais en boucle pendant des heures en imaginant un monde meilleur ! Bon, c’était les années 70 alors on rêvait ! » Eve « Ceux d’Henri Dès » « Il ne faut pas se moquer, mais c'est à Henri Dès que j'ai pensé en premier. On avait trois albums et on en écoutait tous les soirs avant de dormir. Je sais pas comment on dormait, on a plus envie de danser que de dormir mais bon, à 8/9ans ça le fait. Henri Dès c'est aussi mon premier concert vers 9 ans. Les musiques sont entrainantes et restent dans la tête donc je pense que c'est pour ça qu'on aimait l’écouter ! » Corentin « La bande originale des Aristochats et la compile 2003 !» « Il n'y avait que 4 ou 5 chansons mais on les connaissait par cœur avec ma sœur. Mes parents avaient également acheté la bande originale du livre de la jungle et les CD étaient très utilisés. je ne sais pas pourquoi mais en l'an 2003, mes parents nous ont acheté deux CD compilations des tubes du moment du coup avec ma sœur on est hyper calés sur les titres de l'année 2003 ! » Eulalie « Cassé de Nolwenn Leroy » « Mon premier album cher à mon cœur est celui de Cassé de Nolwenn Leroy car quand j’étais petite (3/4 ans) je regardais la star ac et quand Nolwenn chantait son titre cassé je chantais avec elle ! ( faut que je retrouve la vidéo sur cassette ) mais imaginez Lalie petite blonde chantant (faux) avec sa voix de petite fille ! Et je chantais le « cassssséééé » par « cachééeeee ooooohhhh oooohhh cachééeeee » et fun fact Nolwenn a du coup était mon premier concert car jamais trop cette nana petite ! Et du coup mes parents me passait souvent le CD pour me faire chanter ! » Fabien « The Big Picture de Last Train » « Il est dans mon top, indéniablement, toujours le feu sur scène et les notes de piano sont fabuleuses et ajoutent une dimension théâtrale. A voir absolument sur scène, ça change tout .. » Jonathan « HIStory Past, Present And Future Book I de Michael Jackson » « 1995, j'ai 6 ans et ayant découvert l'artiste en 1992 j'ai eu le plaisir de vivre l'expérience de suivre la sortie d'un de ses albums (avec tous ce qui va avec la promo de dingue, les courts métrages etc...) mais déjà à ce moment-là et en écoutant l'album, j'avais compris qu'il était différent des autres. Un album plein de colère, de rage, très personnel dans lesquels l'artiste se dévoile, un livre ouvert en somme. Commençant par un cri et se terminant par un sourire. Il s'agit de mon album préféré de l’artiste. » Joulia « Stravinsky de Pierre Boulez » « J'ai été bercé par cet album de Pierre Boulez (ça se prononce Boulé, comme taboulé).Mes parents m'ont emmené voir un spectacle équin de Bartabas quand j’avais 6-7 ans. Le spectacle était articulé autour du Sacre du Printemps de Igor Stravinsky, une œuvre majeure dans le Classique. Je garde un très bon souvenir d'avoir été baigné dans le classique très jeune, et c'est pour cela que j'apprécie autant tous types de musique aujourd’hui. » Alan : « Closure de Like Roses » « Des rythmiques puissantes, des mélodies entraînantes, tout était là pour accrocher dès la première écoute. Découvert par hasard en début d'année 2023, je suis tombé sous le charme de ce petit groupe tout droit venu de Californie, Like Roses.Dans leur EP "Closure" sorti en 2018, on retrouve 6 titres aux sonorités typiquement émo / pop-punk que j'apprécie particulièrement, avec des lyrics traitant de sujets dans lesquelles j'ai su me retrouver. J'ai donc sauté sur l'occasion du second pressage, annoncé en fin d'année 2023 pour me procurer ce disque, dans un superbe bleu légèrement transparent. Occupant une place de choix dans ma collection, cet EP sait également montrer son importance sur Spotify, en étant présent encore aujourd'hui dans la plupart de mes écoutes quotidiennes. » Remi « Darkside of the moon de Pink Floyd » « Pour ma part étant éclectique c'est compliqué de choisir un disque je pense que la musique dépend surtout du mood dans lequel on est. Évidemment et ce n'est certainement pas très original, le disque de Pink Floyd sorti en mars 1973 Darkside of the moon et pour moi une histoire d'amour j'ai découvert ça dans l'adolescence et ça a été le coup de foudre immédiat. Une sensation de paradis retrouvé. Quelque chose qui manquait à ma vie et à la première écoute je l'ai plus lâché. Un peu quand on a trouvé l'amour de sa vie on s'en lasse pas on est heureux il est là lors des coups durs. Une version alternative assez rigolote the Dub Side of the Moon en mode reggae et pas mal du tout. Certains crieront à l'hérésie, bah qu'ils crient. Pink Floyd pour moi il y a pas grand-chose à jeter. Et quand tu écumes des groupes Facebook de disques, il y a énormément de leurs disques qui sont souvent partagés par les internautes. Après le choix du plus grand nombre n'est pas forcément le meilleur mais pour le coup j'ai du mal à m'opposer à ce choix. » Raphaël : « EELS - Beautiful Freaks» « J’ai découvert les Eels avec Shrek. C’était le gros coup de love avec la chanson « My Beloved Monster », le lendemain j’ai cherché ce que je pouvais trouver sur ce groupe avec l’internet de l’époque, ce projet s’appelle donc Eels. Il existait un premier album, Beautiful Freaks. Grosse chance, il était dans les rayons de la médiathèque prés de mon lycée. Je l’ai emprunté, mis le CD dans ma chaine hifi, et j’en suis jamais vraiment revenu. Je sais pas si c’est aussi mon mood