Ed Sheeran en mode XXL mais cœur acoustique à Lille
- Coline Lefevre
- il y a 2 jours
- 2 min de lecture
Le souffle coupé. Ed Sheeran était à Lille pendant deux nuits. Un sacré coup de claques !

Il est 20h passées de quelques minutes quand Ed Sheeran, jeans, tee-shirt noir et guitare en bandoulière, fait son entrée au centre du Stade Pierre-Mauroy. Pas de danseurs, pas de paillettes, pas de feu d’artifice (en tout cas pas tout de suite) — juste lui, son micro, et une boucle sonore. Et en quelques accords, il transforme une arène de 30 000 personnes en salon géant à la lumière tamisée. Bienvenue dans le Mathematics Tour, version Sheeran : XXL dans la forme, artisanal dans l’âme.
Un concert tout en équation : intime + show = Sheeran
Ceux qui venaient pour une avalanche de tubes n’ont pas été déçus : Shivers, Bad Habits, Photograph, Castle on the Hill... tout y est passé, revisité, réarrangé, parfois accéléré, parfois murmuré, toujours incarné. Ed jongle avec sa pédale de loop comme un DJ folk, empilant couches de voix, de guitare, de battements sur sa caisse. Ce n’est pas un concert, c’est un solo d’orfèvre technologique – mais sans jamais perdre la chaleur humaine.
Mention spéciale au mashup très musclé de "Sing" et "Don’t", glissé entre deux morceaux plus tendres, qui a transformé le stade en boîte de nuit. Et si l’on craignait une setlist trop calibrée, Ed a surpris avec des titres rock ! Blow et sa nouvelle Drive (pour le film F1 qui sort ce mercredi en salle) avec sa guitare électrique rouge, nous, les amateurs de Metal et de Rock on a crié !
Le gars sympa qu’on aimerait avoir en pote
Ed Sheeran parle au public comme à un ami qu’il croise au coin d’une rue. Il lâche quelques mots en français, évoque le foot local, et remercie mille fois le public d’être là. Pas de superstar distante ici, juste un type talentueux, touchant, qui donne tout, sans en faire trop.
Oui, il y avait des jeux de lumière hypnotiques, une scène centrale tournante et des écrans géants suspendus au-dessus de la scène. Oui, les visuels étaient jolis, et la caméra embarquée sur la guitare d’Ed a offert des plans inédits. Mais rien n’a jamais volé la vedette à l’essentiel : la musique.
Juste un mec, une guitare, et 30 000 personnes qui chantent Thinking Out Loud à l’unisson, en oubliant un instant le reste du monde. Et ça deux fois, 60 000 personnes touchées en plein cœur.
– Ce qu’on aurait aimé :
• Entendre Boat en live
• Une meilleure organisation des sorties (mention spéciale au chaos des navettes et le Metro HS)
Rédaction : Coline Lefèvre
Comments