adolescent rempli de spleen et en recherche de sons auxquels s’identifier, mais j’ai embrassé chaque chanson de l’album (et je l’ai gravé…). Eels c’est surtout un gars à la tête, Mark Olivier Evrett, multi instrumentaliste, qui du jour au lendemain s’est retrouvé un peu sur le devant de la scène en signant son premier album sur le label fraichement crée de Steven Spielberg. Quel album. C’est tellement une bulle de son époque. Mark Evrett a réussi à mettre sur bande sa mélancolie, mais une mélancolie remplie de bienveillance et d’espoir, qui évite de rentrer dans le pathos. Les synthés mélotrons adoucissent la voix écorché vif et torturé. Les ballades s’enchainent. Arrive la chanson « Not ready yet », toujours dans mon top dix de mes chansons de tous les temps. Les souvenirs se bousculent tant cette album est devenu après Shrek, la BO de ma propre vie. Quand j’ai eu ma platine vinyle, ça été dans mes premiers achats entre un rage against the machine et the clash. » Coco (moi) : « Riot de Paramore » « 2013. Je regarde à nouveau ce film d’ado mêlant vampires et romance. Twilight, une saga qui a fait des millions d’entrées, à la BO juste incroyable. Si le premier volet est sorti en 2008, c’est quelques années plus tard que je me rends compte d’un truc qui va changer un peu pas mal de choses dans mon avenir musical. Au bout de quelques minutes, j’entends une musique « I Caught Myself ». J’accroche directement. Comme un aimant. Quelques recherches sur internet et voilà que je mets un mot sur les artistes : Paramore. Je vois qu’ils ont plusieurs albums à leur actif. Je lance Hallelujah de l’album Riot… Et puis les titres défilent. Il deviendra mon groupe favori, celui que j’écoute au quotidien sans me lasser. 11 ans après, je peux dire que RIOT est un disque qui a remis toute en adolescence en perspective et que j’ai en CD et en vinyle ! » Les disquaires du coin : Vinyle & Co 10 Rue aux Huiliers à Louviers BARNEY'S GROOVES Record Shop 17 Rue Carnot à Vernon SELECT RECORDS 97 Rue de la Vicomte à Rouen UN SON IMPUR 37 Rue Beauvoisine à Rouen Aesthetic Circle Record Shop 41 Rue des Bonnetiers à Rouen Planete Norma 11 Rue des Bonnetiers à Rouen Rédaction Coline Lefèvre
- Rock In the Barn : découvrez la suite de la prog’ 2024 !
SAMBA DE LA MUERTE, UNSCHOOLING ou encore JOHNNIE CARWASH, découvrez la suite de la programmation de Rock In the Barn ! Tic Tac, Tic Tac… Le temps passe, les créations musicales continuent, les concerts retentissent toujours… L’horloge tourne et pourtant, même si quelques couacs ont failli saboter le festoche le plus Normand qui existe, et beh (en bon normand hein) p’têt ben que le Rock In the Barn est intemporel, p’têt ben que les années passent et que l’âme du festival ne bouge pas… En 15 ans (oui, bon ça nous rajeunit pas trop d’un coup), le RITB a vu défiler des talents, locaux, Français, internationaux… Des petits groupes devenus grands, des petits duos devenus géants, des petits artistes devenus incontournables… Il y a deux semaines, TST RADIO vous révélait les 4 premiers noms de l’édition 2024. Place à l’intégralité de la prog’ ! Les Normands : SAMBA DE LA MUERTE Les caennais Samba de la Muerte suivent des influences variées allant de la pop sophistiquée des TalkTalk à l'avant-gardisme des Talking Heads. (ON ADORE) Révélé au public en 2012, le groupe ne cesse d'évoluer et de façonner son identité musicale forte. Leur dernier album "Ornament" nous emmène planer sur des mélodies pop, tant émouvantes que puissantes. PSYCHOTRON L'infatiguable équipe de The Jabberwocky Band venue de Rouen viendra une nouvelle fois proposer son atelier musical expérimental LE PSYCHOTRON. Le principe est simple : tout le monde peut jouer, chanter, expérimenter les effets, le thérémine et autres composants loufoques de leur cockpit de l'espace, le tout sous un dôme argenté. DJ BARNEY Avec 12 000 vinyles dans ses étagères, Laurent, alias DJ Barney est le mélomane le plus chevronné de Vernon. Il y a même ouvert, il y a 5 ans, l’unique boutique de disques : le Barney Grooves’ Record Shop. Le DJ/disquaire réinstalle ses platines pour notre 15eme édition afin de présenter ses sets aux allures de contre-soirées. VIF ARGENT (dj set) Quand Cyril, le Havrais, n’est pas en tournée avec les groupes normands François Premiers ou Les Agamemnonz, il aime jouer les disques qu’il a déniché sur la route. Sous le pseudo DJ Vif Argent, il sélectionne les vinyles parmi les plus dansants de l’histoire du rock ou s’aventure vers des contrées exotiques : benga, kompa, mambo,cumbia péruvienne ... restez sur vos appuis ! UNSCHOOLING Après 2 EPs (Defensive Designs en 2019 et Random Acts Of Total Control en 2021), New World Artifacts confirme la collaboration d’Unschooling avec le label Bad Vibrations, et inscrit définitivement le groupe Rouennais dans cette grande lignée d’agitateurs post-pop qui remonte à Chrome, Swell Maps, jusqu’à Sonic Youth ou Women. MADDY STREET MaddyStreet c'est la.e plus britannique des français.e.s. de Vire ! La.e jeune chanteureuse et vidéaste vous entraîne dans un univers musical inclassable. Le genre n’étant pas une limite, iel oscille entre rock, pop, rap, punk, electro. De quoi groover à l’écoute et se déchainer en live, iel performe ses titres sans retenue avec une sincérité brute et une énergie débordante. Ses sons mélangent le français et l'anglais, le romantique et l'engagé, le sombre et le coloré. Côté discographie, Maddy Street a sorti en 2022 un EP intitulé « Britishboy?» qui interroge sur les questions de genre. L'artiste se bat pour que les personnes issues de la communauté LGBT+ soient d’avantage reconnues dans le domaine musical. ELLAH A THAUN Ellah A. Thaun est un-mur-de-son incarné par deux plasticiennes formées à la musique industrielle et aux écrivains beatniks, et trois rescapés de la scène hardcore ayant fait leurs armes à travers l'Europe à une époque où l'on commençait à peine à « surfer sur le web ». Après un premier album « Arcane Majeur » très remarqué puis défendu sur scène en 2019, ainsi qu'un double album solo sorti en mars 2020, la songwriteuse de Rouen réunit de nouveau son groupe en studio pour une suite ambitieuse, baroque et viscérale, « Arcane Majeur Deux ». Un disque de pop noire qui n’oublie jamais d'être intense, dans la violence comme la mélodie, un album labyrinthique et sans message, qui récite autant les Beach Boys que la Manson Family. Un véritable OVNI rock pour nous faire enfin regretter avec insolence l'époque du Parental Advisory. Les autres Français (on vous aime quand même hein, prenez juste un peu l’accent et habituez-vous à la météo) JOHNNIE CARWASH Si Johnnie Carwash naît au sein d'un garage lyonnais, entre la tôle et le parpaing, c'est toutefois au soleil que le trio prend ses premières couleurs. Deux années sur les routes et environ 150 concerts, à jouer et rejouer le rock. Refrains catchy pour humains indisciplinés, sourires francs et énergie brute, les cool kids sont de retour avec leur deuxième album, No Friends No Pain. Dix titres qui célèbrent l'amitié, l’amour et les ruptures, sans jamais se départir de fun et de légèreté. DITTER Derrière ce nom un trio, mais surtout une musique qui frappe autant les corps que les cœurs. Une musique vivante, organique pleine d’hymnes à reprendre tous ensemble, un sourire aux lèvres et les hanches en mouvement. Un amour pour la pop, un soupçon de punk associés à une pointe de cynisme et toujours beaucoup d’humour, les sales gosses du fond de la classe sont désormais devant vous pour brûler la scène, leur grand terrain d’expression pour partager leur musique et vivre ensemble, enfin. PENICHE Il y a des maisons d’eau douce qui ne flottent que dans la secousse d’une houle nerveuse. PÉNICHE, tout droit venu d’Angers a pris les courants troubles du post punk instrumental pour dire sans les mots l’urgence, l’amour et la camaraderie. Les tumultes de leur tempête savent laisser une place précieuse à l’émotion des plages post-rock, sorte de préparation lacrymale au bazar salvateur. Bande son d’un trio qui préférera toujours la haute mer aux ports de plaisance, PÉNICHE c’est beau comme une vague frappant la falaise ou un but à la 90ème. Après deux EP, PÉNICHE sort son premier album “TRIPLÉ” le 15 mars chez Floral Records (FR) et Luik Music (BE). AUGUSTA Armée d’une simple guitare acoustique et de sa voix, Augusta produit un son folk doux et minimaliste auquel il est difficile de résister. Quelque part entre Laura Marling et Joni Mitchell, cette talentueuse musicienne Parisienne vous embarquera dans un univers réconfortant et intimiste. CARRIEGOSS Carriegoss est le projet électronique de Gwladys Orbs. Sous cet alias, elle compose des chansons entre Dance et Darkwave où les mélodies de chant s’allient à des rythmes marqués, des lignes de basses entêtantes et des nappes de synthés froides et poussiéreuses. DUDE LOW Le mauvais élève Dude Low revient avec « Flotter dans l’air », premier single de l’album « Saint-Helier » à paraître au printemps 2024. Dans un groove fracassant et des nappes vaporeuses, le hit de l’hiver célèbre l’insouciance et la danse. Ce thème du lâcher-prise est abordé par le loser romantique à coup de kick insolent, un cadeau de 03:30 qui ravivera vos dimanches soirs. Qui a dit que la fête était finie? Tous les deux : Made In Rennes ! ULTRANOUK DJ et productrice franco-algérienne, Ultranöuk fait danser les foules avec un style à mi-chemin entre techno lumineuse et house music. En un an de carrière seulement, son ascension est fulgurante et ses shows déjà immanquables. Au fil des tracks, son personnage mystique, frénétique, flamboyant prend vie : plus qu’un set, c’est une véritable performance scénique. Les Internationaux : LOVERMAN Loverman est le projet solo de l’artiste belge James de Graef, ancien membre du groupe rock déjanté, Shht. Pour ce nouveau départ, l’auteur, compositeur bruxellois à la voix profonde, se dévoile dans une formule minimaliste, où la guitare accompagne sa poésie crépusculaire. Marchant dans les pas de Leonard Cohen ou encore de Nick Cave, Loverman évolue dans un univers tout en clair-obscur et livre des chansons habitées, touchant un idéal d’intemporalité. DIVORCE Formé pendant la pandémie, ce quatuor originaire de Nottingham sait animer la scène avec ses sons aux inspirations country et indie rock. Le caractère unique de leur musique leur a permis de s’implanter rapidement sur la scène musicale britannique et de devenir incontournables. Sans oublier Deeper, DEADLETTER , J.C.Satàn et VLURE présentés par ici : Bon, tu sais ce qu’il te reste à faire ! Chope une place ou deux ou trois ou quatre… Bref, par ici : Rédaction : Coline Lefèvre
- Creature Lies, les premières mélodies de Isolation !
Entre Paris et Rouen, Isolation, c’est le nouveau groupe hybride punk/pop (ouais dans ce sens) à découvrir sans attendre ! On commençait à se poser des questions ! Après son départ en avril 2023 de We Hate You Please Die, Raphaël Balzary, l’ex-chanteur du groupe Rouennais, revient avec de nombreux projets notamment avec une reconversion d’excellence dans son label Before Collapse monté avec Willow Adam dont l’objectif est de dégoter de nouveaux talents vibrant à l’âme punk ! C’est aussi au devant de la scène que le Rouennais revient avec une nouvelle formation musicale qui envoie du lourd : ISOLATION ! Rencontrés sur la terrasse du Trabendo Après deux albums enragés et engagés avec We Hate You Please Die, Raphaël Balzary, continue donc avec Julien (Basse + choeurs) , Lounès (Batterie), Enzo (Guitare+ choeurs) et Cyprien (Guitare+choeurs/Synthé) ( du groupe Cheap Teen) sous le nom d’Isolation, entre Paris et Rouen.Leur premier EP “Creature Lies”, un souffle plus post-punk/punk et mélancolique, produit par Eliott Selwood ( de Purrs) sortira le 1er mai dont un titre qui sera dévoilé le 17 avril prochain au nom éponyme de l’EP. « L’idée est de garder la même vibe que WHYPD dans les grandes lignes, un garage-punk/post-punk qui s’autorise un peu tout musicalement, de la pop à des choses plus énervées. Globalement beaucoup de catharsis, d’énergie et d’hypersensibilité, un truc à fleur de peau » , souligne Raphaël qui n’oublie pas pour autant son ancien groupe qui continue de composer et de tourner : « même si la fin à été super douloureuse et un peu traumatisante, cette aventure a été, jusqu’à l’heure actuelle, la plus belle que j’ai vécue de ma vie, c’était intense, improbable et ça sera toujours là et je veux pas perdre ces souvenirs ni les souvenirs qu’on a pu laisser aussi. » Ce nouveau projet n’aurait jamais vu le jour si les 5 potes n’auraient pas partagé ensemble une scène avec leurs groupes respectifs en 2021. Raphaël avec WHYPD et Cheap Teen on causé après leur set sur la terrasse du Trabendo. L’histoire aurait pu s’arrêter là mais le chanteur retombe sur les 4 Parisiens au Supersonic. Un tourbillon d’idées né alors dans sa tête, pour faire vivre ce nouveau projet, il en parle à Enzo qui comprend direct. ISOLATION est alors lancé : « C’est une sorte de suite spirituelle, toujours dans la même veine, cathartique, urgente, engagée et tendre à la fois. Ce sont gens incroyablement cool, drôle et sensible ! » Santé mentale, inégalités et solitude Envoyant une violence harmonique sensible et sensée, le groupe produit ici une émulsion sociale et sociétale en lien avec la musique. Celle-ci est hybride, s’affranchit des genres (allant du punk à la pop, passant par le garage et bien d’autres choses), constitutive de ce groupe patchwork. Chaque moment de douceur se paye, les émotions sont désormais libres, la colère en figure de proue. Que ce soit les messages passés dans les chansons ou le rythme, la sonorité, cette nouvelle œuvre artistique est l’occasion d’assurer une continuité, brisant les carcans de la société, mettant en exergue la peur, la colère, la solitude, la remise en question, la sensation d’impuissance qu’on peut parfois ressentir devant un chaos qui arrive ou face aux inégalités, la maladie mentale et les tabous qui l’entoure, le suicide et la mort. « Un programme trop joyeux haha. Globalement ça ressemble à Starmania dans l’esprit. Mais il y aura aussi des chansons plus légères. Il y a de belles choses aussi et c’est bien d’en parler ! » Souligne Raphaël qui a hâte de s’éclater avec ses nouveaux band mates, de tourner « sans éclater l’emprunte carbone » tout en enregistrant des chansons qui les touchent et touchent leur public. Leur EP sera disponible le 1er mai sur toutes les plateformes, quand au clip et la chanson « Creature Lies » vous pouvez la retrouver le 17 avril sur leur chaîne YouTube : Rédaction : Coline Lefèvre
- Kurt Cobain, 30 ans après sa mort, il captive toujours autant
Le 5 avril 1994 s’éteignait une légende du rock, le grand Kurt Cobain, leader et créateur du groupe Nirvana. Au-delà de ses mélodies grunges, l’artiste était un visionnaire. Comme Hendrix, Jones, Joplin, Morrison, Cobain a gravé son nom dans le club des 27. Il y a 30 ans, le 5 avril 1994, le leader de Nirvana était retrouvé mort dans sa maison à Seattle. Suicide, crime, vengeance ? Toutes les théories continuent de faire le tour du monde. Cobain, en plus d’être un musicien incroyable était un visionnaire, féministe, humaniste, défenseur de la cause LGBTQ+… Bref un mec en avance sur son temps. Le rock, les jeunes ne l’écoutent plus (même si j’ai moins de 30 ans). Les exceptions devenaient déjà rares dans les années 80s. Mais un dieu du rock a tout fait basculer. Kurt Cobain et son grunge. Même aujourd’hui, tout le monde (j’espère) connaît Nirvana. Peut-être pas toute la discographie mais tout le monde ou presque a déjà entendu Smells Like Teen Spirit. Un féministe du 20ème siècle aux accents d’une nouvelle décennie Pas besoin d’écrire un pavé pour dire que la cause des femmes était encore au plus bas dans les années 90. Grossophobie, peu de nanas au pouvoir, ménagères, rabaissement quotidien… Bref le sexisme ordinaire était une sacrée norme il y a 30 ans. Et pourtant, peu d’artistes se revendiquaient féministes, enfin chez les mecs surtout. Dans quelques pensées de Cobain, une liste laissée dans un journal pour fonder son groupe Nirvana, nagent plusieurs phrases en avance sur le temps : « Puissent les femmes gouverner le monde » ; « J’aime savoir que les femmes sont généralement supérieures aux hommes et moins violentes qu’eux » ; « Il est presque impossible de déprogrammer l’oppresseur mâle, en particulier lorsqu’’il a été biberonné au sexisme de génération en génération. » Kurt avait tout compris, depuis le début. Même dans un bain de coke et d’héroïne, l’artiste obsédé par la musique, rejetait la culture de masse et pourtant était le porte-drapeau de la lutte contre le viol (on le remarquera assez rapidement avec Rape-me, qui contrairement au bad buzz rencontré était un paradoxe ou encore Polly qui raconte l’histoire vraie d’une jeune américaine de 14 ans, enlevée, violée et torturée en 1987 par un homme qui prétendait la raccompagner chez elle après un concert punk. Le véritable prénom de la jeune fille n’est pas Polly, et il pourrait s’agir d’une amie du chanteur, avec qui elle a six ans d’écart) de la lutte contre les armes ou encore la cause homosexuelle (LGBTQ+). Dans une interview de 1993 avec le magazine Rolling Stone, Cobain a déclaré : « Je me considère comme féministe. Ça m'embarrasse vraiment de voir des hommes réagir d'une manière hostile envers des femmes juste parce qu'ils sont attirés par elles.» Santé mentale et luttes sociales Au-delà de la musique, Cobain était également un artiste visuel talentueux. Il était impliqué dans la création des pochettes d'albums de Nirvana et dans d'autres aspects visuels de leur image, ce qui a contribué à façonner leur identité artistique distincte. Car Cobain était fasciné par le corps humain. Dans ses paroles de chansons et dans d'autres formes de création artistique, Cobain a parfois abordé des sujets liés au corps humain, tels que la douleur, la maladie mentale et la fragilité physique. Sa propre santé mentale et ses luttes personnelles ont été documentées, et certaines de ses chansons reflètent ces expériences. Notamment avec « Lithium » issue de leur album "Nevermind" sorti en 1991. Dans cette chanson, Cobain explore ses propres luttes avec la dépression et la bipolarité, utilisant la métaphore du lithium, un médicament souvent prescrit pour traiter les troubles bipolaires, pour exprimer ses sentiments. Car, causer de santé mentale dans les années 90, c’est un peu comme parler d’intelligence artificielle : inexistante, inutile et terrifiant. Mais Cobain était là pour parler à ceux qui avaient besoin : « I'm so lonely, that's okay, I shaved my head ; And I'm not sad ; And just maybe I'm to blame for all I've heard » Cobain était également connu pour son style vestimentaire distinctif et parfois androgyne, ce qui a contribué à façonner son image publique et à ouvrir des discussions sur les normes de genre et d’identité. Kurt Cobain, c’était aussi le refus. Le refus de rentrer dans un groupe, de se calquer aux autres et de paraître. Cobain voulait être lui-même qu’importe le jugement : « It’s better to be loved for what you are than to be loved for what you are not. » Oui, « Come as you are » c’est l’ode à l’acceptation de soi, être qui on veut être, être libre de la personne qu’on est. Bref, Kurt Cobain était bien plus qu'un simple musicien, bien plus que le leader d’un groupe aux smileys visibles sur des T-shirts. Sa vision, ses créations, son œuvre… Même sans héroïne dans le sang, il aurait déliré en atteignant les 57 ans… Rédaction : Coline Lefèvre
- Les premiers noms 2024 du Rock in The Barn dévoilés !
Le festoche made in Normandie à la prog internationale revient avec une nouvelle édition les 6 et 7 septembre prochains ! Les premiers noms ont été dévoilés ce mercredi. Rock in The Barn, on s’en lasse pas. C’est un peu comme un bon vin ou une bonne bière (note à ceux qui ne boivent pas, le coca ou le matcha ça fonctionne aussi à bon entendeur). C’est local, c’est tout frais, c’est écolo, et ça se boit comme du petit lait. C’est d’ailleurs de là que tire le nom du festoche, une dose de rock en pleine cambrousse, autrefois à la ferme, désormais aux bords de l’Eure du château des Tourelles de Vernon. 4 premiers noms pour la 15ème édition Depuis toujours, l’asso du festival mise sur les talents locaux. Que ce soit pour assouvir les estomacs vides, la technique ou encore les bénévoles, tout est 100% en circuit court ! Côté musique, pour le moment la cuvée 2024 se dévoile petit à petit avec un premier jet ce mercredi ! Deeper tout droit venu des States ! Originaire de Chicago, Deeper a réussi à se positionner comme un des groupes post-punk les plus prometteurs du moment. Une formation solidement enracinée dans la scène underground de la ville et biberonnée aux sons des Wire, Devo, Gang of Four et Television. Le trio composé de Nic Gohl à la guitare, Drew McBride à la basse et le batteur Shiraz Bhatti (Amérindien d’origine pakistanaise), fait la part belle aux rythmiques impitoyables, aux riffs acérés et aux synthés eighties. Avec « Auto-pain », nouvel opus signé chez Fire Talk et qui succède à leur album éponyme sorti en 2018, Deeper confirme qu’il est une des valeurs montantes de la scène post-punk US actuelle. DEADLETTER, les britishs Originaire du Yorkshire, maintenant enraciné dans le sud de Londres, DEADLETTER canalise la fureur drolatique de The Fall et les rythmes déséquilibrés de LCD Soundsystem dans une souche de post-punk véhément, explorant le côté sombre de l’existence à travers une lentille de légèreté narrative. Les membres du groupe étant des amis de naissance, il y a une compréhension instinctive du mouvement et de la danse dans leur musique qui vaut son pesant d’or, sans jamais minimiser la nuance et le grain de leur son. Avec quatre singles à leur actif, DEADLETTER n’a d’autre choix que d’aller de l’avant ! J.C.Satàn, les Bordelais Plus connu en France depuis la sortie de leur troisième album « Faraway Land » en 2013, le groupe de garage rock JC Satan s’est fait un nom dans la scène punk-rock anglo-saxonne dès 2010 avec leur premier album « Sick of love » produit sous le label américain Slovenly Records. Composé de cinq membres franco-italiens, JC Satan n’a pas de limite tant dans sa prestance scénique que dans ses textes dépeignant la société de façon assez « diabolique ». VLURE, les écossais Vlure défie les règles, déchire les tendances et en crée de nouvelles. Avec une certaine honnêteté et une vulnérabilité maniaque, ils vous confrontent et vous mettent sous la peau. Ils vous font sentir les choses, comme la musique devrait. Les cinq membres de Glasgow brouillent les lignes entre l’électronique live, les guitares discordantes et les sensibilités de performance de leurs contemporains post punk. Des accroches chargées de synthétiseurs et des rythmes influencés par les clubs se frayent un chemin autour des paroles qui confrontent les émotions. Leur dévouement à l’engagement du public et à la lutte contre l’oppression se traduit par un spectacle intense, mais porteur de vie. Shattered Faith’, tiré du premier EP à venir, ‘Show Me How To Live’ Again rend hommage à la vie nocturne de Glasgow qui leur a tant manqué. Rendez-vous le vendredi 19 avril à 17h chez Barney’s Grooves Record Shop au cœur de Vernon pour découvrir le reste de la programmation ! Chope tes places par ici : Rédaction : Coline Lefèvre
- Pourquoi ces groupes ont choisi ce nom ?
Le nom d’un groupe, c’est un peu comme une marque. Une empreinte laissée dans l’histoire et pas des moindres : celle qui va assurer une notoriété. Zoom sur le choix de quelques-uns. Pearl Jam Avant de s'appeler Pearl Jam, le groupe était connu sous le nom de "Mookie Blaylock", en référence au joueur de basket-ball NBA du même nom. Après avoir signé avec Epic Records, le groupe a été contraint de changer de nom pour éviter des problèmes juridiques potentiels. Le nouveau nom, Pearl Jam, est souvent attribué à Eddie Vedder, le chanteur du groupe. Vedder aurait eu l'idée du nom en raison de sa grand-mère Pearl, qui faisait des confitures de "peyote" (une plante hallucinogène) et de "jam" (de la musique). Cependant, Vedder lui-même a déclaré dans des interviews que le nom avait été choisi collectivement par le groupe. En fin de compte, la signification exacte derrière le nom Pearl Jam reste un peu mystérieuse et sujette à interprétation. Nirvana Le nom "Nirvana" a une signification profonde et reflète les croyances philosophiques et spirituelles de Kurt Cobain, le leader du groupe. Lorsqu’on lui a demandé pourquoi il avait choisi le nom "Nirvana" pour le groupe, Cobain a expliqué qu'il était fasciné par la notion bouddhiste du nirvana, qui représente l'état de libération et d'illumination totale. Cobain était intéressé par le bouddhisme et la philosophie orientale, et le nom "Nirvana" reflétait son désir de transcender les souffrances de la vie et d'atteindre un état de paix et d'harmonie. Cobain a également déclaré qu'il aimait le fait que le mot "Nirvana" soit court, facile à retenir et sonnait bien. Blink-182 L'histoire derrière le nom "Blink-182" remonte aux premiers jours du groupe, lorsque ses membres étaient encore des adolescents à Poway, en Californie. À l'origine, le groupe s'appelait simplement "Blink". Cependant, ils ont découvert qu'il existait déjà un groupe irlandais portant le même nom. Pour éviter toute confusion et des problèmes potentiels liés aux droits d'auteur, ils ont décidé d'ajouter "182" à leur nom. La signification exacte derrière "182" est restée un peu obscure. Certains membres du groupe ont plaisanté en disant que c'était simplement un nombre aléatoire choisi sans signification particulière. D'autres spéculations ont circulé, mais aucune explication officielle n'a été fournie. AC/DC Le nom AC/DC est associé à deux origines potentielles, bien que la version officielle soit liée à l'électricité et à l'énergie. D’une part en lien avec le courant électrique, le courant continu, abrégé en anglais en AC et DC. Cette explication évoque l'idée d'énergie électrique, qui correspondait au désir du groupe de transmettre une énergie brute à travers leur musique. La deuxième c’est celle de la bisexualité, "AC/DC" serait un argot pour Ambi sexual. The Strokes Le nom "The Strokes" a été choisi par les membres du groupe alors qu'ils étaient encore à l'université. L'histoire derrière ce nom n'est pas aussi élaborée que celle de certains autres groupes, mais il y a quelques explications possibles. Certains membres du groupe ont déclaré que le nom "The Strokes" était simplement un jeu de mots sur le fait de "faire des coups" musicaux ou d'être "au sommet de son jeu". Dans le langage courant, "strokes" peut signifier des coups de maître ou des réalisations remarquables. Une autre interprétation suggère que le nom "The Strokes" pourrait être une référence au golf, où "stroke" est un terme utilisé pour décrire un coup ou un mouvement. MUSE L'origine du nom Muse est attribuée à Matthew Bellamy, le chanteur et guitariste principal du groupe. Le nom "Muse" fait référence aux neuf déesses de la mythologie grecque, appelées les Muses, qui étaient les inspiratrices des arts, de la littérature et des sciences dans la culture grecque antique. Les Muses étaient considérées comme une source d'inspiration divine pour les artistes et les penseurs. En choisissant le nom Muse, le groupe a voulu exprimer leur désir d'être inspirés et de puiser dans différentes sources créatives pour leur musique. Ils ont également aimé l'idée que le nom évoque une forme d'inspiration céleste ou divine. Bring Me the Horizon Selon Oliver Sykes, chanteur du groupe, le nom "Bring Me the Horizon" a été inspiré par une réplique du film "Pirates des Caraïbes : Le Coffre maudit" (2006). Dans le film, le personnage de Johnny Depp, le capitaine Jack Sparrow, dit : "Now, bring me that horizon" (Maintenant, apportez-moi cet horizon). Cette phrase a captivé Sykes, et il a trouvé qu'elle évoquait un sentiment de liberté, d'aventure et de possibilité infinie. Il a donc décidé de l'adopter comme nom de groupe, avec quelques modifications mineures pour le rendre plus dynamique et provocateur. Le nom "Bring Me the Horizon" évoque donc un désir de repousser les limites, de chercher de nouveaux horizons et d'explorer des territoires inconnus. Il reflète également le son énergique et ambitieux du groupe, ainsi que leur volonté d'innover et d'expérimenter dans leur musique. Radiohead Le nom "Radiohead" a été choisi par le groupe alors qu'ils étaient encore connus sous le nom de "On a Friday". Une des théories les plus répandues est que le nom "Radiohead" a été inspiré par une chanson du groupe américain Talking Heads intitulée "Radio Head". Les membres de Radiohead étaient fans de Talking Heads et auraient pu choisir leur nom en hommage à ce groupe. Une autre interprétation suggère que le nom "Radiohead" pourrait refléter l'intérêt du groupe pour la technologie et les médias. Le terme "radio" évoque évidemment la diffusion et la communication, tandis que "head" pourrait faire référence à la tête ou à la pensée, symbolisant peut-être une approche intellectuelle ou avant-gardiste de la musique. Esthétique sonore : Certains pensent que le nom "Radiohead" a été choisi simplement pour son esthétique sonore, sans avoir de signification particulière. Comme c'est souvent le cas avec les noms de groupe, l'accent peut être mis davantage sur la sonorité et la mémorabilité du nom que sur sa signification réelle. Le Tigre Le nom "Le Tigre" a été choisi par Kathleen Hanna, membre fondateur du groupe, en référence à une expression féministe utilisée dans les années 1970. L'origine exacte de cette expression n'est pas claire, mais elle est souvent associée à la culture féministe et au mouvement de libération des femmes. L’expression "Le Tigre" était utilisée comme une manière de se sentir puissant et confiant, elle évoquait une attitude féroce et assertive face aux défis et aux oppressions auxquels les femmes étaient confrontées. En choisissant le nom "Le Tigre" pour leur groupe, Kathleen Hanna et les autres membres voulaient adopter cette attitude audacieuse et revendicative dans leur musique et dans leur image. Le nom incarnait l'esprit combatif et le message politique du groupe, qui abordait souvent des thèmes tels que le féminisme, la lutte contre les normes de genre et les questions sociales dans leurs chansons. Rédaction Coline Lefevre
- Star Crystal (Ukraine) de passage au Bifrost le 11 Avril se livre à TST Radio
Star Crystal (Ukraine) de passage au Bifrost le 11 Avril se livre à TST Radio Bonjour Star Crystal, Star Crystal est il inspiré du film du film des années 80 ? Non, nous n'avions jamais entendu parler de ce film quand nous avons créé le groupe. Nous avons vu ensuite quand nous avons fait des recherches sur le groupe mais plus tard ! Et aucun membre du groupe n'a vu ce film ! - Racontez-nous comment vous vous êtes rencontrés et ce qui vous a donné envie de faire du heavy / fm / glam ? Le groupe a été fondé par moi (Susanna Radimovskaya) en 2012. Depuis que je suis enfant je rêve de jouer sur scène, j'étais complètement sous le charme de Tina Turner, Scorpions, Whitney Houston, Darby Mills. Quand j'ai rencontré Alex ( Le guitariste ), nous avons décidé de monter le groupe. Ce n'était pas simple de trouver d'autres musiciens, mais finalement on l'a fait ! Au début on voulait juste s'appeler ' Crystal ' comme la célèbre marque de Champagne de luxe mais nous avons décidé d'ajouter ' Star ' un peu pour que ça sonne plus ' Rockstar '. Notre principale idée est de faire revivre les 80s, with où nous avons grandi en écoutant le glam et le heavy metal. La plupart du temps dans nos chansons nous parlons de notre passion, d'amour et de motivation, mais aussi de comment nous ressentons et nous vivions la musique. - Que pensez-vous de l’industrie musicale plus précisément dans le vôtre ? Quels sont vos inspirations ? J’y décèle du Van Halen notamment Malheureusement, l'industrie musicale en Ukraine n'est vraiment pas terrible du tout ... Je n'ai rien d'autre à ajouter sur ça tellement que ca n'en vaut pas le coup. Je n'écoute pas de musique moderne du tout, mais si quelqu'un me conseille d'aller jeter un coup d'œil sur Youtube, j'y vais .. Mais je sais que Maneskin sont Italiens et j'aime Imagine Dragons par exemple. Dans un esprit année 80 avec pas mal de couleurs, d'amour et de groove ! - Avez-vous des anecdotes à nous raconter, en studio, tournée ? Un jour après un de nos concerts, nous sommes allés à l'hôtel pendant la nuit. Nous avions 3 chambres différentes. Le bassiste et le pianiste étaient ensemble. Le bassiste s'est enfermé dans les toilettes et le claviériste a voulu le sortir de là et ils ont tiré sur la poignée de la porte, ils ont donc cassé la poignée et le bassiste a été enfermé dans les toilettes de sa chambre en sous-vêtement. Nous ne savions pas où se trouvaient les propriétaires de l'hôtel, car c'était la nuit, tout le groupe a commencé à essayer de casser les portes, le bruit était partout dans l'hôtel. Personne n'était probablement en train de dormir à ce moment-là. Après une heure à enfoncer les portes, le bassiste vient de tirer la poignée et la porte s'est ouverte. Tout le groupe s'écroula de rire ! - Comment se passe la vie culturel ses temps ci, comment est elle impactée et organisée ? C'est plutôt similaire à ce qui était avant la guerre.Mais il n'y a pas de concerts de groupes étrangers. - Les groupes ont-ils le droit de jouer / tourner en Ukraine ? En Ukraine, le rock, pop rock est plutôt ' underground ' C'était aussi la principale raison qui nous a poussé à défendre le glam rock / hard rock. Le monde entier aime le rock, c'est une façon aussi de pouvoir défendre notre musique à travers le monde, et je pense que nous avons bien eu raison ! - Quelles sont les actualités du groupe, y a t’il un album ou EP de prévu ? Sera t’il dans la lignée de Revival of glam ou avez vous évolué dans votre style ? Nous avons juste fini notre studio où nous allons pouvoir enregistrer nos chansons. Dans un futur proche, nous prévoyons d'enregistrer celles qui sont déjà écrites puis d'en écrire de nouvelles pour un nouvel album. Notre nouveau studio était un rêve et maintenant nous l'avons ! Nous sommes plutôt contents, et notre musique restera du glam rock ! Vous voulez découvrir le groupe en live, rendez vous le 11 Avril au Bifröst à Rouen Interview réalisée par Fabien Pastor
- Twenty øne piløts est de retour avec un nouvel album et 2 dates en France !
Après 4 ans d’absence, le duo mythique TØP est de retour pour une nouvelle ère ! Avec leur nouvel album et une tournée ! Trois ans après Scande and Icy , Tyler Joseph et Josh Dun sortiront leur 7ème album le 17 mai prochain ! De quoi ravir les adeptes de ce duo alternatif qui nous fait danser et chanter à tue tête depuis maintenant 12 ans ! 13 titres, nouvel univers Clancy, c’est le petit nom du nouvel opus de TØP ! Après avoir dévoilé le single « Overcompensate » ; qui nous fait penser aux sonorités de « Trench », c’est une nouvelle musique que le duo a dévoilée ce mercredi 27 mars “Next Semester” ! Fidèles à leur art, le clip et la musique sont de véritables odes artistiques. Car Tyler et Josh ce sont des magiciens, qu’on adhère ou non à leurs sons, il faut clairement le dire, leur créativité ne laisse personne indiffèrent. "Clancy", contiendra 13 chansons. Ce que l’on sait grâce au teaser publié par le groupe, où l’on voit un personnage, nommé Clancy évadé de la ville de Dema et souhaite « retourner à Trench ». On y voit des extraits des clips comme « Jumpsuit » ou « Nico and the Niers ». Des indices directement liés à l’histoire que les deux potes ont souhaité écrire à travers leurs albums, des chapitres, à la manière d’un livre ouvert depuis Vessel en 2012 ! La tournée, « The Clancy Tour » vient également d’être annoncée, on retrouve deux dates Françaises ! Le 25 avril 2025 à l’Arena de Décines à Lyon et le 2 mai à l’Accor Arena à Paris ! Pour choper tes places en avant-première, il suffit d’acheter l’album par ici (sinon tu peux attendre le 5 avril à 10h !) : Rédaction Coline Lefèvre













